J’ai le privilège de voir plusieurs équipes de la LNH en action au cours de la saison dans le cadre de nos reportages de matchs. Je vous mentirais en vous disant que les Red Wings ne m’impressionnent pas. Une équipe toujours agréable à voir évoluer.

Hier soir, a pris fin une séquence incroyable de 23 victoires consécutives à domicile, une nouvelle marque inscrite dans le grand livre des records de la LNH. Il faut le faire. D’autant plus que cette équipe a une moyenne d’âge élevée à tout près de 30 ans.

Entre collègues, on a souvent l’occasion d’échanger sur différents sujets et la performance des Red Wings a su attirer l’attention au cours des derniers mois. Imaginez. La défaite en prolongation subie face aux Canucks hier,était la première depuis le 3 novembre dernier alors que les Flames de Calgary avaient vaincu leurs hôtes 4 à 1.

Depuis le début de la saison, les Red Wings revendiquent le meilleur dossier à domicile (26–2-2). Seulement 2 défaites en temps réglementaires au vétuste Joe Louis Arena.

Au-delà des statistiques, il faut reconnaître que cette organisation n’a rien à envier à ses adversaires. Il y a un mot qui selon moi résume bien la situation des Red Wings et c’est ‘stabilité’.

Une stabilité qui a contribué à la conquête de 4 Coupes Stanley au cours des 14 dernières saisons, soit depuis la saison 1996–97. Une stabilité qui permet à l’équipe de se diriger vers une participation aux séries éliminatoires pour une 22e saison consécutive.

Mais au-delà de tout ça ,c’est la stabilité du personnel en place et la philosophie adoptée par Ken Holland et son groupe. Mon collègue Norman Flynn m’expliquait l’autre jour et avec raison que l’organisation sait bien encadrer ses jeunes joueurs repêchés. L’intégration au groupe des Abdelkader, Helm, Kindl, Emmerton et Mursak en est une belle preuve. Tout le mérite va à Mike Babcock et à son groupe d’entraîneurs.

Il y a aussi les ajouts judicieux de joueurs par le directeur-gérant Ken Holland au fil des dernières années qui ont porté fruits. Que ce soit sur le marché des joueurs autonomes ou encore par le biais de transactions, les Todd Bertuzzi, Daniel Cleary, Brad Stuart et plus récemment Ian White ont apporté leur contribution aux Ailes Rouges et dans certains cas ont relancé leur carrière.

Ajoutez à cela un capitaine en Nicklas Lidstrom , qui à 41 ans, est un leader tout simplement exceptionnel. Année après année, on se dit que l’équipe est vieillissante et pourtant elle continue de bien performer. Qui sait ce qu’elle nous réservera lors des prochaines séries ?

Souhaitons que d’autres organisations puissent prendre de bonnes notes et suivre l’exemple des Red Wings…

En attendant, 23 fois bravo !