Après avoir passé 16 saisons dans l’uniforme du Canadien de Montréal, Andrei Markov s’adapte bien dans les couleurs de l’AK Bars de Kazan dans la KHL. Même s’il a traversé un océan, le défenseur est tout de même au courant de ce qui se passe dans son ancienne organisation.

En 21 matchs depuis le début de la saison dans la KHL, l’athlète de 38 ans a amassé quatre buts et 10 mentions d’aide. Alors que son équipe occupe le premier rang de son association, Markov dit bien s’adapter au style de jeu de la KHL.

« C'est pas mal, notre équipe est plutôt bonne, a déclaré Markov lors d’un entretien avec notre collaborateur Pierre Lebrun pour Athlétique. Évidemment, il y a de grandes différences entre la KHL et la LNH, notamment le système, le rythme du jeu, la surface de jeu… Il y a des choses qui sont différentes. Mais ce sont des choses que je connais, j'ai grandi ici. Je n'ai pas à me plaindre, tout va bien. »

Même s’il porte son attention sur sa nouvelle aventure, les nouvelles et textos en provenance de l’Amérique l’ont mis au courant du début de saison du Canadien.

« Vous savez, j'ai passé plusieurs années là-bas et j'ai encore beaucoup d'amis à Montréal, a souligné Markov. De temps en temps, je reçois des textos. J'ai parlé à quelques-uns d'entre eux. C'est difficile pour les partisans, pour l'équipe aussi, et évidemment c'est difficile pour les joueurs de connaître un début de saison comme celui-là.

Le défenseur s’est bien gardé de livrer des commentaires à Pierre LeBrun sur le déroulement des négociations contractuelles qui ont éventuellement mené à son départ pour la KHL. Il ne souhaite tout simplement pas devenir une distraction.

« En fait, je ne veux pas parler de ça, surtout dans le contexte actuel. Si on ouvre cette porte-là, ce sera encore plus difficile pour eux, alors je ne veux pas avancer des explications pour l'instant », a dit Markov.

En évoluant dans la KHL, Markov peut aspirer à une participation aux Jeux olympiques l’hiver prochain. Le principal intéressé apprécierait l’expérience, mais il ne sait pas quelle approche prônera le comité de sélection.