Brière est confiant
Buffalo Sabres lundi, 29 mai 2006. 17:23 mercredi, 11 déc. 2024. 09:55
BUFFALO (AP) - Les Sabres de Buffalo n'en sont pas à un défi près cette saison, et Daniel Brière est confiant que ses coéquipiers et lui vont en relever un autre, mardi.
L'entraîneur Lindy Ruff, lui, a hâte de voir comment les nombreux jeunes éléments de l'équipe vont réagir face à la situation sans lendemain à laquelle ils feront face.
Devant leurs partisans au HSBC Arena, les Sabres vont tenter d'étirer à la limite la finale de l'Association Est les opposant aux Hurricanes de la Caroline.
"On ne baissera pas les bras, on ne l'a jamais fait cette saison, a martelé Brière, lundi. On a surmonté plusieurs obstacles en cours de route. C'est la raison pour laquelle on a confiance en nos moyens. On y croit réellement, surtout à la suite de la solide performance qu'on a livrée dans le cinquième match."
Les joueurs se sont refaits un moral au lendemain de la défaite crève-coeur de 4-3 encaissée en Caroline, dimanche. L'ailier Jean-Pierre Dumont, qui se trouvait au banc des pénalités au moment où Cory Stillman a marqué en prolongation, avait la mine fort basse.
"J.-P. a très à coeur les succès de l'équipe et il est affecté par la tournure des événements, a relaté Brière. Il n'a pas à accepter le blâme de la défaite. La pénalité qu'il a écopée était quelque peu tirée par les cheveux. Je lui ai dit que les arbitres auraient pu en signaler une vingtaine semblable dans le match.
"On lui a dit au cours de notre réunion d'équipe de ne pas s'en faire avec ça. Je peux vous assurer que J.-P. va être gonflé à bloc mardi."
Le gardien Ryan Miller a ajouté que tout le monde avait pardonné à Dumont.
"Il n'a pas à se sentir mal, a mentionné l'Américain. C'est arrivé, et on ne peut rien y faire. Personne ne lui en veut. C'est l'attitude qu'on a adoptée, comme groupe, tout au long de la saison."
Les Sabres vont grandement miser sur une bonne performance à l'attaque des vétérans Dumont et Brière afin d'éviter de se retrouver en vacances.
Brière, qui avait pris les choses en main dans le troisième match, a admis que le trio de la "French Connection des années 2000" que Dumont et lui ont complété avec Jason Pominville, dimanche, n'avait pas été à la hauteur.
"Il se peut que notre trio ne réussisse pas de but à chacun des matchs, mais il doit au moins se tirer d'affaire en défense quand c'est le cas, a-t-il souligné. Dimanche, on a été sur la glace pour deux des buts des Hurricanes, et c'est décevant."
Cela dit, le Gatinois a répété qu'il ne sert à rien de s'attarder sur la défaite de dimanche, qu'on doit plutôt aller de l'avant.
"Plusieurs personnes estiment que nous sommes cuits. Je leur réponds que nous n'avons pas encore dit notre dernier mot", a lancé le co-capitaine, en réfutant la suggestion d'un journaliste de promettre la victoire dans le sixième match, comme l'avait fait Mark Messier en finale d'association en 1994.
"Ce que je peux vous dire cependant, a répondu Brière, c'est que nous allons tout donner. Tout est possible, d'autant qu'on va jouer devant nos bruyants partisans. L'atmosphère va être électrique dans l'amphithéâtre, et on va se nourrir de cette énergie."
Miller a fait remarquer que les Sabres sont capables de gagner deux matchs de suite, comme viennent de le faire les Hurricanes.
"Chaque chose en son temps. On doit d'abord l'emporter chez nous. On n'a pas à gagner les deux matchs demain. Après, on verra."
Tout en soulignant l'importance que la foule pourrait jouer mardi, Ruff a relevé que le principal trait de caractère du groupe de joueurs qu'il dirige, c'est qu'ils ne craignent rien.
"C'était palpable encore aujourd'hui. Les gars étaient évidemment déçus dimanche soir, mais ils sont déjà prêts à se retrousser les manches.
"Comme entraîneur, j'ai hâte de voir comment les jeunes vont réagir face à la pression de gagner à tout prix. Ce sera une première expérience pour plusieurs d'entre eux. Vont-ils jouer sur le bout des orteils ou sur les talons. Ma tâche consiste à les faire jouer sur le bout des orteils", a-t-il conclu.
L'entraîneur Lindy Ruff, lui, a hâte de voir comment les nombreux jeunes éléments de l'équipe vont réagir face à la situation sans lendemain à laquelle ils feront face.
Devant leurs partisans au HSBC Arena, les Sabres vont tenter d'étirer à la limite la finale de l'Association Est les opposant aux Hurricanes de la Caroline.
"On ne baissera pas les bras, on ne l'a jamais fait cette saison, a martelé Brière, lundi. On a surmonté plusieurs obstacles en cours de route. C'est la raison pour laquelle on a confiance en nos moyens. On y croit réellement, surtout à la suite de la solide performance qu'on a livrée dans le cinquième match."
Les joueurs se sont refaits un moral au lendemain de la défaite crève-coeur de 4-3 encaissée en Caroline, dimanche. L'ailier Jean-Pierre Dumont, qui se trouvait au banc des pénalités au moment où Cory Stillman a marqué en prolongation, avait la mine fort basse.
"J.-P. a très à coeur les succès de l'équipe et il est affecté par la tournure des événements, a relaté Brière. Il n'a pas à accepter le blâme de la défaite. La pénalité qu'il a écopée était quelque peu tirée par les cheveux. Je lui ai dit que les arbitres auraient pu en signaler une vingtaine semblable dans le match.
"On lui a dit au cours de notre réunion d'équipe de ne pas s'en faire avec ça. Je peux vous assurer que J.-P. va être gonflé à bloc mardi."
Le gardien Ryan Miller a ajouté que tout le monde avait pardonné à Dumont.
"Il n'a pas à se sentir mal, a mentionné l'Américain. C'est arrivé, et on ne peut rien y faire. Personne ne lui en veut. C'est l'attitude qu'on a adoptée, comme groupe, tout au long de la saison."
Les Sabres vont grandement miser sur une bonne performance à l'attaque des vétérans Dumont et Brière afin d'éviter de se retrouver en vacances.
Brière, qui avait pris les choses en main dans le troisième match, a admis que le trio de la "French Connection des années 2000" que Dumont et lui ont complété avec Jason Pominville, dimanche, n'avait pas été à la hauteur.
"Il se peut que notre trio ne réussisse pas de but à chacun des matchs, mais il doit au moins se tirer d'affaire en défense quand c'est le cas, a-t-il souligné. Dimanche, on a été sur la glace pour deux des buts des Hurricanes, et c'est décevant."
Cela dit, le Gatinois a répété qu'il ne sert à rien de s'attarder sur la défaite de dimanche, qu'on doit plutôt aller de l'avant.
"Plusieurs personnes estiment que nous sommes cuits. Je leur réponds que nous n'avons pas encore dit notre dernier mot", a lancé le co-capitaine, en réfutant la suggestion d'un journaliste de promettre la victoire dans le sixième match, comme l'avait fait Mark Messier en finale d'association en 1994.
"Ce que je peux vous dire cependant, a répondu Brière, c'est que nous allons tout donner. Tout est possible, d'autant qu'on va jouer devant nos bruyants partisans. L'atmosphère va être électrique dans l'amphithéâtre, et on va se nourrir de cette énergie."
Miller a fait remarquer que les Sabres sont capables de gagner deux matchs de suite, comme viennent de le faire les Hurricanes.
"Chaque chose en son temps. On doit d'abord l'emporter chez nous. On n'a pas à gagner les deux matchs demain. Après, on verra."
Tout en soulignant l'importance que la foule pourrait jouer mardi, Ruff a relevé que le principal trait de caractère du groupe de joueurs qu'il dirige, c'est qu'ils ne craignent rien.
"C'était palpable encore aujourd'hui. Les gars étaient évidemment déçus dimanche soir, mais ils sont déjà prêts à se retrousser les manches.
"Comme entraîneur, j'ai hâte de voir comment les jeunes vont réagir face à la pression de gagner à tout prix. Ce sera une première expérience pour plusieurs d'entre eux. Vont-ils jouer sur le bout des orteils ou sur les talons. Ma tâche consiste à les faire jouer sur le bout des orteils", a-t-il conclu.