B. Geoffrion fait sa niche à Nashville
Hockey mardi, 5 avr. 2011. 13:37 mercredi, 11 déc. 2024. 13:26
NASHVILLE, États-Unis - Blake Geoffrion est mieux connu pour avoir remporté le trophée Hobey-Baker alors qu'il était à l'Université du Wisconsin et pour être le premier joueur de quatrième génération à atteindre la LNH. Le petit-fils de Bernard «Boom Boom» Geoffrion est aussi le premier natif du Tennessee à atteindre le circuit Bettman.
Geoffrion est très fier de son héritage familial. C'est pourquoi il porte le 5, comme l'a fait son grand-père. Mais la seule histoire qui l'intéresse présentement, c'est celle qu'il est en train d'écrire sur la glace pour les Predators de Nashville, l'équipe qu'il a encouragée en grandissant.
«Absolument, je suis très content d'être ici, a dit Geoffrion après son entraînement de lundi. Maintenant que je suis ici, je dois tirer le meilleur de cette chance qui m'est offerte afin de prouver que j'ai ma place dans la LNH à temps plein.»
L'attaquant que l'on surnomme «Boomer» connaît un bon départ.
Geoffrion a marqué six buts et ajouté deux aides à ses 17 premiers matchs dans la LNH, aidant par le fait même les Preds à se tailler une place en séries pour la sixième fois en sept ans. Il a notamment réussi un tour du chapeau le 20 mars dernier, contre les Sabres de Buffalo alors que son père, Danny, était dans les estrades.
C'est le genre de performances que l'on attend de votre part quand vous êtes l'arrière-petit-fils de Howie Morenz, qui a fait partie des premiers intronisés au Temple de la renommée du hockey, en 1945.
Son grand-père a inventé le lancer frappé et est devenu le deuxième joueur de l'histoire du circuit à marquer 50 buts en une saison. Ses deux ancêtres ont aidé le Canadien de Montréal à remporter neuf coupes Stanley.
Son père a aussi disputé une saison avec les Nordiques de Québec de l'Association mondiale, avant de jouer trois ans dans la LNH, à Montréal et Winnipeg.
Mais c'est également le genre d'héritage qui peut imposer trop de pression.
Le père du défenseur des Preds Ryan Suter, Bob, a remporté une médaille d'or avec l'équipe nationale américaine aux Jeux d'hiver de 1980, tandis qu'un de ses oncles a remporté une médaille d'argent. Suter dit que Geoffrion sait ce qu'il veut et qu'il n'a pas besoin de conseils pour gérer cette pression de jouer avec un patronyme connu.
«Si vous tentez de vous comparez à eux et tentez de jouer comme eux, alors vous ne connaîtrez pas beaucoup de succès, parce que c'est tout ce que vous tenterez de faire. Vous ne bâtissez pas votre confiance, a indiqué Suter. Alors je crois que le but est de faire son propre nom et de jouer pour soi.»
L'entraîneur-chef des Predators, Barry Trotz, n'a pas parlé de son arbre généalogique avec Blake.
«Tout ce que je lui ai dit, c'est que de jouer des matchs dans la LNH ne fait pas une carrière. Il est ici pour se bâtir une carrière et il est le seul à pouvoir le faire. Moi, je ne peux pas le faire pour lui. Son jeu, sa préparation, sa concentration, son désir de se sacrifier détermineront s'il aura une carrière ou s'il aura disputé quelques matchs dans la ligue.»
Les Predators ont repêché Geoffrion au deuxième tour du repêchage de 2006 avec la 56e sélection. Il est allé dans le Wisconsin et a remporté le Hobey-Baker, remis au meilleur joueur du circuit universitaire américain, l'an dernier. Les Preds l'ont mis sous contrat en juin et ont annoncé l'entente dans la bibliothéque de l'école primaire qu'a fréquentée Geoffrion.
L'attaquant de 6 pi 1po, 192 lbs, a amorcé la saison dans la Ligue américaine, à Milwaukee. Il a remporté le titre de joueur de la semaine lors de deux semaines consécutives, le premier à réussir l'exploit depuis Jim Carey.
Il a été rappelé le 26 février et a marqué son premier but à son troisième match. Trotz attribue ses succès à sa volonté de se tenir près du filet adverse.
«C'est très important au hockey. Si vous regardez sa carrière universitaire, (...) je dirais que 75 pour cent de ses buts ont été marqués de l'enclave ou à proximité du filet. C'est comme ça que vous marquerez aussi dans cette ligue.»
De jouer chez lui n'ajoute pas de pression supplémentaire, lui qui est vu comme le talent local qui pourrait attiser l'intérêt des amateurs. Sa mère s'occupe de toutes les demandes de billets et il éteint son portable les jours de matchs. Jusqu'ici, on ne le reconnaît pas, sauf les jours de matchs, quand il porte un complet et qu'il est à proximité de l'aréna.
Et il aime bien que son surnom ait également des racines familiales. Le «Boom Boom» de son grand-père est devenu «Boomie» ou «Boom» pour son père.
«Alors je prends 'Boomer'. C'est plutôt 'cool'», conclut-il.
Geoffrion est très fier de son héritage familial. C'est pourquoi il porte le 5, comme l'a fait son grand-père. Mais la seule histoire qui l'intéresse présentement, c'est celle qu'il est en train d'écrire sur la glace pour les Predators de Nashville, l'équipe qu'il a encouragée en grandissant.
«Absolument, je suis très content d'être ici, a dit Geoffrion après son entraînement de lundi. Maintenant que je suis ici, je dois tirer le meilleur de cette chance qui m'est offerte afin de prouver que j'ai ma place dans la LNH à temps plein.»
L'attaquant que l'on surnomme «Boomer» connaît un bon départ.
Geoffrion a marqué six buts et ajouté deux aides à ses 17 premiers matchs dans la LNH, aidant par le fait même les Preds à se tailler une place en séries pour la sixième fois en sept ans. Il a notamment réussi un tour du chapeau le 20 mars dernier, contre les Sabres de Buffalo alors que son père, Danny, était dans les estrades.
C'est le genre de performances que l'on attend de votre part quand vous êtes l'arrière-petit-fils de Howie Morenz, qui a fait partie des premiers intronisés au Temple de la renommée du hockey, en 1945.
Son grand-père a inventé le lancer frappé et est devenu le deuxième joueur de l'histoire du circuit à marquer 50 buts en une saison. Ses deux ancêtres ont aidé le Canadien de Montréal à remporter neuf coupes Stanley.
Son père a aussi disputé une saison avec les Nordiques de Québec de l'Association mondiale, avant de jouer trois ans dans la LNH, à Montréal et Winnipeg.
Mais c'est également le genre d'héritage qui peut imposer trop de pression.
Le père du défenseur des Preds Ryan Suter, Bob, a remporté une médaille d'or avec l'équipe nationale américaine aux Jeux d'hiver de 1980, tandis qu'un de ses oncles a remporté une médaille d'argent. Suter dit que Geoffrion sait ce qu'il veut et qu'il n'a pas besoin de conseils pour gérer cette pression de jouer avec un patronyme connu.
«Si vous tentez de vous comparez à eux et tentez de jouer comme eux, alors vous ne connaîtrez pas beaucoup de succès, parce que c'est tout ce que vous tenterez de faire. Vous ne bâtissez pas votre confiance, a indiqué Suter. Alors je crois que le but est de faire son propre nom et de jouer pour soi.»
L'entraîneur-chef des Predators, Barry Trotz, n'a pas parlé de son arbre généalogique avec Blake.
«Tout ce que je lui ai dit, c'est que de jouer des matchs dans la LNH ne fait pas une carrière. Il est ici pour se bâtir une carrière et il est le seul à pouvoir le faire. Moi, je ne peux pas le faire pour lui. Son jeu, sa préparation, sa concentration, son désir de se sacrifier détermineront s'il aura une carrière ou s'il aura disputé quelques matchs dans la ligue.»
Les Predators ont repêché Geoffrion au deuxième tour du repêchage de 2006 avec la 56e sélection. Il est allé dans le Wisconsin et a remporté le Hobey-Baker, remis au meilleur joueur du circuit universitaire américain, l'an dernier. Les Preds l'ont mis sous contrat en juin et ont annoncé l'entente dans la bibliothéque de l'école primaire qu'a fréquentée Geoffrion.
L'attaquant de 6 pi 1po, 192 lbs, a amorcé la saison dans la Ligue américaine, à Milwaukee. Il a remporté le titre de joueur de la semaine lors de deux semaines consécutives, le premier à réussir l'exploit depuis Jim Carey.
Il a été rappelé le 26 février et a marqué son premier but à son troisième match. Trotz attribue ses succès à sa volonté de se tenir près du filet adverse.
«C'est très important au hockey. Si vous regardez sa carrière universitaire, (...) je dirais que 75 pour cent de ses buts ont été marqués de l'enclave ou à proximité du filet. C'est comme ça que vous marquerez aussi dans cette ligue.»
De jouer chez lui n'ajoute pas de pression supplémentaire, lui qui est vu comme le talent local qui pourrait attiser l'intérêt des amateurs. Sa mère s'occupe de toutes les demandes de billets et il éteint son portable les jours de matchs. Jusqu'ici, on ne le reconnaît pas, sauf les jours de matchs, quand il porte un complet et qu'il est à proximité de l'aréna.
Et il aime bien que son surnom ait également des racines familiales. Le «Boom Boom» de son grand-père est devenu «Boomie» ou «Boom» pour son père.
«Alors je prends 'Boomer'. C'est plutôt 'cool'», conclut-il.