Trevor Timmins a motivé Nicola Riopel
Hockey lundi, 2 mars 2009. 20:29 jeudi, 12 déc. 2024. 23:36
Le gardien Nicola Riopel, des Wildcats de Moncton, a connu un week-end difficile face aux Tigres, aux Voltigeurs et aux Cataractes, mais il n'en demeure pas moins qu'il présente des statistiques étincelantes depuis le début de la saison. Stéphane Leroux l'a rencontré avant le match de samedi contre les Voltigeurs.
Q : Nicola, on est à deux semaines de la fin de la saison et tout le monde s'entend pour dire que tu en as connu une extraordinaire. Est-ce que les résultats obtenus cette année étaient au-delà de tes attentes?
R : Oui. C'est vrai qu'on a eu une année extraordinaire. Pas seulement moi, mais toute l'équipe. Je pense que dans la vie, on récolte ce que l'on sème et j'ai semé beaucoup depuis mon arrivée dans la LHJMQ. J'ai eu des hauts et des bas, mais ma force de caractère et ma persévérance m'ont permis d'aller chercher le meilleur de moi-même.
Q : Tu m'as déjà dit que tu n'avais jamais cessé de croire en toi, même si ça a été long avant que tu sois repêché. Cette année, ton nom ressort finalement, les dépisteurs parlent de toi. As-tu l'impression d'avoir réussi à faire tes preuves?
R : Chaque fois que je me couche le soir, je me souviens du moment où je me suis retrouvé face à face avec Trevor Timmins et qu'il m'a retranché du camp d'entraînement du Canadien en me disant : On n'est pas sûr, on voudrait juste que tu nous prouves que tu es un gagnant'. Cette année, c'est mon unique but à chaque match : gagner. C'est important pour moi de prouver quelque chose non seulement à moi-même, mais aux dépisteurs, à mes coéquipiers et à tous ceux qui me connaissent.
Q : Tu es sur le point d'atteindre le plateau des 40 victoires cette saison, un exploit réussi seulement 12 autres fois dans l'histoire de la Ligue. C'est un bel accomplissement, non?
R : Oui, c'est quelque chose de très bien. Si tu m'avais dit ça au début de la saison, je n'y aurais peut-être pas cru, mais j'y suis allé un match à la fois, un lancer à la fois et on voit le résultat final.
Q : Et ta fameuse moyenne de buts alloués qui est inférieure à 2,00. C'est quelque chose qui n'a jamais été fait...
R : Ce n'est pas quelque chose qui me tricote vraiment dans la tête. Je ne mentirai pas... Peut-être que dans mes deux derniers matchs, je vais m'efforcer pour tenter de réussir, mais pour le moment, je me concentre seulement sur nos prochains adversaires. Il nous reste pas mal de matchs contre des bonnes équipes. L'important, c'est de gagner et d'aller chercher le plus de points possibles au classement. Ça va être important pour l'avantage de la glace en séries.
Q : Tu as joué beaucoup cette saison. As-tu peur d'être fatigué en séries?
R : Les entraîneurs ont très bien géré notre temps de repos. Après chaque match, on nous donne un jour de congé. Et de mon côté, quand je joue beaucoup, on m'en demande moins dans les entraînements et dans le gymnase. Je me sens en pleine forme et je ne m'inquiète pas avec ça.
Q : Nicola, on est à deux semaines de la fin de la saison et tout le monde s'entend pour dire que tu en as connu une extraordinaire. Est-ce que les résultats obtenus cette année étaient au-delà de tes attentes?
R : Oui. C'est vrai qu'on a eu une année extraordinaire. Pas seulement moi, mais toute l'équipe. Je pense que dans la vie, on récolte ce que l'on sème et j'ai semé beaucoup depuis mon arrivée dans la LHJMQ. J'ai eu des hauts et des bas, mais ma force de caractère et ma persévérance m'ont permis d'aller chercher le meilleur de moi-même.
Q : Tu m'as déjà dit que tu n'avais jamais cessé de croire en toi, même si ça a été long avant que tu sois repêché. Cette année, ton nom ressort finalement, les dépisteurs parlent de toi. As-tu l'impression d'avoir réussi à faire tes preuves?
R : Chaque fois que je me couche le soir, je me souviens du moment où je me suis retrouvé face à face avec Trevor Timmins et qu'il m'a retranché du camp d'entraînement du Canadien en me disant : On n'est pas sûr, on voudrait juste que tu nous prouves que tu es un gagnant'. Cette année, c'est mon unique but à chaque match : gagner. C'est important pour moi de prouver quelque chose non seulement à moi-même, mais aux dépisteurs, à mes coéquipiers et à tous ceux qui me connaissent.
Q : Tu es sur le point d'atteindre le plateau des 40 victoires cette saison, un exploit réussi seulement 12 autres fois dans l'histoire de la Ligue. C'est un bel accomplissement, non?
R : Oui, c'est quelque chose de très bien. Si tu m'avais dit ça au début de la saison, je n'y aurais peut-être pas cru, mais j'y suis allé un match à la fois, un lancer à la fois et on voit le résultat final.
Q : Et ta fameuse moyenne de buts alloués qui est inférieure à 2,00. C'est quelque chose qui n'a jamais été fait...
R : Ce n'est pas quelque chose qui me tricote vraiment dans la tête. Je ne mentirai pas... Peut-être que dans mes deux derniers matchs, je vais m'efforcer pour tenter de réussir, mais pour le moment, je me concentre seulement sur nos prochains adversaires. Il nous reste pas mal de matchs contre des bonnes équipes. L'important, c'est de gagner et d'aller chercher le plus de points possibles au classement. Ça va être important pour l'avantage de la glace en séries.
Q : Tu as joué beaucoup cette saison. As-tu peur d'être fatigué en séries?
R : Les entraîneurs ont très bien géré notre temps de repos. Après chaque match, on nous donne un jour de congé. Et de mon côté, quand je joue beaucoup, on m'en demande moins dans les entraînements et dans le gymnase. Je me sens en pleine forme et je ne m'inquiète pas avec ça.