Les Rangers en santé et reposés et le Canadien amoché et fatigué !

Nul doute que le match de samedi qui opposera les Rangers de New York au Canadien de Montréal, au Centre Bell, nous donnera peut-être l’impression que cela pourrait s’avérer inégal.



En effet, lors de cette rencontre, les Rangers, qui n’ont pas été touchés par les blessures depuis le début de la saison, car pas moins de 15 joueurs réguliers (incluant les deux gardiens de but), ont participé à toutes les 16 rencontres de l’équipe, alors que le Canadien a 13 joueurs qui ont participé aux 19 rencontres de la formation, mais plusieurs joueurs ont raté plusieurs matchs, Andrei Markov (19), Chris Campoli (18), Scott Gomez (9), Jaroslav Spacek (7), Andrei Kostitsyn (6), Mike Cammalleri (5), Hall Gill (3), Lars Eller (2).

Pis, les Rangers, dont le dernier match remonte à mardi, face aux Islanders de New York, arriveront à Montréal en disputant un 2e match en huit jours, depuis le 12 novembre, alors que le Tricolore en sera à un 3e match en quatre jours et à un 5e en huit jours.

Lorsqu’une équipe est privée de ses meilleurs joueurs et qu’elle est confrontée à plusieurs matchs en peu de jours, il est difficile de tenir tête aux formations qui ont de joueurs de talent en santé et reposés.

Comment réagiront les joueurs du Canadien, face aux Rangers, qui les ont vaincus 5 à 3, lors du premier duel, le 5 novembre, au Madison Square Garden ?

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Pitoyable en ce début de saison, Pavel Datsyuk connaît l’une des pires léthargies de sa carrière !



C’est un début de saison vraiment atroce que connaît l’attaquant Pavel Datsyuk, des Red Wings de Detroit, lui qui combat l’une des plus longues léthargies de toute sa carrière.

En 17 matchs, il affiche un pauvre rendement de 2–9-11 avec un différentiel de moins quatre, lui dont le dernier but remonte 21 octobre dernier, dans un gain de 5 à 2, face aux faibles Blue Jackets de Columbus, alors que son autre filet a été réussi dans une cage déserte, dans un gain de 3 à 0, face à l’Avalanche du Colorado, le 8 octobre dernier.

Il n’a pas marqué à ses 12 derniers matchs (0–7-7) et cela est sa pire léthargie depuis la saison 2006–2007, alors qu’il avait du 28 octobre au 2 décembre 2006, présenté une fiche de 0–8-8 en 15 rencontres.

En 2003–2004, il avait connu une léthargie de 13 matchs (0–8-8), du 5 février au 20 mars 2004, alors que la pire léthargie de toute sa carrière à ce chapitre fut de 21 matchs sans but (0–5-5), du 5 novembre 2002 au 28 janvier 2003.

Lors de sa première saison en 2001–2002, il avait également traversé une disette de 15 matchs (0–4-4), du 31 octobre au 30 novembre 2001.

Soulignons qu’avant la présente saison, Datsyuk, qui a eu 33 ans le 20 juillet dernier, affichait un dossier de tout près d’un point par match, avec un rendement de 221–430-651 en 662 rencontres.

Réussira-t-il à mettre fin à cette vilaine séquence, en visitant les Kings de Los Angeles, au Staples Center, en ce samedi après-midi ?

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Le gardien Mike Smith présente de meilleures statistiques que Ilya Bryzgalov



Lorsque les Flyers de Philadelphie ont fait l’acquisition du gardien Ilya Bryzgalov, des Coyotes de Phoenix, on croyait que ce dernier serait la solution au problèmes des dernières saisons de cette équipe, mais on pensait surtout que les Coyotes seraient en grande difficulté devant le filet, mais la signature de Mike Smith s’est avérée une véritable bénédiction.

En effet, l’ex-joueur des Stars de Dallas et du Lightning de Tampa Bay présente de meilleures statistiques que Bryzgalov !

En 14 matchs, Smith présente une fiche de 8–3-3 avec une moyenne de 2,17, un blanchissage et une très haute efficacité de ,934, l’une des meilleures du circuit, comparativement à un dossier de 8–4-2, une moyenne de 2,65, un jeu blanc et une efficacité ordinaire de ,905 pour Bryzgalov, qui a aussi pris part à 14 rencontres.

Avec cette superbe performance, Smith (qui a reçu près de 100 tirs de plus que Bryzgalov, 472 contre 379) a ainsi aidé les Coyotes à présenter une fiche de 9–5-3 en 17 matchs et à se maintenir au plus fort de la lutte pour le premier rang de la puissante section Pacifique.

Nous ne sommes qu’à la fin du premier quart de la saison et possiblement que Bryzgalov affichera de meilleures statistiques que Smith, lorsque la saison sera terminée, mais actuellement, il faut surtout souligner que ce dernier offre un rendement supérieur aux attentes, car Jason Labarbera ne possède pas le talent pour être le gardien numéro un d’une équipe dans la LNH, lui dont la fiche est de 1–2-0 avec une moyenne de 3,02 et une efficacité de ,900 en trois rencontres.

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L’unité défensive des Sharks de San Jose a dégringolé au dernier rang !



Il est vraiment incroyable de constater qu’en ce samedi, 19 novembre 2011, l’unité spéciale des Sharks de San Jose, se retrouve au dernier rang de la LNH, derrière celle des misérables Maple Leafs de Toronto !

En effet, la formation dirigée par Todd McLellan a concédé un total de 15 buts en 56 infériorités numériques, une piètre efficacité de 73,21 %, au 30e et dernier rang du circuit, derrière les Leafs, dont la moyenne est de présente un rendement de 74,29%, ayant concédé 18 buts en 70 infériorités.

Cette dégringolade a débuté l’an dernier, car en 2009–2010, les Sharks avaient terminé au 5e rang de la LNH, affichant un rendement de 85,02 % (49 buts concédés en 327 infériorités), mais n’avaient pu faire mieux qu’une efficacité de 79,56% (57 buts concédés en 274 infériorités), au 24e rang du circuit, lors de la saison 2010–2011.

C’est à domicile que le problème est évident, car les Sharks ont concédé neuf buts en seulement 31 infériorités numériques, une efficacité de 70,97% (au dernier rang), comparativement à un rendement de 76,00% (27e place) à l’étranger, où elle a concédé six buts en 25 infériorités.

On sait que de 2007–2008 à 2009–2010, les Maple Leafs avaient terminé au dernier rang à ce chapitre et au 27e rang l’an dernier.

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Les Red Wings de Detroit en arrachent à l’étranger



En ce début de saison, les Red Wings de Detroit, qui sont très irréguliers, en arrachent beaucoup à l’étranger.

En effet, après avoir remporté ses deux premiers matchs sur les patinoires adverses, la formation de Mike Babcock vient de subir pas moins de cinq défaites d’affilée à l’extérieur, elle qui a été surclassée 19 à 5, au chapitre des buts marqués lors de cette période, n’ayant marqué que deux buts à forces égales, car trois des cinq filets ont été réussis en avantage numérique.

Les Red Wings devront trouver un moyen de revenir rapidement sur le chemin du succès, car d’ici le 10 janvier prochain, pas moins de 17 de leurs 25 prochains matchs auront lieu à l’extérieur.

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