Un calendrier de 60 matchs par équipe, uniquement contre des rivaux de division, une limite de 250 spectateurs dans les gradins et aucun test de dépistage de la COVID-19 durant la campagne...

 

Le plan de relance de la LHJMQ – approuvé par la Santé publique du Québec – peut paraître audacieux, mais le commissaire du Circuit Gilles Courteau croit en l’efficacité de celui-ci.

 

« Les joueurs qui vont s’amener [d’une autre province pour jouer] vont devoir être en quarantaine. Les joueurs vont passer un examen médical avant de se présenter aux camps d’entraînement et s’ils proviennent de l’extérieur de la province, ils devront être en quarantaine », a d’abord commenté Courteau au sujet de l’absence de tests de dépistage au cours d’une entrevue accordée au 5@7 mercredi.

 

La LHJMQ compte amorcer sa saison le 1er octobre et lancer ses camps d’entraînement le 26 août, ce qui diffère avec la Ligue junior de l’Ontario (OHL), qui a annoncé mercredi que sa saison ne débutera que le 1er décembre.

 

« Il faut savoir que l’Ontario et la Ligue junior de l’Ouest (WHL) ont une situation différente de la LHJMQ parce qu’elles comptent des équipes aux États-Unis », a justifié Courteau « Six équipes dans la Ligue de l’Ouest et deux dans la Ligue de l’Ontario sont basées aux États-Unis. C’était l’élément directeur pour eux de reporter leur saison au mois de décembre. »

 

Aide gouvernementale?

 

Courteau, dont le circuit compte trois clubs au Nouveau-Brunswick, a par ailleurs indiqué qu’il avait également reçu l’approbation du gouvernement de la province pour son plan de relance et qu’il s’attendait à obtenir également celle de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard dans les prochaines heures.

 

Questionné à savoir si comme la Ligue canadienne de football la LHJMQ songe à demander une aide financière gouvernementale pour compenser la perte de revenus aux guichets, Courteau a admis envisager cette avenue.

 

« C’est un élément sur lequel on travaille depuis qu’on a proposé notre protocole de retour au jeu aux quatre provinces avec lesquels nous faisons affaire. »

 

À savoir si ces pertes financières mettent certains clubs de la LHJMQ en danger, Courteau n’a pas osé se prononcer.

 

« Au moment où on se parle, notre effort et notre orientation sont de tout mettre en œuvre pour qu’on puisse débuter la saison le 1er octobre. On a beaucoup d’éléments mis en place, on s’en va [dans une direction] très positive et on a des réponses favorables de la part des instances gouvernementales et on continue de travailler avec eux », s’est-il limité à dire.

 

 

 

 

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