LNH-KHL : les tensions persistent
Hockey mardi, 24 août 2010. 00:42 mercredi, 11 déc. 2024. 13:28
La Ligue nationale et la Ligue continentale sont présentes au sommet mondial du hockey qui se déroule à Toronto. Au coeur d'un litige entre les deux circuits depuis quelques années, les problèmes entourant les contrats et le transfert des joueurs a refait surface lundi.
La décision d'Alexander Radulov de quitter le circuit Bettman pour la Russie demeure fraîche à la mémoire de dirigeants des deux ligues.
"Je sais que la Ligue continentale veut créer un environnement professionnel à l'intérieur de ses cadres. Certaines équipes ont encore de la difficulté à respecter les règles, mais au cours des derniers mois, je crois que d'importants progrès ont été réalisés", observe le vice-président de la LNH, Bill Daly.
"Plusieurs gestes ont été posés pour réduire l'écart. C'est pour le bien-être du hockey", approuve Vyacheslav Fetisov, qui est membre du conseil d'administration de la KHL.
"Si, un jour, la même situation se reproduisait, on pourrait la bloquer, explique le président de la Fédération internationale de hockey sur glace, René Fasel. Je crois que les Russes ont compris qu'on ne pouvait pas faire ce genre d'exercice et je n'ai pas peur que ça se reproduise un jour."
À défaut d'en venir à une entente, plusieurs souhaitent que les contrats soient respectés par les deux ligues.
"Je ne crois pas qu'aucune ligue, présentement, soit intéressée à une entente de transferts traditionnelle, alors je crois que l'important est de se concentrer sur les aspects sur lesquels on peut trouver un terrain d'entente, où la coopération est possible", résume Daly.
"Je pense qu'il est dans l'intérêt de tous que nous ayons une entente sur les transferts, croit le directeur général des Maple Leafs de Toronto, Brian Burke. La contribution des joueurs russes à notre ligue a été significative, mais ceci étant dit, ce n'est pas quelque chose qui m'empêche de dormir."
Il sera maintenant intéressant de voir ce que la LNH et la KHL feront sur une patinoire. Deux équipes de la Ligue nationale, soit les Hurricanes de la Caroline et les Coyotes de Phoenix, affronteront des équipes de la KHL au mois d'octobre.
*D'après un reportage de Félix Séguin.
La décision d'Alexander Radulov de quitter le circuit Bettman pour la Russie demeure fraîche à la mémoire de dirigeants des deux ligues.
"Je sais que la Ligue continentale veut créer un environnement professionnel à l'intérieur de ses cadres. Certaines équipes ont encore de la difficulté à respecter les règles, mais au cours des derniers mois, je crois que d'importants progrès ont été réalisés", observe le vice-président de la LNH, Bill Daly.
"Plusieurs gestes ont été posés pour réduire l'écart. C'est pour le bien-être du hockey", approuve Vyacheslav Fetisov, qui est membre du conseil d'administration de la KHL.
"Si, un jour, la même situation se reproduisait, on pourrait la bloquer, explique le président de la Fédération internationale de hockey sur glace, René Fasel. Je crois que les Russes ont compris qu'on ne pouvait pas faire ce genre d'exercice et je n'ai pas peur que ça se reproduise un jour."
À défaut d'en venir à une entente, plusieurs souhaitent que les contrats soient respectés par les deux ligues.
"Je ne crois pas qu'aucune ligue, présentement, soit intéressée à une entente de transferts traditionnelle, alors je crois que l'important est de se concentrer sur les aspects sur lesquels on peut trouver un terrain d'entente, où la coopération est possible", résume Daly.
"Je pense qu'il est dans l'intérêt de tous que nous ayons une entente sur les transferts, croit le directeur général des Maple Leafs de Toronto, Brian Burke. La contribution des joueurs russes à notre ligue a été significative, mais ceci étant dit, ce n'est pas quelque chose qui m'empêche de dormir."
Il sera maintenant intéressant de voir ce que la LNH et la KHL feront sur une patinoire. Deux équipes de la Ligue nationale, soit les Hurricanes de la Caroline et les Coyotes de Phoenix, affronteront des équipes de la KHL au mois d'octobre.
*D'après un reportage de Félix Séguin.