Joe Veleno a démontré du progrès cette saison

À sa deuxième saison complète dans la Ligue nationale de hockey, Joe Veleno est passé bien près de se retrouver en séries avec les Red Wings de Detroit, où il aurait affronté un certain Alexis Lafrenière en première ronde.

Rappelons les faits : à leur dernier match en saison régulière, les Red Wings devaient l'emporter contre les Canadiens de Montréal et avaient besoin d'une défaite des Capitals de Washington face aux Flyers de Philadelphie pour avoir accès à la dernière place qui menait aux séries.

« On était sur le banc et on avait demandé aux entraîneurs de nous tenir au courant du match Capitals-Flyers », a mentionné Veleno en entrevue jeudi soir à l'Antichambre.

Malgré la victoire de 5-4 en tirs de barrage des Wings, Washington l'avait emporté 2-1 pour éliminer Detroit et passer en séries éliminatoires où ils ont rapidement subi la défaite contre les champions du Trophée des Présidents, les Rangers de New York.

« Une fois en prolongation, on savait que nous étions éliminés. Ce fut un moment décourageant », a avoué l'attaquant québécois.

Joueur autonome avec compensation, Joe Veleno demeure confiant de signer à nouveau avec l'équipe, même si les jeunes vedettes de l'équipe Lucas Raymond et Moritz Seider doivent également parapher de nouvelles ententes.

« Je crois être dans les bonnes grâces de Steve Yzerman, mais je vais laisser mon agent régler ça. On s'en va bonne direction avec les jeunes joueurs. »

Le Québécois a démontré de beaux signes de progrès, avec une récolte de 12 buts et 16 passes en 80 rencontres.

« J'ai eu une belle progression dans l'ensemble de mon jeu, ce qui m'a permis de me retrouver plus souvent sur la glace, notamment dû au fait que j'étais arrivé prêt au camp d'entraînement. »

En effet, son temps de jeu est passé d'une moyenne de 12:46 à 13:57.

Le joueur de centre a également eu la chance de jouer avec nul autre que Patrick Kane, un modèle sur et hors de la glace selon ses dires.

« Ce fut incroyable de côtoyer Kane, c'est un excellent vétéran. On a tous pris un bâton de lui avant qu'il parte. »