Un aperçu de la division Pacifique
LNH lundi, 17 sept. 2018. 08:00 mercredi, 11 déc. 2024. 18:38Avec le début des camps d'entraînement, le RDS.ca vous offre un portrait des différentes divisions en relevant les principales transactions et signatures survenues pour chacune des équipes.
Portrait des autres divisions : Centrale | Métropolitaine (19 septembre) | Atlantique (20 septembre)
Fiche en 2017-2018 : 51-24-7 (1er dans la division)
Ajouts notables : Max Pacioretty et Paul Stastny
Départs notables : James Neal, Tomas Tatar, David Perron, Brendan Leipsic et Jason Garrison
Dire que les Golden Knights de Vegas ont été une équipe Cendrillon serait un euphémisme. George McPhee et son groupe ont pris la planète hockey par surprise, non seulement en remportant le titre de division, mais également en s’inclinant en cinq matchs contre les Capitals de Washington en finale de la Coupe Stanley. Difficile de demander un plus beau scénario comme baptême de feu dans la LNH.
Si les attentes étaient à toute fin pratique inexistantes lors de cette première campagne, qu’en est-il cette saison? Il est vrai que Vegas a perdu quelques morceaux au cours de l’été avec James Neal qui a pris la direction de Calgary et David Perron qui s’en est retourné en terrain connu à St. Louis, mais Vegas avait quelques atouts dans sa manche.
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Les Golden Knights et le Canadien ont montré qu’il n’y avait pas d’heure pour transiger alors que dans la nuit du 9 au 10 septembre, les Knights ont mis la main sur le capitaine du Tricolore Max Pacioretty. En retour, Marc Bergevin obtient l’attaquant Tomas Tatar, l’espoir Nick Suzuki et un choix de deuxième ronde. Le retour de cet échange pour le Canadien sera analysé plus en détails dans le texte sur la division Atlantique qui paraîtra sous peu. Pour le moment, Vegas ajoute à sa formation un marqueur naturel. L’athlète de 29 ans écoulera la dernière année d’un contrat qui lui rapportera 4,5 millions $ et il s’est empressé de signer une prolongation de quatre saisons qui lui permettra de toucher 28 millions $. Peu importe l’opinion sur Pacioretty, ce dernier est en mesure de trouver le fond du filet avec régularité. Avant une dernière campagne de seulement 17 buts, Pacioretty a enregistré quatre saisons consécutives d’au moins 30 filets. Ce dernier remplacera au final James Neal aux côté de William Karlsson ou de l’autre acquisition majeure des Knights au cours de l’été, Paul Stastny.
Le Canadien de 32 ans est passé des Blues aux Jets de Winnipeg au cours de la dernière campagne. S’il a obtenu 13 points en 19 matchs avec sa nouvelle équipe au cours du calendrier, il a poursuivi sur la même veine en éliminatoires avec une récolte de 15 points en 17 rencontres.
Karlsson et Jonathan Marchessault seront encore une fois au centre des succès de cette organisation. Si Karlsson a fait écarquiller bien des yeux en dépassant son plus au total de points par 53 au cours de la dernière campagne, Marchessault a prouvé que sa saison précédente n’était pas le fruit du hasard. Même s’il n’a pas atteint le plateau des 30 buts avec Vegas, le Québécois aussi a amélioré sa marque personnelle pour les points avec une récolte de 75.
Avec l’absence de Nate Schmidt pour 20 matchs en raison d’une violation de la politique antidopage, et malgré une brigade défensive qui s’est bien tirée d’affaire l’an dernier, Vegas espèrera sans nul doute que Marc-André Fleury pourra être épargné par les blessures la saison prochaine. Celui qui a été limité à 46 matchs en raison d’une commotion cérébrale en début de saison a tout de même signé 29 victoires et a présenté une moyenne de buts alloués de 2,24 et un taux d’efficacité de .927.
Les Golden Knights peuvent dire qu’ils ont le jeu pour s’illustrer cette saison, même s’il paraît beaucoup demander de répéter leurs exploits de la première campagne. Cette fois, ils seront attendus de pied ferme à travers la ligue et le bluff ne sera plus une option.
Fiche en 2017-2018 : 44-25-13 (2e dans la division)
Ajouts notables : Brian Gibbons, Carter Rowney et Andrej Sustr
Départs notables : J.T. Brown, Antoine Vermette, François Beauchemin, Kevin Bieksa, Sami Vatanen et Reto Berra
Restent-ils suffisamment de plumes aux Ducks pour connaître une autre bonne saison et un meilleur parcours en éliminatoires? Après avoir été balayés en quatre matchs par les Sharks de San Jose au premier tour des séries au printemps dernier, c’est à se demander combien de temps il reste à la formation d’Anaheim avant que la fenêtre ne se ferme définitivement.
Il devient de plus en plus difficile pour Ryan Getzlaf et Corey Perry de voler en avant de la procession. Alors que le capitaine a livré la marchandise avec 61 points en 56 matchs l’an dernier, Perry bat de l’aile depuis quelques saisons. Celui qui est connu pour trouver le fond du filet avec régularité n’a fait scintiller la lumière rouge qu’à 17 occasions en 71 matchs. Il vient d’aligner coup sur coup des campagnes de 19 et 17 buts. Sa plus récente production représente son plus bas total depuis qu’il en avait inscrit 15 lors de la campagne 2012-2013 (demi-année en raison du lockout).
Même si on vous parle de Getzlaf et Perry, le meilleur marqueur la saison dernière pour la formation californienne aura été Rickard Rakell. L’attaquant de 25 ans a atteint le plateau des 30 buts pour une deuxième saison consécutive. Jamais deux sans trois dit-on? Les Ducks risquent fort d’avoir besoin de cette contribution offensive.
Un élément fiable demeure la ligne bleue. Menée par Cam Fowler, la brigade défensive peut tenir en échec les meilleurs joueurs adverses. À sa quatrième saison dans le circuit Bettman, Josh Manson a su se démarquer sur le plan offensif avec 30 mentions d’aide.
Un autre joueur qui est en constante progression est le gardien John Gibson. Ce dernier voudra prouver aux dirigeants qu’ils ont eu raison de lui offrir un pacte de six ans d’une valeur de 51,2 millions $. L’Américain a conclu la dernière campagne avec 31 victoires et un taux d’efficacité de .926, deux sommets personnels depuis qu’il s’est joint de manière permanente à la LNH.
Si les Canards peuvent éviter les blessures, ils seront encore une fois redoutables dans la Pacifique.
Fiche en 2017-2018 : 45-27-10 (3e dans la division)
Ajouts notables : Erik Karlsson
Départs notables : Mikkel Boedker, Ryan Carpenter, Eric Fehr, Jannik Hansen, Joel Ward et Paul Martin
Alors que la récolte estivale s'annonçait tranquille pour les Sharks de San Jose, Doug Wilson a porté un grand coup avant l'ouverture des camps alors qu'il a obtenu les services du défenseur Erik Karlsson. Le directeur général s'est assuré d'ajouter l'un des meilleurs défenseurs de la Ligue tout en affectant très peu son effectif présent. Le double récipiendaire du trophée Norris s'ajoute donc à une brigade défensive qui comptait déjà sur l'un des défenseurs les plus dangereux sur le plan offensif en Brent Burns. Soudainement, les Sharks comptent dans leur rang le deuxième et le cinquième défenseur au chapitre des points lors de la dernière saison. Les deux défenseurs ont enregistré un total combiné de 433 points au cours des trois dernières saisons. Il est déjà possible de plaindre les unités de désavantage numérique des équipes adverses si elles doivent retrouver sur deux vagues différentes Karlsson et Burns ou encore les affronter en même temps. Un beau casse-tête pour l'entraîneur des Sharks Peter DeBoer. À ces deux défenseurs, s'ajoutent Marc-Édouard Vlasic qui est reconnu pour son travail dans la zone défensive. La formation californienne bénéficie maintenant de l'un des meilleurs top-3 non seulement de la division, mais de la Ligue.
Cette transaction vient très certainement mettre un baume après s'être retrouvé le bec à l'eau dans le derby John Tavares. Sans cet ajout au centre, les Sharks ont donc opté pour un visage familier ou une barbe familière dans le cas présent en octroyant une fois de plus un contrat d’une saison à Joe Thornton. Privés de ses services lors des dernières séries éliminatoires en raison d’une blessure à un genou, les Sharks espèrent un retour en santé de l’attaquant de 39 ans. Malgré son âge, Jumbo Joe ne semblait pas éprouver de difficultés à noircir la feuille de pointage. Avant sa blessure, Thornton avait amassé 36 points en 47 rencontres.
Logan Couture vient tout juste de connaître sa meilleure campagne en terme de buts avec un total de 34. Même son de cloche du côté de l’attaquant de 24 ans Tomas Hertl qui en a pour sa part comptabilisé 22.
Après avoir baissé pavillon au deuxième tour des éliminatoires devant les Golden Knights, les Sharks viennent d'émettre un fort énoncé en vue de leurs aspirations pour la prochaine saison. Les Sharks ont senti qu'une opportunité se présentait et avec Karlsson dans leurs rangs, ils inscrivent leur nom sur la courte liste des prétendants à la Coupe Stanley en ce début de saison.
Fiche en 2017-2018 : 45-29-8 (4e dans la division)
Ajouts notables : Ilya Kovalchuk
Départs notables : Marian Gaborik, Brooks Laich, Torrey Mitchell, Tobias Rieder, Christian Folin et Darcy Kuemper
Le retour de l’enfant prodigue en Amérique du Nord s’est finalement concrétisé. Après quelques années de spéculation, le Russe Ilya Kovalchuk a traversé l’Atlantique pour renouer avec le circuit Bettman après un exil de cinq saisons. L’athlète de 35 ans a opté pour la côte Ouest alors qu’il a accepté un pacte de trois saisons qui lui rapportera annuellement 6,25 millions $ avec les Kings. La formation californienne était à la recherche d’un marqueur naturel depuis un certain moment comme en ont fait foi les nombreuses rumeurs de transaction impliquant le Canadien au sujet de Max Pacioretty. Que ce soit dans la LNH ou la KHL, Kovalchuk n’a eu aucune difficulté à trouver le fond du filet. Celui qui compte neuf saisons de plus de 30 buts dans le circuit Bettman, dont deux de 52, n’a pas ralenti avec le SKA de St Pétersbourgh. L’ancien premier choix des Thrashers d’Atlanta a d’ailleurs conclu la dernière campagne avec une récolte de 31 buts et 32 mentions d’aide en 53 matchs. Pourra-t-il trouver le fond du filet aussi régulièrement avec sa nouvelle formation? Les Kings vont à tout de moins lui donner les outils pour y parvenir.
Anze Kopitar a été le meneur de son équipe à ce chapitre la saison dernière avec 35 buts. Il a également ajouté 57 mentions d’aide à son compteur pour terminer la campagne avec une priorité de 31 points sur son coéquipier Dustin Brown au deuxième rang des Kings. Limité à 27 matchs en raison d’une blessure, Jeff Carter s’est tout de même illustré une fois sur la glace avec 22 points. Nul doute que l’arrivée de Kovalchuk fera le plus grand bien à ces deux joueurs qui pourront partager le poids de la production offensive qui pesait sur leurs épaules.
N’ayant pas perdu de gros morceaux lors de la saison-morte, les Kings peuvent donc aspirer à un meilleur résultat que celui de figurer parmi les équipes repêchées. Avec une brigade défensive menée par Drew Doughty et un fort tenu par Jonathan Quick dans le demi-cercle, ces derniers peuvent avoir un œil sur le trône dans la division.
Fiche en 2017-2018 : 37-35-10 (5e dans la division)
Ajouts notables : James Neal, Noah Hanifin et Elias Lindholm
Départs notables : Dougie Hamilton, Troy Brouwer, Micheal Ferland, Tanner Glass, Nick Shore, Matt Stajan, Chris Stewart, Kris Versteeg, Matt Bartkowski et Eddie Lack
Brad Treliving n’avait pas l’intention de demeurer les bras croisés en espérant que les choses s’arrangent d’elles-mêmes un beau matin. Il a pris des risques et parmi les équipes s’étant améliorées au cours de l’été, il faut inclure les Flames de Calgary.
Le directeur général a tout d’abord porté un grand coup en échangeant le défenseur Dougie Hamilton aux Hurricanes de la Caroline en compagnie de Micheal Ferland notamment. Il a mis la main en retour sur le défenseur de 21 ans Noah Hanifin et sur l’attaquant Elias Lindholm. Treliving s’est d’ailleurs empressé de parapher des ententes à long terme avec ses nouvelles acquisitions.
Déjà à sa troisième saison dans le circuit Bettman, Hanifin a amassé 32 points avec la formation de Raleigh. Lindholm a pour sa part terminé la campagne avec 16 buts et 28 mentions d’aide en 81 matchs.
Il est vrai que les Flames perdent leur meilleur pointeur à la ligne bleue en Hamilton, mais la brigade défensive des Flames étaient déjà suffisamment bien nantie que c’est un pari qui peut en valoir la chandelle. Hanifin sera épaulé notamment par Mark Giordano et T.J. Brodie en plus de Travis Hamonic.
Le punch offensif ne faisait pas de doute du côté de la formation canadienne avec en tête de liste Johnny Gaudreau et Sean Monahan. Les deux fers de lance de cette attaque auront à leur côté un atout de taille afin qu’ils gonflent leurs statistiques personnelles.
Le joueur autonome James Neal a choisi Calgary comme prochaine destination après avoir passé la dernière campagne avec les Golden Knights de Vegas. Celui qui a été jusqu’en finale de la Coupe Stanley au cours des deux dernières campagnes connaît la recette pour remplir le filet adverse. L’ailier de 31 ans a atteint le plateau des 20 buts à chacune de ses 10 premières saisons dans le circuit Bettman. Il sera donc une cible de choix pour Gaudreau et/ou Monahan afin de porter le coup de grâce autour du filet.
Ces trois acquisitions ne garantissent pas un retour en séries pour les hommes du nouvel entraîneur, Bill Peters, mais il ne suffit parfois que d’une étincelle pour que le tout s’enflamme.
Fiche en 2017-2018 : 36-40-6 (6e dans la division)
Ajouts notables : Kyle Brodziak, Tobias Rieder et Jakub Jerabek
Départs notables : Michael Cammalleri, Mark Letestu, Brandon Davidson, et Laurent Brossoit
Parmi les véritables déceptions au cours de la dernière année dans la LNH, les Oilers d’Edmonton se retrouvent parmi les premiers de classe ou les derniers c’est selon. Après avoir terminé au deuxième rang de la division Pacifique il y a deux ans avec une récolte de 103 points, ils ont amassé 25 points de moins la saison dernière pour le 12e rang au classement.
Pourtant, les insuccès des Oilers ne sont pas attribuables à leur meneur Connor McDavid. Le capitaine a une fois de plus collectionné les points à un rythme effréné, si bien qu’il a dominé ses homologues à travers le circuit à ce chapitre avec un impressionnant total de 108 points. Disons tout de même qu’il est difficile de remettre en question la somme annuelle de 12, 5 millions $ qu’il touchera à compter de cette année, et ce jusqu’à la fin de la saison 2025-2026.
Avec l’entrée en vigueur de ce contrat sur la masse salariale de l’équipe, Peter Chiarelli doit plus que jamais être habile en jonglerie lorsque vient le temps d’accorder des contrats. C’est sans doute pourquoi les signatures ont été plus rares au cours de l’été, contrairement à leur voisin à Calgary.
Les Oilers ont ainsi ajouté l’ancien des Blues de St. Louis Kyle Brodziak et Tobias Rieder qui a passé la dernière année avec les Kings de Los Angeles et les Coyotes de l’Arizona. L’ancien du Canadien Jakub Jerabek a également décroché un contrat avec la formation canadienne. Celui qui a gagné la Coupe Stanley avec les Capitals de Washington a signé une entente d’un an à 1 million $.
L’idée n’est pas de jeter la pierre à Cam Talbot et qu’il serve de bouc émissaire pour les récents insuccès des Oilers, mais ce dernier devra se rapprocher des chiffres qu’il a enregistré il y a deux ans et non ceux de la dernière campagne si les Oilers veulent renouer avec la danse du printemps. Après avoir signé 42 victoires tout en présentant une moyenne de buts alloués de 2,39 et un taux d’efficacité de .919, le cerbère canadien a enchaîné avec une saison de 31 victoires, une moyenne de buts alloués de 3,02 et un taux d’efficacité de .908.
Est-ce que la dernière saison n’était qu’une erreur de parcours ou l’anomalie était la campagne d’il y a deux saisons. McDavid et sa bande ont la réponse entre leurs mains.
Fiche en 2017-2018 : 31-40-11 (7e dans la division)
Ajouts notables : Jay Beagle et Antoine Roussel
Départs notables : Daniel Sedin, Henrik Sedin, Alexander Burmistrov, Michael Chaput, Jussi Jokinen et Thomas Vanek
C’est le début d’une nouvelle ère à Vancouver. Les jumeaux Henrik et Daniel Sedin ont mis un terme à leur carrière après 15 saisons au sein de l’organisation canadienne. C’est véritablement une page d’histoire qui se tourne alors que les deux joueurs ont uni leurs efforts pour 2111 points au cours de leur passage avec les Canucks.
C’est donc à la nouvelle garde d’écrire ce tout nouveau chapitre de la concession. Si Bo Horvat montrait déjà des signes encourageants depuis le début de sa carrière, il a inscrit 44 points l’an dernier même s’il a été limité à 64 matchs, les partisans peuvent rêver avec leur nouvelle coqueluche Brock Boeser. Ce dernier aurait encore plus renforcé sa candidature pour le trophée Calder n’eût été sa blessure qui a mis fin à sa saison après 62 matchs. Boeser aura tout de même enregistré 29 buts et 26 mentions d’aide au cours de cette séquence. Il faudra voir comment l’athlète de 21 ans pourra remplir le filet sans la contribution des jumeaux Sedin. Quoi qu’il en soit, les gardiens adverses savent qu’ils ne doivent pas cligner des yeux lorsque la rondelle est sur la palette de l’Américain.
Les partisans des Canucks pourraient aussi avoir à l’œil lors du camp d’entraînement le centre Elias Pettersson. Le Suédois a été repêché au cinquième rang en 2017 par les Canucks et il a connu sa part de succès la saison dernière dans la Ligue suédoise. Le centre de 19 ans a amassé 24 buts et 32 mentions d’aide en 44 points.
Pour entourer ses jeunes, la direction a décidé de se tourner vers des vétérans sur le marché des joueurs autonomes. Les Canucks ont ainsi accordé des contrats identiques de quatre ans et 12 millions à Jay Beagle et Antoine Roussel. Beagle vient tout juste de remporter la Coupe Stanley avec les Capitals de Washington. Il a surtout fait sentir sa présence en séries éliminatoires avec une récolte de huit points en 23 parties. De son côté, Roussel change d’air après avoir passé les six premières campagnes de sa carrière avec les Stars de Dallas. Il n’est cependant jamais parvenu à dépasser le cap des 30 points depuis son arrivée dans le circuit Bettman. Il vient cependant de conclure sa troisième campagne d’affilée avec un ratio positif au chapitre du différentiel.
Alors même s’il serait surprenant de voir les Canucks connaître une ascension fulgurante dès cette saison au classement, les éléments se mettent tranquillement en place pour qu’un avenir prometteur de profile à l’horizon.
Fiche en 2017-2018 : 29-41-12 (8e dans la division)
Ajouts notables : Alex Galchenyuk et Michael Grabner
Départs notables : Max Domi, Anthony Duclair, Jordan Martinook, Tobias Rieder, Zac Rinaldo, Luke Schenn et Louis Domingue
À l’aile ou au centre, à l’aile ou au centre? Le débat sera maintenant à plus de 4000 kilomètres de Montréal et les problèmes de centre numéro un dans la métropole devraient moins souvent arriver jusqu’aux oreilles d’Alex Galchenyuk.
C’est donc un nouveau départ pour le choix de première ronde du Tricolore en 2012 à la suite de la transaction qui a fait prendre le chemin inverse à Max Domi. Après avoir inscrit 30 buts lors de la campagne 2015-2016, l’attaquant de 24 ans n’a pas été en mesure de faire scintiller la lumière rouge à 20 occasions lors de chacune des deux précédentes saisons.
Le directeur général des Coyotes John Chayka et l’entraîneur-chef Rick Tocchet sont prêts à offrir une autre chance au centre à celui qui n’a jamais été en mesure de s’imposer à ce poste à Montréal. Il reste à voir si Galchenyuk saura mettre fin à sa traversée du désert en Arizona.
Galchenyuk n’est pas la seule pièce à avoir rejoint les rangs des Coyotes alors que Michael Grabner a paraphé une entente de trois saisons au cours de l’été. Celui qui touchera en moyenne 3,35 millions $ par année a conclu la dernière campagne avec les Devils du New Jersey, mais il n’a pas rempli les attentes placées en lui avec seulement cinq points en 21 matchs de saison régulière. Auparavant avec les Rangers, il avait obtenu 31 points, dont 25 buts, en 59 rencontres. Il retrouvera son ancien coéquipier des Blueshirts Derek Stepan du côté de l’Arizona.
Même avec l’ajout de Galchenyuk et Grabner, la tâche s’annonce colossale pour les Coyotes afin de remonter la pente. Ces derniers ont croupi dans les bas-fonds du classement dans l’Ouest avec une maigre récolte de 70 points.
Devant le peu d’éléments positifs à se mettre sous la dent en Arizona, Clayton Keller s’est illustré à sa saison recrue. En 82 rencontres, Keller a amassé 23 buts et 42 mentions d’aide alors qu’il a pris part à tous les matchs des siens. Le meilleur marqueur de son équipe cherchera à éviter la guigne de la deuxième année. S’il n’y parvient pas, la saison risque d’être encore longue pour les Coyotes.