Même si les Flyers ont perdu les deux premiers matchs de la finale de la coupe Stanley à Chicago, il n'y a pas de trace de panique présentement dans le vestiaire de l'équipe.

Après tout, les hommes de Peter Laviolette ont fait bonne figure jusqu'à maintenant contre les Blackhawks. Leurs deux défaites se sont soldées par la marge d'un seul but et à Philadelphie, on croit qu'avec un peu de chance les Flyers pourraient facilement avoir gagné un match, sinon deux, en Illinois.

"Pas du tout, a répondu Simon Gagné en faisant la moue quand on lui a demandé si son équipe était en proie au découragement à la veille de la troisième rencontre de la série. Tout le monde va penser que c'est gros, 0-2, mais des équipes ont déjà remonté pareil déficit dans le passé."

"On savait qu'ils avaient beaucoup de profondeur et ils ont obtenu la contribution de tout le monde dans les deux premiers matchs, constate le capitaine Mike Richards. Ça nous rappelle la série contre Boston. On a fait beaucoup de bonnes choses, mais on se retrouve quand même 0-2. Ce n'est pas le temps de se décourager ou de changer notre façon de jouer. Si on continue de la même façon, les résultats suivront."

"Vous êtes probablement plusieurs à ne pas croire en nos chances, mais nous ne nous faisons pas de soucis avec ce que vous pensez, a lancé Chris Pronger, petit sourire en coin, aux journalistes. Nous pensons que nous pouvons gagner."

La plus grande source d'optimisme chez les Flyers provient du fait qu'ils disputeront leurs deux prochaines parties devant leurs partisans, à qui ils ont offert sept victoires en huit matchs depuis le début des séries.

"Ce qui est drôle, c'est que le match qu'on a perdu ici était probablement notre meilleur, dit Brière en souriant. Le Wachovia Center est certainement l'un des endroits les plus hostiles pour les équipes adverses."

"On est conscient qu'on a connu beaucoup de succès dans notre building depuis le début des séries. On sait que nos partisans seront derrière nous. Ce sera le match le plus important de l'année pour nous", anticipe Gagné.

"Les Blackhawks ont fait ce qu'ils avaient à faire en défendant leur territoire. C'est maintenant à nous de faire la même chose", simplifie Pronger.

*Avec des informations obtenues par Luc Gélinas.