Brad Marchand critique le Canadien
Hockey mardi, 8 mars 2011. 15:19 mercredi, 11 déc. 2024. 04:26
MONTRÉAL - Brad Marchand affirme qu'il ne détestait pas s'acquitter de la tâche d'agitateur quand il évoluait dans la LHJMQ. Le jeune attaquant des Bruins de Boston dit s'être assagi depuis son arrivée dans la LNH, du moins sur la glace. Parce qu'à l'extérieur, il ne recule pas devant une controverse.
Mardi matin, quelques heures avant le premier affrontement Canadien-Bruins post 9 février, le patineur natif de Halifax n'y est pas allé avec le dos de la cueillère, en qualifiant les joueurs du Canadien de maîtres dans l'art d'effectuer des plongeons et de donner des coups sournois.
«C'est exactement ce qu'ils font, a-t-il déclaré, en ne mâchant pas ses mots. Ils sont forts en gueule dans le feu de l'action, et dès qu'on les met en échec, ils se laissent choir sur la glace. Ils ne sont pas très solides sur patins. Ils donnent des coups derrière le jeu, et ils réagissent comme s'ils n'avaient rien fait dès qu'on leur réplique. Ils sont comme ça, et ils sont pas mal efficaces.»
Marchand n'est pas le seul joueur des Bruins qui pensent de la sorte. Plus tôt cette saison, le joueur de centre David Krejci avait tenu des propos désobligeants, à la suite du gain de 4-3 du Tricolore au Centre Bell, le 16 décembre.
«Ces petits joueurs, ils sont comme ça. Ils portent les coudes élevés, et c'est dur pour les arbitres de tout voir, avait dit l'attaquant tchèque. Je n'apprécie pas leur façon de faire, et je n'ai pas apprécié quand je suis la cible. C'est la raison pour laquelle j'ai réagi de la sorte.»
Krejci avait laissé tomber les gants devant Michael Cammalleri, dans un combat de poids coq.
Marchand en a remis, mardi, en disant que c'est difficile pour une équipe imposante et robuste comme les Bruins de ne pas céder à la frustration.
«Le Canadien n'aime pas se faire bardasser, et c'est la raison pour laquelle la foire a éclaté lors du dernier match à Boston. C'est ce qui arrive quand vous voulez jouer à ce jeu.»
Marchand a goûté à la médecine P.K. Subban, le 16 décembre, en encaissant une percutante mise en échec en entrée de territoire du Canadien. Le 9 février, Subban a tenté le coup de nouveau, sans succès. Marchand et Subban sont de bons amis, ayant remporté la médaille d'or aux Mondiaux juniors au sein d'Équipe Canada.
«Il m'a pincé d'aplomb et il a réessayé lors du dernier match. S'il veut continuer d'essayer de me sortir du jeu, il devra s'attendre à une riposte à un moment donné», a conclu l'attaquant âgé de 22 ans.
Le retour des «Big Bad Bruins»
Les Bruins cultivent de nouveau l'image d'équipe intimidante, même si on ne peut pas les qualifier d'équipe imposante physiquement. On dit que le Canadien est une «petite équipe». Or mardi, le CH misait sur une formation de joueurs qui mesuraient en moyenne six pieds pour un poids de 202 livres. Les joueurs des Bruins mesuraient en moyenne six pieds un pouce et pesaient 201 livres.
Mais les Bruins ont dans leurs rangs quelques joueurs qui n'ont pas froid aux yeux. C'est d'ailleurs une des équipes les plus punies de la ligue, avec 14,3 minutes de pénalités par match. Marchand et Krejci, qui ne sont pas des colosses eux-mêmes, savent qu'ils peuvent compter sur Milan Lucic, à titre d'exemple, en cas de problème.
«Ouais, je n'ai rien contre. Vous pouvez nous surnommer les 'Big Bad Bruins' comme dans le temps», a lancé Lucic, fier comme un paon, quand on lui a posé la question.
«Nous avons beaucoup de joueurs qui peuvent se porter à la défense de coéquipiers et nous avons montré plusieurs fois que nous pouvions nous serrer les coudes.
«C'est important que nous jouions avec beaucoup d'intensité, a-t-il repris. Nous sommes une meilleure équipe quand nous le faisons.»
Mardi matin, quelques heures avant le premier affrontement Canadien-Bruins post 9 février, le patineur natif de Halifax n'y est pas allé avec le dos de la cueillère, en qualifiant les joueurs du Canadien de maîtres dans l'art d'effectuer des plongeons et de donner des coups sournois.
«C'est exactement ce qu'ils font, a-t-il déclaré, en ne mâchant pas ses mots. Ils sont forts en gueule dans le feu de l'action, et dès qu'on les met en échec, ils se laissent choir sur la glace. Ils ne sont pas très solides sur patins. Ils donnent des coups derrière le jeu, et ils réagissent comme s'ils n'avaient rien fait dès qu'on leur réplique. Ils sont comme ça, et ils sont pas mal efficaces.»
Marchand n'est pas le seul joueur des Bruins qui pensent de la sorte. Plus tôt cette saison, le joueur de centre David Krejci avait tenu des propos désobligeants, à la suite du gain de 4-3 du Tricolore au Centre Bell, le 16 décembre.
«Ces petits joueurs, ils sont comme ça. Ils portent les coudes élevés, et c'est dur pour les arbitres de tout voir, avait dit l'attaquant tchèque. Je n'apprécie pas leur façon de faire, et je n'ai pas apprécié quand je suis la cible. C'est la raison pour laquelle j'ai réagi de la sorte.»
Krejci avait laissé tomber les gants devant Michael Cammalleri, dans un combat de poids coq.
Marchand en a remis, mardi, en disant que c'est difficile pour une équipe imposante et robuste comme les Bruins de ne pas céder à la frustration.
«Le Canadien n'aime pas se faire bardasser, et c'est la raison pour laquelle la foire a éclaté lors du dernier match à Boston. C'est ce qui arrive quand vous voulez jouer à ce jeu.»
Marchand a goûté à la médecine P.K. Subban, le 16 décembre, en encaissant une percutante mise en échec en entrée de territoire du Canadien. Le 9 février, Subban a tenté le coup de nouveau, sans succès. Marchand et Subban sont de bons amis, ayant remporté la médaille d'or aux Mondiaux juniors au sein d'Équipe Canada.
«Il m'a pincé d'aplomb et il a réessayé lors du dernier match. S'il veut continuer d'essayer de me sortir du jeu, il devra s'attendre à une riposte à un moment donné», a conclu l'attaquant âgé de 22 ans.
Le retour des «Big Bad Bruins»
Les Bruins cultivent de nouveau l'image d'équipe intimidante, même si on ne peut pas les qualifier d'équipe imposante physiquement. On dit que le Canadien est une «petite équipe». Or mardi, le CH misait sur une formation de joueurs qui mesuraient en moyenne six pieds pour un poids de 202 livres. Les joueurs des Bruins mesuraient en moyenne six pieds un pouce et pesaient 201 livres.
Mais les Bruins ont dans leurs rangs quelques joueurs qui n'ont pas froid aux yeux. C'est d'ailleurs une des équipes les plus punies de la ligue, avec 14,3 minutes de pénalités par match. Marchand et Krejci, qui ne sont pas des colosses eux-mêmes, savent qu'ils peuvent compter sur Milan Lucic, à titre d'exemple, en cas de problème.
«Ouais, je n'ai rien contre. Vous pouvez nous surnommer les 'Big Bad Bruins' comme dans le temps», a lancé Lucic, fier comme un paon, quand on lui a posé la question.
«Nous avons beaucoup de joueurs qui peuvent se porter à la défense de coéquipiers et nous avons montré plusieurs fois que nous pouvions nous serrer les coudes.
«C'est important que nous jouions avec beaucoup d'intensité, a-t-il repris. Nous sommes une meilleure équipe quand nous le faisons.»