Ça passe ou ça casse pour A. Vigneault
Hockey lundi, 8 nov. 2010. 16:56 vendredi, 13 déc. 2024. 18:03
MONTRÉAL - C'est une saison de vérité pour les Canucks de Vancouver. L'entraîneur Alain Vigneault estime que c'en est une cruciale pour lui. Il a même le sentiment de jouer son avenir à la barre de l'équipe.
«Je suis à ma cinquième saison à Vancouver et l'équipe a atteint sa maturité, a-t-il affirmé, lundi, après la séance d'entraînement des Canucks au Centre Bell. J'ai eu mon mot à dire dans l'engagement pour une longue période de rouages importants comme les jumeaux Sedin (Henrik et Daniel), Roberto Luongo et Ryan Kesler.
«J'ai le sentiment que j'ai intérêt à avoir du succès cette saison parce que ça pourrait effectivement passer ou casser pour moi», a-t-il renchéri.
Il n'a en tout cas rien à craindre dans le moment. Les Canucks connaissent un excellent début de saison. Ils viennent de remporter leurs six derniers matchs et ils occupent le premier rang de la section Nord-Ouest. Ils étaient troisièmes dans l'Ouest, avant le duel entre les Coyotes de Phoenix et les Red Wings de Detroit.
«Nous sommes assurément une meilleure équipe que la saison dernière», a argué Alexandre Burrows.
Le fougueux attaquant québécois vient de reprendre du service aux côtés des jumeaux Sedin, après avoir été opéré à une épaule au terme des dernières séries éliminatoires.
«Nous sommes affamés, a-t-il repris, en précisant qu'on a encore sur le coeur l'élimination face aux Blackhawks de Chicago, les éventuels champions de la Coupe Stanley, le printemps dernier.
«Nous sommes plus expérimentés et nous avons le sentiment que le moment de réaliser de grandes choses est arrivée pour nous.»
Le gardien Roberto Luongo a corroboré l'analyse de son coéquipier.
«C'est la meilleure formation depuis que je suis chez les Canucks. On avait une très bonne équipe, la saison dernière, mais il nous manquait des morceaux. Nous sommes allés chercher ces morceaux justement en vue des séries. Ça fonctionne jusqu'à maintenant, mais il nous reste beaucoup de pain sur la planche.»
Vigneault sent effectivement ses troupiers plus affairés cette saison, après avoir connu des éliminations hatives en séries au cours des dernières années.
Les éléments qu'on a acquis durant la morte saison ont tôt fait de se mettre en évidence. Manny Malhotra (10 points) et Raffi Torres (neuf points) apportent une contribution inespérée, comme membres du troisième trio en compagnie de Jannik Jensen. Malhotra est un des meneurs de la LNH au chapitre de l'efficacité sur les mises en jeu, tandis que Torres a été choisi la première étoile de la dernière semaine d'activités.
Les Canucks pourraient saluer, dès mardi, le retour au jeu d'un autre nouveau venu, le défenseur Dan Hamhuis, qui a été laissé de côté dans les deux derniers matchs après avoir soigné une blessure pendant trois semaines.
Une 300e dans la mire
Mardi, Vigneault va tenter de savourer sa 300e victoire dans la LNH contre son ancienne équipe.
«J'ai dirigé un peu plus de 600 matchs...», a souligné Vigneault, qui n'accorde pas une importance démesurée à ce plateau.
L'entraîneur québécois apprécie simplement la chance qu'il a d'être entraîneur dans la LNH.
«Je sais combien il est difficile d'en avoir un poste. Il n'y en a que 30 de disponible. Quand vous en avez un, vous essayez de le garder le plus longtemps possible.
«Quand vous êtes congédié, a-t-il continué, les gens de votre entourage vous disent que ça ne sera pas long avant que vous obteniez un autre poste. Je peux vous dire qu'il y a d'excellents entraîneurs qui sont à la recherche d'un emploi. Des entraîneurs qui ont eu du succès, qui n'attendent qu'on les contacte et qui n'ont même pas de retours d'appel.»
Vigneault sait de quoi il parle pour avoir dû patienter pendant six ans avant de revenir dans la LNH, à la suite de son congédiement chez le Canadien.
«J'en étais rendu à me demander si je finirais par ravoir une autre chance.»
Les propos de Vigneault, qui est âgé de 49 ans, apportent du réconfort à l'endroit d'entraîneurs en attente comme Bob Hartley et Michel Therrien.
«Ce ne sont que deux noms. Il y a d'autres excellents candidats, c'est épouvantable. Et je ne parle pas uniquement de ceux qui sont sans emploi actuellement. Il y en a une tonne dans la Ligue américaine et dans le hockey junior. Je surveille ce qui se passe dans la LHJMQ. La qualité des entraîneurs est exceptionnelle. Ils ont tous la capacité de diriger dans la Ligue nationale», a conclu Vigneault.
«Je suis à ma cinquième saison à Vancouver et l'équipe a atteint sa maturité, a-t-il affirmé, lundi, après la séance d'entraînement des Canucks au Centre Bell. J'ai eu mon mot à dire dans l'engagement pour une longue période de rouages importants comme les jumeaux Sedin (Henrik et Daniel), Roberto Luongo et Ryan Kesler.
«J'ai le sentiment que j'ai intérêt à avoir du succès cette saison parce que ça pourrait effectivement passer ou casser pour moi», a-t-il renchéri.
Il n'a en tout cas rien à craindre dans le moment. Les Canucks connaissent un excellent début de saison. Ils viennent de remporter leurs six derniers matchs et ils occupent le premier rang de la section Nord-Ouest. Ils étaient troisièmes dans l'Ouest, avant le duel entre les Coyotes de Phoenix et les Red Wings de Detroit.
«Nous sommes assurément une meilleure équipe que la saison dernière», a argué Alexandre Burrows.
Le fougueux attaquant québécois vient de reprendre du service aux côtés des jumeaux Sedin, après avoir été opéré à une épaule au terme des dernières séries éliminatoires.
«Nous sommes affamés, a-t-il repris, en précisant qu'on a encore sur le coeur l'élimination face aux Blackhawks de Chicago, les éventuels champions de la Coupe Stanley, le printemps dernier.
«Nous sommes plus expérimentés et nous avons le sentiment que le moment de réaliser de grandes choses est arrivée pour nous.»
Le gardien Roberto Luongo a corroboré l'analyse de son coéquipier.
«C'est la meilleure formation depuis que je suis chez les Canucks. On avait une très bonne équipe, la saison dernière, mais il nous manquait des morceaux. Nous sommes allés chercher ces morceaux justement en vue des séries. Ça fonctionne jusqu'à maintenant, mais il nous reste beaucoup de pain sur la planche.»
Vigneault sent effectivement ses troupiers plus affairés cette saison, après avoir connu des éliminations hatives en séries au cours des dernières années.
Les éléments qu'on a acquis durant la morte saison ont tôt fait de se mettre en évidence. Manny Malhotra (10 points) et Raffi Torres (neuf points) apportent une contribution inespérée, comme membres du troisième trio en compagnie de Jannik Jensen. Malhotra est un des meneurs de la LNH au chapitre de l'efficacité sur les mises en jeu, tandis que Torres a été choisi la première étoile de la dernière semaine d'activités.
Les Canucks pourraient saluer, dès mardi, le retour au jeu d'un autre nouveau venu, le défenseur Dan Hamhuis, qui a été laissé de côté dans les deux derniers matchs après avoir soigné une blessure pendant trois semaines.
Une 300e dans la mire
Mardi, Vigneault va tenter de savourer sa 300e victoire dans la LNH contre son ancienne équipe.
«J'ai dirigé un peu plus de 600 matchs...», a souligné Vigneault, qui n'accorde pas une importance démesurée à ce plateau.
L'entraîneur québécois apprécie simplement la chance qu'il a d'être entraîneur dans la LNH.
«Je sais combien il est difficile d'en avoir un poste. Il n'y en a que 30 de disponible. Quand vous en avez un, vous essayez de le garder le plus longtemps possible.
«Quand vous êtes congédié, a-t-il continué, les gens de votre entourage vous disent que ça ne sera pas long avant que vous obteniez un autre poste. Je peux vous dire qu'il y a d'excellents entraîneurs qui sont à la recherche d'un emploi. Des entraîneurs qui ont eu du succès, qui n'attendent qu'on les contacte et qui n'ont même pas de retours d'appel.»
Vigneault sait de quoi il parle pour avoir dû patienter pendant six ans avant de revenir dans la LNH, à la suite de son congédiement chez le Canadien.
«J'en étais rendu à me demander si je finirais par ravoir une autre chance.»
Les propos de Vigneault, qui est âgé de 49 ans, apportent du réconfort à l'endroit d'entraîneurs en attente comme Bob Hartley et Michel Therrien.
«Ce ne sont que deux noms. Il y a d'autres excellents candidats, c'est épouvantable. Et je ne parle pas uniquement de ceux qui sont sans emploi actuellement. Il y en a une tonne dans la Ligue américaine et dans le hockey junior. Je surveille ce qui se passe dans la LHJMQ. La qualité des entraîneurs est exceptionnelle. Ils ont tous la capacité de diriger dans la Ligue nationale», a conclu Vigneault.