La série finale de la Ligue de hockey junior majeur du Québec se poursuivra mardi et mercredi, sur la Côte-Nord, alors que les Mooseheads de Halifax, en avance 2-0, rendront visite au Drakkar, qui sait pertinemment bien que le prochain match sera déterminant dans l'issue de la série.

Baie-Comeau a bien hâte de retrouver ses bruyants partisans pour la première fois depuis le 26 avril dernier. Après avoir éliminé l'Armada à Boisbriand, le Drakkar a perdu les deux premiers matchs de la grande finale à Halifax vendredi et samedi, deux matchs où le Drakkar n'a jamais été en mesure de bien établir son style de jeu.

«On n'a pas tous joué avec l'acharnement qu'on se doit d'avoir en finale et comme on l'a fait pour se rendre jusqu'ici», a indiqué l’entraîneur-chef du Drakkar, Éric Veilleux.

«C'est sûr que c'est un gros match, c'est important pour nous. Nous revenons à maison. Les Mooseheads ont fait ce qu'ils avaient à faire en prenant les devants 2-0 dans la série. Maintenant, on a la chance de revenir. À domicile, il y aura beaucoup d'émotions et de bruit», a lancé le joueur de Baie-Comeau, Maxim Lamarche.

Il y a aussi l'attaque massive du Drakkar qui est en panne n'ayant produit qu'un seul but à ses 36 dernières tentatives lors des sept derniers matchs.

«On n'exécute pas, c'est tout simplement ça le problème. Lors du premier match, on aurait pu marquer trois buts avant qu'ils aient trois tirs», a expliqué Veilleux.

«C'est mon travail, surtout en finale. Je dois générer plus d'attaque. J'ai parlé à Éric et il m'a dit de ne pas trop stresser et d'avoir du plaisir», a commenté Raphaël Bussières.

Pour ce qui est des Mooseheads de Halifax, ils sont débarqués sur la Côte-Nord en début d'après-midi, lundi. Même si on sait que la série est loin d'être terminée, la formation de la Nouvelle-Écosse a fait son travail lors des deux premiers matchs et a porté à 14 sa séquence de victoires en matchs d'après-saison.

«Surtout ce que j'ai aimé, c'est qu'on voulait s'améliorer après le premier match, et c'est ce qu'on a fait», a déclaré l’entraîneur-chef des Mooseheads, Dominique Ducharme.

«C'est très intense ici, mais peu importe où tu joues, rendu à ce niveau, le jeu reste le même», a affirmé le gardien no 1 de Halifax, Zachary Fucale.

Dans l'histoire de la finale de la Coupe du Président, une seule fois une équipe qui a perdu les deux premiers matchs de la finale a éventuellement gagné le précieux trophée. Il faut remonter aux Saguenéens de Chicoutimi de 1994, qui avaient fait le coup au Titan de Laval.

*D’après un reportage de Stéphane Leroux