LNH à Québec : à chacun son opinion
Hockey jeudi, 9 sept. 2010. 19:06 vendredi, 13 déc. 2024. 18:55
L'ouverture de certains députés conservateurs québécois à propos d'un financement par Ottawa du projet de construction d'un nouvel amphithéâtre sportif à Québec fait grincer des dents au pays.
Certains y voient une manoeuvre opportuniste insensée des conservateurs qui pourrait leur couter en crédibilité.
L'ancien Premier Ministre Bernard Landry est en accord avec la décision du gouvernement du Québec, et répond ceci aux détracteurs d'un investissement du fédéral.
« Il suffit de regarder l'argent investit aux Jeux olympiques à Vancouver, au G20 à Toronto, ainsi que dans l'industrie automobile en Ontario, c'est invraisemblable. Ils peuvent se calmer! »
Pour calmer les critiques, le ministre fédéral Lawrence Cannon a cru bon de remettre les pendules à l'heure.
«Ma collègue Josée Verner a indiqué la nécessité d'une participation du secteur privé sachant qu'il s'agit de l'argent des contribuables. Nous allons tous respirer par le nez et étudier le dossier attentivement.»
Le fédéral demande une participation du privé. Mais ne comptez pas sur Pierre-Karl Peladeau. L'homme d'affaires misera uniquement sur l'achat d'une équipe de la Ligue Nationale.
«C'est certainement impossible pour nous de faire un investissement de cette nature sachant que l'investissement pour acheter, payer l'équipe et l'exploiter représente une contribution significative.»
Chez les partisans d'un financement public, on retrouve aussi l'ancien président des Expos de Montréal Claude Brochu.
«Les gens qui s'acharnent à voir du négatif n'ont pas de vision. Le plus gros bénéficiaire de la construction d'un amphithéâtre sportif, c'est le gouvernement.»
Le Stade Olympique de Montréal et le Giants Stadium de New York représentent deux exemples de stades qui ont légué de lourds déficits aux gouvernement qui ont financé leur construction. Claude Brochu croit qu'il ne faut pas généraliser.
«Il faut être raisonnable et intelligent quand on construit des stades, mais il ne faut pas seulement pointer les échecs. À travers l'Amérique du Nord, il y a peut-être 100 stades qui ont été construits au cours des 20 dernières années et oui, on a quelques exemples où rien n'a fonctionné.»
Monsieur Brochu se réjouit du changement de mentalité qu'il constate. Dans les années 90, le gouvernement avait rejeté sa demande de financement public pour un stade de baseball de 250 millions. Il affirme que le gouvernement de l'époque avait commis une erreur, une erreur qu'il ne veut pas voir le gouvernement fédéral répéter dans le cas du nouveau Colisée de Québec.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre
Certains y voient une manoeuvre opportuniste insensée des conservateurs qui pourrait leur couter en crédibilité.
L'ancien Premier Ministre Bernard Landry est en accord avec la décision du gouvernement du Québec, et répond ceci aux détracteurs d'un investissement du fédéral.
« Il suffit de regarder l'argent investit aux Jeux olympiques à Vancouver, au G20 à Toronto, ainsi que dans l'industrie automobile en Ontario, c'est invraisemblable. Ils peuvent se calmer! »
Pour calmer les critiques, le ministre fédéral Lawrence Cannon a cru bon de remettre les pendules à l'heure.
«Ma collègue Josée Verner a indiqué la nécessité d'une participation du secteur privé sachant qu'il s'agit de l'argent des contribuables. Nous allons tous respirer par le nez et étudier le dossier attentivement.»
Le fédéral demande une participation du privé. Mais ne comptez pas sur Pierre-Karl Peladeau. L'homme d'affaires misera uniquement sur l'achat d'une équipe de la Ligue Nationale.
«C'est certainement impossible pour nous de faire un investissement de cette nature sachant que l'investissement pour acheter, payer l'équipe et l'exploiter représente une contribution significative.»
Chez les partisans d'un financement public, on retrouve aussi l'ancien président des Expos de Montréal Claude Brochu.
«Les gens qui s'acharnent à voir du négatif n'ont pas de vision. Le plus gros bénéficiaire de la construction d'un amphithéâtre sportif, c'est le gouvernement.»
Le Stade Olympique de Montréal et le Giants Stadium de New York représentent deux exemples de stades qui ont légué de lourds déficits aux gouvernement qui ont financé leur construction. Claude Brochu croit qu'il ne faut pas généraliser.
«Il faut être raisonnable et intelligent quand on construit des stades, mais il ne faut pas seulement pointer les échecs. À travers l'Amérique du Nord, il y a peut-être 100 stades qui ont été construits au cours des 20 dernières années et oui, on a quelques exemples où rien n'a fonctionné.»
Monsieur Brochu se réjouit du changement de mentalité qu'il constate. Dans les années 90, le gouvernement avait rejeté sa demande de financement public pour un stade de baseball de 250 millions. Il affirme que le gouvernement de l'époque avait commis une erreur, une erreur qu'il ne veut pas voir le gouvernement fédéral répéter dans le cas du nouveau Colisée de Québec.
D'après un reportage de Jean-Luc Legendre