Antoine Vermette amènera la coupe Stanley à Saint-Agapit le 25 juillet
LNH jeudi, 2 juil. 2015. 09:22 samedi, 14 déc. 2024. 10:13MONTRÉAL - La région de Québec, précisément la municipalité de Saint-Agapit, dans le comté de Lotbinière, accueillera de la visite rare le 25 juillet : la coupe Stanley, dans toute sa splendeur!
Cette journée-là, les amateurs de hockey pourront célébrer la conquête du précieux trophée avec le héros de la place, Antoine Vermette.
Le joueur de centre a réalisé son rêve de soulever la coupe à bout de bras, le 15 juin, dans l'uniforme des Blackhawks de Chicago.
Vermette a hâte de souffler un peu et de partager son bonheur avec les gens de son patelin, à l'occasion de sa journée avec la coupe, lui qui vient de vivre le mois le plus frénétique sur le plan personnel avec sa participation à la finale de la LNH, le triomphe des Blackhawks, les festivités, la naissance de sa deuxième fille et son retour en Arizona.
« C'est fou raide, ça n'arrête pas », soupire-t-il au bout du fil, quelques heures après avoir paraphé mercredi une entente de deux saisons avec les Coyotes, au coût de 7,5 millions $ US.
« C'est tellement intense que tu en viens à te perdre là-dedans. J'essaie par moments de refaire le fil des événements pour me l'incruster dans la tête parce qu'il y a des bouts de flou, avoue-t-il. Ç'a été toute une expérience! »
Bon karma
À lire également
Vermette a grandement apprécié d'être entouré de ses proches pendant tout ce temps. Au cours de la dernière semaine de la finale, il a été engagé dans une véritable course contre la montre au moment où son épouse était sur le point d'accoucher. Il dit qu'il aurait eu un cas de conscience si la série avait atteint la limite parce que la date prévue d'accouchement était celle de la septième rencontre, à Tampa.
Même si sa conjointe lui avait donné le feu vert pour aller jusqu'au bout de son rêve professionnel, Vermette dit qu'il aurait difficilement composé avec la situation. Mais la nature a bien fait les choses, et bébé Emilia a patienté jusqu'au lendemain du défilé avant de se pointer le bout du nez.
« Tout est arrivé au bon moment et je n'ai heureusement pas eu à prendre de décision. »
Défilé mémorable
Le défilé des champions à Chicago restera longtemps gravé dans sa mémoire.
« Des coéquipiers m'avaient parlé de la frénésie de la parade et de l'engouement des partisans. C'était malade, vraiment impressionnant. C'est une expérience que je vais chérir pendant toute ma vie, soutient-il. De voir cette mer de monde, avec toute l'énergie qui se dégageait, tout ce bruit, c'était quelque chose d'incroyable. »
Trois jours auparavant, sur la patinoire du United Center, Vermette avait été le troisième joueur de l'équipe à recevoir la coupe Stanley après le capitaine Jonathan Toews et le vétéran défenseur Kimmo Timonen, qui en était à son chant du cygne en carrière.
« Ç'a été une belle marque de respect de la part des gars. J'étais en retrait et je n'ai pas tout de suite réalisé ce qui se passait. Ce sont des coéquipiers qui m'ont poussé pour que j'aille chercher la coupe, relate-t-il. Ç'a été spécial. J'avais souvent visualisé le moment, et je me voyais soulever la coupe devant ma famille et mes amis présents. Le premier réflexe que j'ai eu a été de me diriger vers la section qu'ils occupaient dans les gradins. »
Attitude championne
Le patineur âgé de 32 ans peut s'enorgueillir de l'apport appréciable qu'il a apporté dans la conquête des Blackhawks, avec trois buts gagnants, incluant deux uniquement en finale. Cela, malgré qu'il n'était pas dans les bonnes grâces de l'entraîneur Joel Quenneville.
« C'était différent comme relation (avec l'entraîneur), se borne-t-il à dire. Je ne pouvais pas être heureux, et c'est normal. Mais j'ai décidé que je tirerais le meilleur de la situation en adoptant une attitude positive et de bonnes habitudes de travail. Je me suis dis que je montrerais ma détermination et toute ma force de caractère, et que j'essaierais de faire ma marque. Au final, mes efforts ont été récompensés et ça me fait un velours additionnel de savoir que j'ai contribué à la victoire », conclut-il bien humblement.