Alfredsson mérite plus de crédit
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 17:26 lundi, 25 oct. 2010. 18:48À Montréal, on a passé la semaine à parler du compagnon de trio idéal qui pourrait compléter Scott Gomez et Brian Gionta. Pendant ce temps à Ottawa, le grand Daniel Alfredsson a écrit une autre page d’histoire en devant le premier joueur des Sénateurs à atteindre le prestigieux plateau des 1,000 points en carrière.
Ce qui est dommage, c’est que cet exploit est pratiquement passé inaperçu dans la sphère de la LNH. Rick Rypien a fait les manchettes pendant trois jours. Quelques lignes pour souligner le fait d’armes du capitaine des Sénateurs. Bizarre notre façon de traiter la nouvelle parfois!
Samedi matin, avant l’affrontement contre le Canadien, bien entendu, Alfredsson a été pris d’assaut par les quelques représentants des médias de Montréal et tous ceux d’Ottawa qui n’étaient pas à Buffalo vendredi soir. Fidèle à son image et à sa personnalité, il a expliqué qu’il a surtout savouré la victoire contre les Sabres que son millième point était en quelque sorte la cerise sur le sundae. Mais 1,000 points en 1,009 parties, faut le faire! Il est devenu seulement le 70e joueur de l’histoire à accéder à ces deux illustres plateaux.
Me semble qu’un exploit comme ça mérite d’être souligné. Surtout qu’en plus, Alfredsson est le capitaine des Sénateurs depuis octobre 99. C’est donc dire qu’il amorce sa onzième saison avec un «C» sur son chandail, la plus longue séquence du genre dans la LNH. À cette époque ou le sentiment d’appartenance et la loyauté sont loin dans la liste des priorités, il fait partie de ces joueurs d’exception comme Martin Brodeur, Niklas Lidstrom ou Jarome Iginla qui succèdent à la génération des Joe Sakic et Steve Yzerman.
Dans d’autres marchés plus importants, on aurait certainement souligné ses 1,000 points avec panache et envergure mais samedi soir, les Sénateurs ont sobrement annoncé l’exploit de leur capitaine pendant la première pause commerciale. Les partisans des Canadiens étant très nombreux à la Place Banque Scotia, Alfie a eut droit à une ovation debout, mais rien d’extraordinaire. Il aurait mérité beaucoup mieux…à Ottawa, comme à travers la ligue.