Comme j’ai eu le plaisir de le faire à chaque année, mes amis, je me permettrai de partager quelques réflexions lors des jours de relâche de la finale de la Coupe Stanley 2013. Voici celles qui me passent par l’esprit, sans prétention, à la veille du 2e match de la série Boston-Chicago. Bienvenue dans mon univers…

Un magnifique premier match

Nous avions tous le même sentiment à l’issue du premier match de la finale de la Coupe Stanley : le hockey de la LNH venait de s’offrir une merveilleuse vitrine, qui devrait servir de référence pour l’avenir du sport et du circuit. Ce fut un match intense et dur, mais très axé sur la rapidité, la créativité et l’immense talent des athlètes sur la patinoire. Aucun débordement, aucun geste antisportif, tout simplement une compétition de très haut niveau entre les meilleurs joueurs de la profession, et ce, pendant près six périodes! Une merveilleuse démonstration de la performance individuelle au service de la cause commune. Même Gary Bettman m’a passé la remarque, de lui-même, au 2e entracte. Si le commissaire a aimé, peut-être y a-t-il espoir après tout que la LNH trouve la façon d’imposer les balises pour s’assurer de présenter d’aussi bons spectacles plus souvent?

Le United Center vibre

De tous les amphithéâtres de la Ligue nationale de hockey, le United Center est l’un de mes préférés. Il fut l’un des premiers nouveaux édifices à être construit, mais il a gardé un aspect immaculé au fil des ans, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Plus que tout, on y retrouve encore la même ambiance électrisante qui existait autrefois au vieux Chicago Stadium. Lorsque les Blackhawks ont amorcé leur remontée mercredi, l’édifice vibrait de façon unique. Mais comme s’il avait fallu ajouter un artifice à la scène, un orage d’une violence inouïe a frappé Chicago pendant que le match se déroulait et à un certain moment, la foudre a fait littéralement vibrer l’édifice! Nos collègues de la production, dans l’unité mobile de RDS située à l’extérieur de l’aréna, ont très bien ressenti le choc eux aussi. Vraiment ahurissant comme situation! Chicago n’est pas que la ville des vents, après tout!

Des êtres humains avant tout

Depuis quelques années, la couverture de la finale m’offre une occasion unique, lors de la grande journée média, qui précède la première rencontre. Au cours de celle-ci, joueurs et entraîneurs se rendent disponibles pour les médias et les diffuseurs officiels afin de livrer leurs états d’âme et de répondre à diverses questions. Dans notre studio, plus d’une douzaine d’entre eux ont défilé à tour de rôle lundi dernier et à la fin des entrevues, j’en suis encore venu à la même conclusion. Les joueurs de la LNH sont certainement parmi les athlètes professionnels les plus gentils, les plus disponibles et les plus généreux auprès de nous et donc, en bout de ligne, auprès de vous les amateurs. Il est facile pour les partisans d’aimer ses favoris et de détester les rivaux, c’est tout naturel. Mais lorsqu’on se détache de ce cadre, on découvre des êtres humains qui possèdent pour la plupart de fort belles qualités. Je souhaiterais que vous puissiez assister avec nous à cette journée vraiment spéciale, une fois par année.

Merveilleux Wrigley Field

Il y a quelques années, j’avais été émerveillé par ma première visite à Fenway Park, à Boston. Mais jeudi, l’émerveillement ne fut pas moindre en allant assister au match entre les Reds de Cincinnati et les Cubs de Chicago, dans les « bleachers » du Wrigley Field. Dès que notre taxi s’est approché du stade, on a pu sentir toute la tradition qui entoure ce vénérable monument ainsi que la place immense qu’occupent les Cubs dans cette ville magnifique. Le vieux tableau indicateur, l’orgue, l’hymne américain par Wayne Messmer, le « Take me out to the ball game » de la 7e manche (chanté hier par notre collègue et ex-joueur Ed Olczyk), le gazon naturel, la convivialité des spectateurs dans cette tribune, bref, ce fut une expérience magique. Sans compter l’occasion pour nous, de l’équipe de hockey de RDS, de nous retrouver dans un contexte différent que celui du travail. Merci à Marc Denis, Renaud Lavoie, Martin Brière, Christian Leduc, Michel Lebel et Stéphane Faucher pour votre belle compagnie.

À dimanche mes amis.