VOORHEES, N.J. - Ces jours-ci, il est facile d'oublier que Vincent Lecavalier a déjà guidé le Lightning de Tampa Bay vers la conquête de la coupe Stanley et qu'il a déjà dominé la LNH au chapitre des buts.

À presque 35 ans et à sa deuxième saison avec les Flyers de Philadelphie, Lecavalier a été laissé de côté par son entraîneur à 17 reprises et il évolue sur la quatrième ligne lorsqu'il est en uniforme. Il se dirige vers sa plus faible production saisonnière en carrière.

« Évidemment, je ne veux pas terminer ma carrière dans le rôle que j'avais cette saison, a dit Lecavalier vendredi. Je crois encore que je peux être un joueur productif dans cette ligue. Je l'ai fait la saison dernière et pendant toute ma carrière. »

En 16 saisons dans la LNH, Lecavalier a inscrit au moins 20 buts à 13 reprises, dont en 2013-14. Il en compte sept en 52 rencontres cette saison. Et il ne peut même pas garantir qu'il va participer aux six derniers matchs des siens.

Il y a quand même des doutes sur ce que Lecavalier peut encore offrir à une équipe de la LNH. Il doit encore écouler trois saisons à un contrat d'une valeur moyenne de 4,5 millions $ US et il soutient vouloir honorer l'entente.

Il pourrait donc poursuivre l'aventure à Philadelphie, si l'entraîneur-chef Craig Berube n'est pas de retour, ou se retrouver sous d'autres cieux par le biais d'une transaction. Une chose est certaine, Lecavalier est convaincu d'avoir encore du carburant dans le réservoir.

« Peut-être que j'ai simplement besoin d'une meilleure occasion, a dit Lecavalier. Ça arrive à plusieurs joueurs. Il faut parfois travailler fort pour s'en sortir et peut-être qu'une nouvelle occasion se présentera. »

Lecavalier a mis en vente sa maison à Tampa, en Floride, et loue son domicile dans la région de Philadelphie. Après 14 saisons en tant que tête d'affiche du Lightning, l'incertitude est devenue le quotidien du natif de l'Île-Bizard.

Il a toutefois déclaré qu'il ne demanderait pas aux Flyers de racheter son contrat. Il veut simplement jouer.

« Je crois m'être entraîné toute ma vie pour pouvoir jouer à 35, 36, 37 ans, a-t-il mentionné. Ce n'est pas une question d'avoir de bonnes jambes ou quelque chose comme ça. Je n'ai jamais été le plus rapide. J'ai toujours eu la même vitesse. Je me sens bien. »