Il n’a pas répondu aux attentes de Guy Boucher avec le Lightning



Chez les Lightning de Tampa Bay, on s’attendait à un meilleur rendement du vétéran gardien Dwayne Roloson, mais ce dernier n’a pas été en mesure de répéter ses superbes performances de la deuxième moitié de la saison 2010–2011.

En effet, Roloson, qui est le plus vieux joueur de la LNH (42 ans), n’a pu faire mieux en 27 matchs, qu’un rendement de 8–11-2 avec un blanchissage, la plus haute moyenne (3,52) et la pire efficacité (,885) chez tous les gardiens qui sont éligibles au Trophée Bill Jennings, dont le critère est d’avoir participé à au moins 25 rencontres lors d’une saison régulière.

Même s’il a une fiche de 2–1-0 lors de ses quatre derniers matchs, il n’a pas été très efficace, car il a concédé pas moins de 11 buts (moyenne de 3,03) lors de cette période, lui qui n’a été utilisé que quatre fois depuis le 20 janvier dernier.

Il a été victime de quatre buts ou plus pas moins de 13 fois lors de ses 27 rencontres, soit dans près de 50% du temps (48,15%), ce qui témoigne d’une médiocrité vraiment élevée.

L’an dernier, Roloson (dont la carrière a débuté le 13 novembre 1996, un match nul de 3–3 face aux Stars de Dallas) s’était avéré un élément important dans la bonne saison qu’a connue le Lightning, car il avait présenté un rendement de 18–12-4 avec une moyenne de 2,56, quatre blanchissages et une efficacité de ,912 dans ses 34 matchs réguliers et un dossier de 10–6 avec une moyenne de 2,51, un blanchissage et une efficacité de ,924 en 17 matchs éliminatoires avec cette équipe, lui qui avait été obtenu des Islanders de New York, en retour du défenseur Ty Wishart, le 2 janvier 2011.

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Depuis un mois, les Oilers d’Edmonton mêlent les cartes …



Même s’ils ne participeront pas aux séries éliminatoires, les Oilers d’Edmonton continuent de surprendre en cette dernière partie de la saison, eux qui connaissent de bons moments depuis un peu plus d’un mois.

En effet, la formation dirigée par Tom Renney, qui a connu une autre saison décevante, semble vouloir terminer en force, elle dont le rendement est de 7–4-2 lors de ses 13 dernières rencontres, depuis le 23 janvier dernier.

Les Oilers ont remporté des victoires face à de très bonnes équipes, contre les Sharks de San Jose, l’Avalanche du Colorado, les Blackhawks de Chicago, les Red Wings de Detroit, les Sénateurs d’Ottawa, les Flames de Calgary et les Flyers de Philadelphie.

Ils vont s’amuser à brouiller les cartes d’ici la fin du calendrier et nul doute qu’ils vont réussir à causer d’autres surprises à l’image de celles de la présente semaine, alors qu’après avoir écrasé leurs petits cousins de l’Alberta, les Flames de Calgary, 6 à 1, mardi soir, au Pengrowth Saddledome et du blanchissage de 2 à 0, face aux Flyers de Philadelphie, jeudi soir, une formation avec une très forte attaque.

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Après un massacre de 9 à 0, les Flames de Calgary sont enflammés !

On dirait que la cuisante défaite du 5 janvier dernier, a vraiment motivé les Flames de Calgary à retrouver leur feu sacré !

En effet, la troupe de Brent Sutter, qui avait terminé un voyage de sept rencontres, en subissant un massacre de 9 à 0, face aux Bruins de Boston, le 5 janvier, a repris de son lustre, comme l’indique son rendement de 10–4-5 pour 25 points, lors de ses 19 dernières rencontres (moyenne de ,658) comparativement à un piètre dossier de 18–19-5 pour 41 points, lors de ses 42 premières rencontres (moyenne de , 488) avant cette poussée.

L’attaque a présenté une moyenne de 2,42 buts par match, quasi-identique à celle de 2,38 d’auparavant, mais la défense et le gardien Miikka Kiprusoff ont rebondi, ne concédant qu’une moyenne de 2,21 buts par rencontres, comparativement à 2,93 lors des 42 premiers matchs.

Avec cette poussée, les Flames, qui ont raté les séries éliminatoires lors des deux dernières saisons, ont vraiment repris l’espoir d’y participer, car ils se retrouvent à seulement deux points des Stars de Dallas, qui occupent le huitième rang dans l’Association de l’Ouest.

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