Cette fois, Crosby en veut plus
Pittsburgh Penguins mardi, 8 avr. 2008. 19:58 vendredi, 13 déc. 2024. 18:49
PITTSBURGH - Sidney Crosby ne l'aurait jamais admis l'année dernière, mais à la veille d'entreprendre ses deuxièmes séries éliminatoires, la vedette des Penguins a révélé que ses jeunes coéquipiers et lui étaient bien impressionnés par le tournoi printanier.
"Les premières 10 minutes, je me suis senti comme s'ils avaient huit joueurs sur la glace, a avoué Crosby. On ne faisait que regarder, tenter de comprendre ce qui se passait. Pas eux. Ce sont eux qui contrôlaient le jeu."
Même les plus grands doivent le découvrir par eux-mêmes. Peu importe le nombre de vétérans de la trempe de Gary Roberts dont dispose une formation pour avertir ses jeunes joueurs de quelle façon ça se passe, l'émotion et l'intensité des séries de la LNH doivent être vécues afin de savoir comment s'y préparer.
"Vous pouvez regarder tant que vous voulez, mais il n'y a rien comme de le vivre pour savoir comment réagir, ajoute Crosby. Les émotions sont à fleur de peau en séries, alors le mieux vous êtes préparés, meilleur vous serez."
Le gardien Marc-André Fleury en est un autre qui a goûté à ses premières séries l'an dernier et qui, tout comme Crosby, a vu la différence.
"L'intensité - de la première seconde du premier match à la toute dernière des séries, a déclaré Fleury. Parfois, au cours de la saison, il y a des moments moins intense, si vous voyez ce que je veux dire. Mais dans les séries, c'est toujours à fond. C'était amusant de vivre cela. Vous devez vivre cela."
Les Penguins n'ont disputé que cinq rencontres éliminatoires avant d'être exclus par les Sénateurs l'année dernière. Mais ce fut suffisant pour qu'ils se rappellent à quel point c'est douloureux de se faire éliminer.
Roberts a d'ailleurs noté une différence chez ses jeunes coéquipiers, un an plus tard.
"Mentalement, je crois que nous formons une équipe plus forte que la saison dernière, seulement en raison des séries et de ce que nous avons surmonté comme épreuves pour terminer au deuxième rang de notre association."
Crosby, Fleury et Roberts font d'ailleurs partie de la liste de joueurs-clé à avoir été blessés cette saison. Mais les Penguins n'ont jamais ralenti.
"Il aurait été facile d'avoir plein d'excuses pour ne pas avoir gagné cette saison", fait remarquer Crosby.
Le centre des Penguins survolait la glace lors de l'entraînement des siens, 24 heures avant d'entreprendre le quart de finale d'association qui les oppose aux Sénateurs d'Ottawa. Tous ceux qui l'ont vu patiner mardi ne croiront pas les rumeurs qui laissent entendre qu'il est toujours ennuyé par la blessure à la cheville qui l'a tenu à l'écart du jeu pour 28 matchs, de janvier à mars.
"Je vais bien, a-t-il assuré. Je pense que les rumeurs viennent du fait qu'on m'ait laissé de côté pour le match de dimanche, contre les Flyers. Mais ce n'est pas le cas. C'était seulement pour m'accorder un peu de repos et s'assurer que j'étais prêt pour les séries. Ma cheville ne me cause aucun souci."
Voilà qui devrait ne pas faire plaisir aux Sénateurs, qui ont vu Crosby récolter cinq points (3-2) en cinq matchs éliminatoires l'année dernière, alors qu'il jouait en dépit d'une fracture à la cheville.
"Les premières 10 minutes, je me suis senti comme s'ils avaient huit joueurs sur la glace, a avoué Crosby. On ne faisait que regarder, tenter de comprendre ce qui se passait. Pas eux. Ce sont eux qui contrôlaient le jeu."
Même les plus grands doivent le découvrir par eux-mêmes. Peu importe le nombre de vétérans de la trempe de Gary Roberts dont dispose une formation pour avertir ses jeunes joueurs de quelle façon ça se passe, l'émotion et l'intensité des séries de la LNH doivent être vécues afin de savoir comment s'y préparer.
"Vous pouvez regarder tant que vous voulez, mais il n'y a rien comme de le vivre pour savoir comment réagir, ajoute Crosby. Les émotions sont à fleur de peau en séries, alors le mieux vous êtes préparés, meilleur vous serez."
Le gardien Marc-André Fleury en est un autre qui a goûté à ses premières séries l'an dernier et qui, tout comme Crosby, a vu la différence.
"L'intensité - de la première seconde du premier match à la toute dernière des séries, a déclaré Fleury. Parfois, au cours de la saison, il y a des moments moins intense, si vous voyez ce que je veux dire. Mais dans les séries, c'est toujours à fond. C'était amusant de vivre cela. Vous devez vivre cela."
Les Penguins n'ont disputé que cinq rencontres éliminatoires avant d'être exclus par les Sénateurs l'année dernière. Mais ce fut suffisant pour qu'ils se rappellent à quel point c'est douloureux de se faire éliminer.
Roberts a d'ailleurs noté une différence chez ses jeunes coéquipiers, un an plus tard.
"Mentalement, je crois que nous formons une équipe plus forte que la saison dernière, seulement en raison des séries et de ce que nous avons surmonté comme épreuves pour terminer au deuxième rang de notre association."
Crosby, Fleury et Roberts font d'ailleurs partie de la liste de joueurs-clé à avoir été blessés cette saison. Mais les Penguins n'ont jamais ralenti.
"Il aurait été facile d'avoir plein d'excuses pour ne pas avoir gagné cette saison", fait remarquer Crosby.
Le centre des Penguins survolait la glace lors de l'entraînement des siens, 24 heures avant d'entreprendre le quart de finale d'association qui les oppose aux Sénateurs d'Ottawa. Tous ceux qui l'ont vu patiner mardi ne croiront pas les rumeurs qui laissent entendre qu'il est toujours ennuyé par la blessure à la cheville qui l'a tenu à l'écart du jeu pour 28 matchs, de janvier à mars.
"Je vais bien, a-t-il assuré. Je pense que les rumeurs viennent du fait qu'on m'ait laissé de côté pour le match de dimanche, contre les Flyers. Mais ce n'est pas le cas. C'était seulement pour m'accorder un peu de repos et s'assurer que j'étais prêt pour les séries. Ma cheville ne me cause aucun souci."
Voilà qui devrait ne pas faire plaisir aux Sénateurs, qui ont vu Crosby récolter cinq points (3-2) en cinq matchs éliminatoires l'année dernière, alors qu'il jouait en dépit d'une fracture à la cheville.