Bergeron sait aussi se battre
Hockey dimanche, 19 avr. 2009. 00:22 vendredi, 13 déc. 2024. 11:47
BOSTON - Par Francis Paquin - Après avoir préparé le but inscrit par son coéquipier Chuck Kobasew en fin de première période, le Québécois Patrice Bergeron a surpris la galerie en laissant tomber les gants devant Josh Gorges à mi-chemin en troisième.
Bergeron, qui ne s'était pas battu depuis la saison 2004-05 alors qu'il portait les couleurs du club-école des Bruins dans la Ligue américaine de hockey, a passé le K.-O. à Gorges en lui assénant cinq puissants directs de la main gauche.
« Il n'a pas accepté la mise en échec que je lui ai donnée et il m'a ensuite lancé une invitation que je ne pouvais pas refuser », a expliqué l'athlète originaire de L'Ancienne-Lorette. « Je n'ai vraiment pas pris le temps de réfléchir. »
« J'ai appris qu'il était gaucher », a lancé à la blague l'entraîneur-chef des Bruins Claude Julien. « Dans le fond, je pense qu'il ne le savait pas lui-même qu'il était gaucher! »
Plusieurs personnes ont cependant retenu leur souffle lorsque Bergeron a décidé d'en venir aux coups avec Gorges, le Québécois ayant été victime d'une sévère commotion cérébrale qui lui avait fait rater la quasi-totalité de la saison 2007-08.
« Je ne pense plus à cela », a avoué Bergeron. « Je suis très à l'aise et en parfaite santé. »
Les Montréalais intimidants
Même s'ils ont pris les devants 2-0 dans la série les opposant au Tricolore, certains joueurs des Bruins appréhendent le troisième match qui sera disputé lundi au Centre Bell.
« Ce ne sera pas facile, car nous savons que les partisans auront leur mot à dire », a indiqué l'ancien du CH Michael Ryder, qui a marqué un but et récolté une passe ce soir. « Nous devrons être bien concentrés afin de ne pas nous éloigner de notre plan de match. »
« La foule est extrêmement bruyante et ce pourrait être facile de perdre la tête », a ajouté Bergeron.
Julien ne partage toutefois pas leur avis, étant convaincu qu'ils ont beaucoup appris de leur expérience de l'année dernière.
« Des gars comme Milan Lucic et David Krejci en étaient à leurs premières séries éliminatoires et ils ont été intimidés », a dit l'ancien pilote du Canadien. « Mais nous avions par la suite été en mesure de gagner la cinquième rencontre qui avait été présentée à Montréal. »
« Nous sommes maintenant beaucoup mieux outillés pour faire face à cela. »
Bergeron, qui ne s'était pas battu depuis la saison 2004-05 alors qu'il portait les couleurs du club-école des Bruins dans la Ligue américaine de hockey, a passé le K.-O. à Gorges en lui assénant cinq puissants directs de la main gauche.
« Il n'a pas accepté la mise en échec que je lui ai donnée et il m'a ensuite lancé une invitation que je ne pouvais pas refuser », a expliqué l'athlète originaire de L'Ancienne-Lorette. « Je n'ai vraiment pas pris le temps de réfléchir. »
« J'ai appris qu'il était gaucher », a lancé à la blague l'entraîneur-chef des Bruins Claude Julien. « Dans le fond, je pense qu'il ne le savait pas lui-même qu'il était gaucher! »
Plusieurs personnes ont cependant retenu leur souffle lorsque Bergeron a décidé d'en venir aux coups avec Gorges, le Québécois ayant été victime d'une sévère commotion cérébrale qui lui avait fait rater la quasi-totalité de la saison 2007-08.
« Je ne pense plus à cela », a avoué Bergeron. « Je suis très à l'aise et en parfaite santé. »
Les Montréalais intimidants
Même s'ils ont pris les devants 2-0 dans la série les opposant au Tricolore, certains joueurs des Bruins appréhendent le troisième match qui sera disputé lundi au Centre Bell.
« Ce ne sera pas facile, car nous savons que les partisans auront leur mot à dire », a indiqué l'ancien du CH Michael Ryder, qui a marqué un but et récolté une passe ce soir. « Nous devrons être bien concentrés afin de ne pas nous éloigner de notre plan de match. »
« La foule est extrêmement bruyante et ce pourrait être facile de perdre la tête », a ajouté Bergeron.
Julien ne partage toutefois pas leur avis, étant convaincu qu'ils ont beaucoup appris de leur expérience de l'année dernière.
« Des gars comme Milan Lucic et David Krejci en étaient à leurs premières séries éliminatoires et ils ont été intimidés », a dit l'ancien pilote du Canadien. « Mais nous avions par la suite été en mesure de gagner la cinquième rencontre qui avait été présentée à Montréal. »
« Nous sommes maintenant beaucoup mieux outillés pour faire face à cela. »