Roy se tient tranquille
Hockey samedi, 27 mai 2006. 17:14 vendredi, 13 déc. 2024. 16:16
MONCTON (PC) - Plusieurs avaient prévu que Patrick Roy, prêt à presque tout pour gagner, reprendrait ses provocations et ses tentatives de déstabilisation à la veille de la grande finale de la coupe Memorial qui sera disputée dimanche entre ses Remparts de Québec et les Wildcats de Moncton. Mais il n'en fut rien.
L'entraîneur a réagi avec beaucoup de modération quand on lui a souligné qu'on attendait toujours l'effondrement qu'il avait prédit à Josh Tordjman et qu'il ne restait plus qu'un match au gardien des Wildcats pour flancher.
"J'ai lu les journaux et il a dit qu'il n'a pas fait les gros arrêts contre nous pour permettre à son équipe de gagner. Ce n'est pas à moi de juger", s'est contenté de répondre Roy, qui a plus tard vanté le travail de l'entraîneur des Wildcats, Ted Nolan.
Roy a préféré entretenir les médias de ses expériences passées et du message qu'il a livré à ses joueurs pour le match ultime. Comme il s'est plu à le rappeler: s'il n'a pas d'expérience comme entraîneur, il en a comme joueur!
L'histoire va se rappeler de Roy comme d'un gagnant. Il a toujours su comment s'y prendre pour arriver à la victoire. Samedi matin, a-t-il raconté, il a déjeuné avec son ancien coéquipier du Canadien Ryan Walter et il a apprécié se rappeler leur conquête de la coupe Stanley.
"C'est sûr que c'est émotionnel, a-t-il dit de la finale de la coupe Memorial, mais il faut se concentrer sur le match de demain (dimanche) et oublier ça. Malheureusement, il n'y a pas beaucoup de monde qui se rappelle de l'autre finaliste. J'ai gagné quatre coupes Stanley et j'ai demandé à mes joueurs contre qui je jouais en finale. Il y en avait bien peu qui s'en rappelaient..."
Roy a donné l'exemple de son gardien, qui a perdu la finale de la coupe Memorial 4-0 contre les Knights de London dans l'uniforme de l'Océanic de Rimouski l'an dernier et qui aura une rare chance de se reprendre.
"Cédrick (Desjardins) a réalisé la différence entre gagner et perdre, estime Roy. Je me rappelle quand j'ai perdu en finale contre Calgary en 1989, je souhaitais juste une chose: avoir l'occasion de me reprendre. Heureusement je l'ai eue en 1993. Il y a tellement un monde de différence entre gagner et perdre."
Contre les Wildcats, qui ont battu les Remparts en finale de la LHJMQ, il n'est pas question de revanche cependant, assure Roy.
"Je me rappelle quand j'étais au Colorado, on cherchait toujours à se venger de Detroit et on avait de la misère pour cette raison-là."
Roy assure même que le fait de retrouver pour le dernier match de la saison son grand rival de la LHJMQ n'a "aucune importance" pour lui. Tout ce qu'il vise c'est la victoire finale, quel que soit l'adversaire.
Nolan a quant à lui rappelé que "ce match n'est pas à propos de Patrick Roy ou de moi, mais à propos des jeunes qui vont vivre l'expérience de leur vie.
"Je ne suis pas préoccupé par Patrick Roy, mais par ses joueurs."
Roy, qui s'y connaît sur le sujet, a de nouveau insisté sur l'importance de ne se laisser déranger par aucune distraction, comme la chaleur ou l'état de la glace.
"J'ai dit à mes joueurs de vraiment savourer chaque moment et d'avoir du plaisir", a-t-il ajouté, avant de répéter pour la enième fois qu'il faudra "égaler l'intensité de Moncton".
L'entraîneur a réagi avec beaucoup de modération quand on lui a souligné qu'on attendait toujours l'effondrement qu'il avait prédit à Josh Tordjman et qu'il ne restait plus qu'un match au gardien des Wildcats pour flancher.
"J'ai lu les journaux et il a dit qu'il n'a pas fait les gros arrêts contre nous pour permettre à son équipe de gagner. Ce n'est pas à moi de juger", s'est contenté de répondre Roy, qui a plus tard vanté le travail de l'entraîneur des Wildcats, Ted Nolan.
Roy a préféré entretenir les médias de ses expériences passées et du message qu'il a livré à ses joueurs pour le match ultime. Comme il s'est plu à le rappeler: s'il n'a pas d'expérience comme entraîneur, il en a comme joueur!
L'histoire va se rappeler de Roy comme d'un gagnant. Il a toujours su comment s'y prendre pour arriver à la victoire. Samedi matin, a-t-il raconté, il a déjeuné avec son ancien coéquipier du Canadien Ryan Walter et il a apprécié se rappeler leur conquête de la coupe Stanley.
"C'est sûr que c'est émotionnel, a-t-il dit de la finale de la coupe Memorial, mais il faut se concentrer sur le match de demain (dimanche) et oublier ça. Malheureusement, il n'y a pas beaucoup de monde qui se rappelle de l'autre finaliste. J'ai gagné quatre coupes Stanley et j'ai demandé à mes joueurs contre qui je jouais en finale. Il y en avait bien peu qui s'en rappelaient..."
Roy a donné l'exemple de son gardien, qui a perdu la finale de la coupe Memorial 4-0 contre les Knights de London dans l'uniforme de l'Océanic de Rimouski l'an dernier et qui aura une rare chance de se reprendre.
"Cédrick (Desjardins) a réalisé la différence entre gagner et perdre, estime Roy. Je me rappelle quand j'ai perdu en finale contre Calgary en 1989, je souhaitais juste une chose: avoir l'occasion de me reprendre. Heureusement je l'ai eue en 1993. Il y a tellement un monde de différence entre gagner et perdre."
Contre les Wildcats, qui ont battu les Remparts en finale de la LHJMQ, il n'est pas question de revanche cependant, assure Roy.
"Je me rappelle quand j'étais au Colorado, on cherchait toujours à se venger de Detroit et on avait de la misère pour cette raison-là."
Roy assure même que le fait de retrouver pour le dernier match de la saison son grand rival de la LHJMQ n'a "aucune importance" pour lui. Tout ce qu'il vise c'est la victoire finale, quel que soit l'adversaire.
Nolan a quant à lui rappelé que "ce match n'est pas à propos de Patrick Roy ou de moi, mais à propos des jeunes qui vont vivre l'expérience de leur vie.
"Je ne suis pas préoccupé par Patrick Roy, mais par ses joueurs."
Roy, qui s'y connaît sur le sujet, a de nouveau insisté sur l'importance de ne se laisser déranger par aucune distraction, comme la chaleur ou l'état de la glace.
"J'ai dit à mes joueurs de vraiment savourer chaque moment et d'avoir du plaisir", a-t-il ajouté, avant de répéter pour la enième fois qu'il faudra "égaler l'intensité de Moncton".