LNH : les DG feront le point en Floride
Hockey dimanche, 13 mars 2011. 19:27 vendredi, 13 déc. 2024. 17:56
Les directeurs généraux de la LNH se retrouvent actuellement dans l'oeil de la tempête sur la côte atlantique de la Floride. Notre collègue Renaud Lavoie est sur place pour suivre cette rencontre très attendue qui s'étalera sur trois jours.
Les voix s'élevant toujours davantage contre l'épidémie de commotions cérébrales qui ravage la ligue présentement, les directeurs généraux n'auront d'autre choix que d'envoyer un message clair sur l'état de leur sport à l'occasion de leur réunion annuelle, qui se déroulera de lundi à mercredi.
Ils ont déjà passé passablement de temps à étudier le dossier des commotions cérébrales et des coups vicieux développant notamment le règlement 48 contre les coups à la tête dans l'angle mort à cette rencontre l'an dernier mais pourraient conclure cette séance de discussions sans proposer de nouvelle mesure pour stopper ce fléau.
Si un aspect risque de ressortir de cette réunion tenue à Boca Raton, en Floride, c'est bien celui de la fracture qui s'est aggravée entre ceux qui sont impliqués dans la gestion de la ligue et ceux à l'extérieur de la patinoire.
Depuis la blessure tragique au cou et à la tête subie par Max Pacioretty mardi soir à Montréal, les appels au renforcement de la sécurité des joueurs se sont fait entendre dans toutes les couches de la société du premier ministre canadien Stephen Harper, en passant par les commanditaires de la LNH Air Canada et Via Rail, jusqu'au propriétaire du Canadien de Montréal Geoff Molson.
Il était toutefois plus difficile d'observer une véritable volonté de renforcer la discipline chez ceux qui ont passé leur carrière complète à graviter dans l'univers de la LNH.
«Chaque fois qu'il y a une blessure, nous remuons ciel et terre afin de trouver des solutions à une situation spécifique, a déclaré l'entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto Ron Wilson durant le week-end. Je crois que nous avons fait du bon travail afin d'éliminer les coups à la tête, mais les règlements importent peu ces situations reviendront de nouveau. J'aimerais que tout le monde prenne un moment pour y réfléchir.
«C'est un sport de contacts, les joueurs vont se blesser.»
L'une des principales tâches auxquelles les directeurs généraux devront s'attarder consiste à définir le problème exact au coeur de la discussion.
Le principal enjeu en lien avec la mise en échec de Zdeno Chara sur Pacioretty sera de nature technique, par rapport à la conception de la patinoire et des baies vitrées. L'attaquant du Canadien n'aurait jamais été blessé à la tête si elle n'avait pas heurté la tige séparant les bancs des joueurs au Centre Bell.
Le comité chargé des opérations hockey de la LNH a examiné de près chaque séquence au cours de laquelle un joueur a subi une commotion cérébrale cette saison et a déterminé qu'un nombre alarmant d'entre elles se sont produites par accident ou par inadvertance des gestes qui ne sont pas simples à punir en vertu des règlements de la ligue.
«C'est facile de dire 'la ligue doit faire x, y et z pour éliminer les commotions cérébrales', mais ce n'est pas si simple», a dit le commissaire de la LNH Gary Bettman le mois dernier à l'occasion du match des étoiles. «Modifier un règlement qui n'est pas impliqué dans une situation qui a mené à une commotion cérébrale n'est peut-être pas la bonne façon de procéder, et apporter des changements à l'équipement des joueurs pourrait aussi être futile.
«Nous travaillons très fort afin de corriger la situation, car nous savons que c'est important.»
L'une des options qui seront étudiées par les directeurs généraux serait de pénaliser tous les coups dont le principal point de contact est la tête, et non seulement les mises en échec dans l'angle mort. Étonnamment, l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH) a demandé l'adoption de ce règlement lorsqu'elle a obtenu l'opportunité de prendre la parole lors de cette rencontre annuelle en 2009.
Durant cette réunion, l'ancien directeur exécutif de l'AJLNH Paul Kelly et le directeur responsable des activités sportives Glenn Healy ont déclaré devant un parterre rempli de directeurs généraux que plus de 80 pour cent des joueurs étaient en faveur de l'adoption de ce règlement.
«Il n'y avait pas un son dans la salle, s'est rappelé Healy. Notre discours n'avait de toute évidence pas trouvé le moindre écho.»
Cette année, l'AJLNH n'a pas reçu d'invitation pour assister à cette réunion.
Les voix s'élevant toujours davantage contre l'épidémie de commotions cérébrales qui ravage la ligue présentement, les directeurs généraux n'auront d'autre choix que d'envoyer un message clair sur l'état de leur sport à l'occasion de leur réunion annuelle, qui se déroulera de lundi à mercredi.
Ils ont déjà passé passablement de temps à étudier le dossier des commotions cérébrales et des coups vicieux développant notamment le règlement 48 contre les coups à la tête dans l'angle mort à cette rencontre l'an dernier mais pourraient conclure cette séance de discussions sans proposer de nouvelle mesure pour stopper ce fléau.
Si un aspect risque de ressortir de cette réunion tenue à Boca Raton, en Floride, c'est bien celui de la fracture qui s'est aggravée entre ceux qui sont impliqués dans la gestion de la ligue et ceux à l'extérieur de la patinoire.
Depuis la blessure tragique au cou et à la tête subie par Max Pacioretty mardi soir à Montréal, les appels au renforcement de la sécurité des joueurs se sont fait entendre dans toutes les couches de la société du premier ministre canadien Stephen Harper, en passant par les commanditaires de la LNH Air Canada et Via Rail, jusqu'au propriétaire du Canadien de Montréal Geoff Molson.
Il était toutefois plus difficile d'observer une véritable volonté de renforcer la discipline chez ceux qui ont passé leur carrière complète à graviter dans l'univers de la LNH.
«Chaque fois qu'il y a une blessure, nous remuons ciel et terre afin de trouver des solutions à une situation spécifique, a déclaré l'entraîneur-chef des Maple Leafs de Toronto Ron Wilson durant le week-end. Je crois que nous avons fait du bon travail afin d'éliminer les coups à la tête, mais les règlements importent peu ces situations reviendront de nouveau. J'aimerais que tout le monde prenne un moment pour y réfléchir.
«C'est un sport de contacts, les joueurs vont se blesser.»
L'une des principales tâches auxquelles les directeurs généraux devront s'attarder consiste à définir le problème exact au coeur de la discussion.
Le principal enjeu en lien avec la mise en échec de Zdeno Chara sur Pacioretty sera de nature technique, par rapport à la conception de la patinoire et des baies vitrées. L'attaquant du Canadien n'aurait jamais été blessé à la tête si elle n'avait pas heurté la tige séparant les bancs des joueurs au Centre Bell.
Le comité chargé des opérations hockey de la LNH a examiné de près chaque séquence au cours de laquelle un joueur a subi une commotion cérébrale cette saison et a déterminé qu'un nombre alarmant d'entre elles se sont produites par accident ou par inadvertance des gestes qui ne sont pas simples à punir en vertu des règlements de la ligue.
«C'est facile de dire 'la ligue doit faire x, y et z pour éliminer les commotions cérébrales', mais ce n'est pas si simple», a dit le commissaire de la LNH Gary Bettman le mois dernier à l'occasion du match des étoiles. «Modifier un règlement qui n'est pas impliqué dans une situation qui a mené à une commotion cérébrale n'est peut-être pas la bonne façon de procéder, et apporter des changements à l'équipement des joueurs pourrait aussi être futile.
«Nous travaillons très fort afin de corriger la situation, car nous savons que c'est important.»
L'une des options qui seront étudiées par les directeurs généraux serait de pénaliser tous les coups dont le principal point de contact est la tête, et non seulement les mises en échec dans l'angle mort. Étonnamment, l'Association des joueurs de la LNH (AJLNH) a demandé l'adoption de ce règlement lorsqu'elle a obtenu l'opportunité de prendre la parole lors de cette rencontre annuelle en 2009.
Durant cette réunion, l'ancien directeur exécutif de l'AJLNH Paul Kelly et le directeur responsable des activités sportives Glenn Healy ont déclaré devant un parterre rempli de directeurs généraux que plus de 80 pour cent des joueurs étaient en faveur de l'adoption de ce règlement.
«Il n'y avait pas un son dans la salle, s'est rappelé Healy. Notre discours n'avait de toute évidence pas trouvé le moindre écho.»
Cette année, l'AJLNH n'a pas reçu d'invitation pour assister à cette réunion.