Riendeau a convaincu les Bruins
Hockey lundi, 6 avr. 2009. 09:33 mercredi, 11 déc. 2024. 14:42
Par Éric Leblanc - Ignoré au repêchage de la Ligue nationale de hockey, l'attaquant Yannick Riendeau a pris les grands moyens lors de sa dernière saison dans la LHJMQ pour que son rêve ne prenne pas fin et ses efforts ont été récompensés puisque les Bruins de Boston lui ont offert un contrat de trois saisons.
"C'était un sentiment assez spécial", raconte Riendeau avec le sourire. "Quelques autres équipes étaient intéressées, mais il voulait voir comment j'allais me comporter durant les séries et je ne pouvais pas passer à côté d'une si belle offre. Donc, j'ai accepté rapidement."
Riendeau a nettement démontré qu'il méritait une chance de faire ses preuves à un niveau supérieur en terminant au premier des pointeurs du circuit Courteau, avec une impressionnante récolte de 126 points (58 buts et 68 aides) en 64 rencontres. avec les Voltigeurs de Drummondville.
"Il fallait que je donne le maximum", admet l'athlète de cinq pieds 11 pouces et 178 livres. "C'était un peu comme une situation de vie ou de mort pour moi en tant que joueur de 20 ans."
Cette cinquième saison de Riendeau au hockey junior québécois a été marquée par le changement. Après avoir disputé ses quatre premières saisons dans l'uniforme des Huskies de Rouyn-Noranda, Riendeau a été échangé à sa demande. À son arrivée à Drummondville, Riendeau a fait la connaissance de son nouvel entraîneur, Guy Boucher, qui a joué un rôle crucial dans son développement.
"Il m'a appris à effectuer les bons jeux au bon moment", explique Riendeau avec reconnaissance. "Auparavant, je déjouais beaucoup, mais au niveau professionnel il faut savoir quand lancer. Il a aussi amélioré mon jeu en territoire défensif, un aspect que les recruteurs observent attentivement. J'ai mis ces choses en application et tout a très bien fonctionné."
En tant qu'entraîneur dans la LHJMQ, Boucher se fait un devoir de développer ses joueurs pour qu'ils puissent atteindre les rangs professionnels et il a tout mis en œuvre pour aider Riendeau.
"J'ai analysé plusieurs matchs de Yannick l'an dernier avec les Huskies et j'ai demandé les opinions de quelques recruteurs à son sujet", dévoile Boucher. "En conclusion, il déjouait trop, il cherchait toujours à effectuer des jeux pour ses coéquipiers et il devait améliorer sa vitesse."
Motivé plus que jamais, Riendeau a suivi les conseils de son entraîneur et il a été en mesure de changer sa façon de voir le jeu.
"Ce n'était pas facile puisqu'il fallait changer sa mentalité sur la patinoire", précise l'entraîneur. "Nous lui avons fait découvrir son identité première, celle d'un tireur."
Tout ce travail a porté fruits puisque Riendeau n'avait jamais franchi le plateau des 70 points depuis ses débuts dans la LHJMQ. Sa progression a été remarquée par plusieurs observateurs dont l'agent de joueurs et ancien gardien de la LNH, Stéphane Fiset.
"C'est évident qu'il s'est beaucoup amélioré", lance Fiset. "Selon moi, il a découvert plusieurs aspects de son jeu et son entraîneur a été excellent avec lui. Il a pris confiance en ses moyens. Yannick est un joueur qui possède beaucoup de talent et une belle vision du jeu. Ce n'est pas pour rien qu'une équipe de la LNH vient de le mettre sous contrat."
La progression de Mike Ribeiro, une inspiration pour Riendeau
Même s'il a un contrat professionnel en poche, l'ailier des Voltigeurs ne se fait pas d'illusions. Il sait qu'il doit encore peaufiner quelques aspects de son jeu pour réussir une carrière dans la LNH.
"Je dois encore travailler sur mon jeu défensif puisque les entraîneurs ne te font pas confiance quand tu as des lacunes en défense, même si tu amasses beaucoup de points."
Son entraîneur considère que sa progression au niveau de la vitesse sera la clé. "Yannick est très rapide en zone offensive, mais il doit encore améliorer sa vitesse en zone neutre ; il doit passer à un autre niveau pour se démarquer dans la LNH."
À ce sujet, Riendeau compte sur une inspiration parfaite dans la Ligue nationale. Je pourrais me comparer à Mike Ribeiro. "Au niveau junior, il a produit beaucoup même s'il manquait un peu de vitesse. Il a réussi à améliorer son coup de patin ce qui fait de lui un très bon joueur avec les Stars de Dallas."
Pour le moment, Riendeau se concentre sur les séries dans la LHJMQ et il partage le premier rang des pointeurs avec son coéquipier et grand ami, Dany Massé. En six matchs, Riendeau et Massé ont chacun amassé 10 buts et 12 mentions d'aide. Après cette saison, Riendeau s'attend à un passage de trois saisons dans la Ligue américaine avant de donner ses premiers coups de patin dans l'uniforme des Bruins.
"Je suis content d'avoir signé avec les Bruins surtout que c'est Claude Julien qui dirige cette équipe", exprime le numéro 13 des Voltigeurs. "Cette organisation tente de montrer le chemin de la LNH aux Québécois."
À l'image de sa carrière dans la LHJMQ, Riendeau pourrait devenir un joueur d'impact dans la LNH. Toutefois, il refuse de brûler les étapes. "Je n'ai pas encore pensé à cela pour l'instant. D'après moi, si je continue à améliorer ma vitesse et mes faiblesses, je peux réussir à bien jouer dans cette ligue."
"Ça demeure toujours très difficile de dire si un joueur deviendra un joueur d'impact dans la LNH. Personne sur la terre n'aurait prédit qu'Alex Burrows jouerait un jour sur le premier trio à Vancouver. Tout est possible surtout pour un joueur comme Yannick qui possède des mains aussi agiles et un tel lancer", conclut Boucher sur un ton optimiste.
"C'était un sentiment assez spécial", raconte Riendeau avec le sourire. "Quelques autres équipes étaient intéressées, mais il voulait voir comment j'allais me comporter durant les séries et je ne pouvais pas passer à côté d'une si belle offre. Donc, j'ai accepté rapidement."
Riendeau a nettement démontré qu'il méritait une chance de faire ses preuves à un niveau supérieur en terminant au premier des pointeurs du circuit Courteau, avec une impressionnante récolte de 126 points (58 buts et 68 aides) en 64 rencontres. avec les Voltigeurs de Drummondville.
"Il fallait que je donne le maximum", admet l'athlète de cinq pieds 11 pouces et 178 livres. "C'était un peu comme une situation de vie ou de mort pour moi en tant que joueur de 20 ans."
Cette cinquième saison de Riendeau au hockey junior québécois a été marquée par le changement. Après avoir disputé ses quatre premières saisons dans l'uniforme des Huskies de Rouyn-Noranda, Riendeau a été échangé à sa demande. À son arrivée à Drummondville, Riendeau a fait la connaissance de son nouvel entraîneur, Guy Boucher, qui a joué un rôle crucial dans son développement.
"Il m'a appris à effectuer les bons jeux au bon moment", explique Riendeau avec reconnaissance. "Auparavant, je déjouais beaucoup, mais au niveau professionnel il faut savoir quand lancer. Il a aussi amélioré mon jeu en territoire défensif, un aspect que les recruteurs observent attentivement. J'ai mis ces choses en application et tout a très bien fonctionné."
En tant qu'entraîneur dans la LHJMQ, Boucher se fait un devoir de développer ses joueurs pour qu'ils puissent atteindre les rangs professionnels et il a tout mis en œuvre pour aider Riendeau.
"J'ai analysé plusieurs matchs de Yannick l'an dernier avec les Huskies et j'ai demandé les opinions de quelques recruteurs à son sujet", dévoile Boucher. "En conclusion, il déjouait trop, il cherchait toujours à effectuer des jeux pour ses coéquipiers et il devait améliorer sa vitesse."
Motivé plus que jamais, Riendeau a suivi les conseils de son entraîneur et il a été en mesure de changer sa façon de voir le jeu.
"Ce n'était pas facile puisqu'il fallait changer sa mentalité sur la patinoire", précise l'entraîneur. "Nous lui avons fait découvrir son identité première, celle d'un tireur."
Tout ce travail a porté fruits puisque Riendeau n'avait jamais franchi le plateau des 70 points depuis ses débuts dans la LHJMQ. Sa progression a été remarquée par plusieurs observateurs dont l'agent de joueurs et ancien gardien de la LNH, Stéphane Fiset.
"C'est évident qu'il s'est beaucoup amélioré", lance Fiset. "Selon moi, il a découvert plusieurs aspects de son jeu et son entraîneur a été excellent avec lui. Il a pris confiance en ses moyens. Yannick est un joueur qui possède beaucoup de talent et une belle vision du jeu. Ce n'est pas pour rien qu'une équipe de la LNH vient de le mettre sous contrat."
La progression de Mike Ribeiro, une inspiration pour Riendeau
Même s'il a un contrat professionnel en poche, l'ailier des Voltigeurs ne se fait pas d'illusions. Il sait qu'il doit encore peaufiner quelques aspects de son jeu pour réussir une carrière dans la LNH.
"Je dois encore travailler sur mon jeu défensif puisque les entraîneurs ne te font pas confiance quand tu as des lacunes en défense, même si tu amasses beaucoup de points."
Son entraîneur considère que sa progression au niveau de la vitesse sera la clé. "Yannick est très rapide en zone offensive, mais il doit encore améliorer sa vitesse en zone neutre ; il doit passer à un autre niveau pour se démarquer dans la LNH."
À ce sujet, Riendeau compte sur une inspiration parfaite dans la Ligue nationale. Je pourrais me comparer à Mike Ribeiro. "Au niveau junior, il a produit beaucoup même s'il manquait un peu de vitesse. Il a réussi à améliorer son coup de patin ce qui fait de lui un très bon joueur avec les Stars de Dallas."
Pour le moment, Riendeau se concentre sur les séries dans la LHJMQ et il partage le premier rang des pointeurs avec son coéquipier et grand ami, Dany Massé. En six matchs, Riendeau et Massé ont chacun amassé 10 buts et 12 mentions d'aide. Après cette saison, Riendeau s'attend à un passage de trois saisons dans la Ligue américaine avant de donner ses premiers coups de patin dans l'uniforme des Bruins.
"Je suis content d'avoir signé avec les Bruins surtout que c'est Claude Julien qui dirige cette équipe", exprime le numéro 13 des Voltigeurs. "Cette organisation tente de montrer le chemin de la LNH aux Québécois."
À l'image de sa carrière dans la LHJMQ, Riendeau pourrait devenir un joueur d'impact dans la LNH. Toutefois, il refuse de brûler les étapes. "Je n'ai pas encore pensé à cela pour l'instant. D'après moi, si je continue à améliorer ma vitesse et mes faiblesses, je peux réussir à bien jouer dans cette ligue."
"Ça demeure toujours très difficile de dire si un joueur deviendra un joueur d'impact dans la LNH. Personne sur la terre n'aurait prédit qu'Alex Burrows jouerait un jour sur le premier trio à Vancouver. Tout est possible surtout pour un joueur comme Yannick qui possède des mains aussi agiles et un tel lancer", conclut Boucher sur un ton optimiste.