Chelios est comme le bon vin
Detroit Red Wings jeudi, 24 janv. 2008. 20:29 mercredi, 11 déc. 2024. 10:46
DETROIT - Chris Chelios fêtera son 46e anniversaire de naissance et la première journée de la pause du match des étoiles, vendredi... en s'entraînant.
Il se changera les idées en faisant du vélo dans les montagnes de Santa Monica, près de sa résidence d'été, et en nageant dans le Pacifique.
Ce qui n'est pas étonnant puisque le vétéran défenseur des Red Wings de Detroit a toujours été un adepte de la forme physique. C'est ce qui explique sans doute sa longévité à titre de hockeyeur professionnel.
Chelios est devenu le deuxième joueur le plus âgé à disputer un match de la LNH, il y a deux semaines. A la blague, il a feint un malaise au dos pendant que les spectateurs réunis au Joe Louis Arena lui accordaient une ovation debout.
Sauf que celui qui en est à sa 24e saison dans la LNH est encore très loin d'être prêt à s'accorder un repos prolongé.
A titre de comparaison, signalons que le joueur actif le plus âgé dans la NFL est le botteur de 47 ans Morten Andersen, qui a joué pour les Falcons d'Atlanta la saison dernière; dans la NBA, à 41 ans, Dikembe Mutombo s'aligne avec les Rockets de Houston; et dans le baseball majeur, le plus vieux est le lanceur de 45 ans Jamie Moyer, des Phillies de Philadelphie - à moins que Julio Franco ne soit embauché par une équipe à l'approche de ses 50 ans.
Dans les annales de la LNH, seul Gordie Howe a joué à un âge plus avancé que Chelios, enfilant les patins à 52 ans avec les Whalers de Hartford durant la saison 1979-80, près d'une décennie après avoir quitté les Red Wings.
"Je sais que je suis vieux, mais je ne me sens pas vieux", a déclaré Chelios cette semaine après une séance d'entraînement, pendant que la sueur dégoulinait de son nez.
Chelios est né à Chicago le 15 janvier 1962 et il a joué contre son entraîneur actuel, Mike Babcock, quand ils étaient tous deux adolescents.
"Je devrais normalement patiner en compagnie de nos anciens joueurs et pourtant, Cheli est plus vieux que moi, a souligné Babcock, qui a un an de moins que Chelios. C'est incroyable quand on pense à tout ce qu'il a fait - remporter des coupes Stanley et des trophées Norris, en plus d'avoir été capitaine de l'équipe olympique américaine et de s'être tenu debout pour les joueurs alors qu'ils croyaient avoir été lésés.
"A la fin, c'est une question de passion pour le hockey. Il ne croit jamais que l'entraîneur a raison lorsque vient le temps de déterminer son temps de jeu."
Chelios dispute 17 minutes par match en moyenne avec les Wings. Le triple lauréat du trophée Norris ne dispute jamais deux matchs en deux soirs, mais il bouillonne chaque fois qu'il est retiré de la formation.
"Ca me tue parce que je sais que je peux contribuer davantage aux succès que connaît l'équipe présentement, a-t-il dit. J'avais joué 20 minutes par match il y a deux ans et j'ai joué plus souvent encore l'an dernier, à cause de blessures, et j'ai prouvé que j'étais encore capable."
Chelios est convaincu qu'il peut continuer au même rythme pour au moins une autre saison et il courtise ouvertement le directeur général Ken Holland dans l'espoir de le convaincre de prolonger son entente d'une autre année.
"Je vais continuer de poser la question à Kenny à tous les jours", a lancé Chelios.
Le gardien Dominik Hasek, qui aura 43 ans mardi, a fait ses débuts dans la LNH avec les Blackhawks pendant la saison 1990-91, quand Chicago a fait l'acquisition de Chelios à l'aide d'une transaction avec le Canadien de Montréal.
Chelios est le seul joueur dans l'histoire de la LNH à avoir disputé au moins 400 matchs avec trois équipes différentes. Il s'est joint aux Wings au moyen d'une transaction, il y a une décennie.
Sa longévité lui a aussi permis de disputer l'équivalent d'une saison entière contre trois équipes, dont les Blues de St. Louis, formation qu'il a affrontée 110 fois en carrière en saison régulière.
"Je ne plaisante pas quand je dis qu'il m'inspire, a dit Hasek. Il a dû modifier son style de jeu au fil des ans. Avant, il était partout sur la patinoire, il se lançait souvent à l'attaque, alors que maintenant il est plus prudent.
"Mais il adore toujours le hockey et quand vous avez notre âge, c'est vraiment dans la tête que ça se passe, ce qui nous permet d'oublier les petits bobos."
Il se changera les idées en faisant du vélo dans les montagnes de Santa Monica, près de sa résidence d'été, et en nageant dans le Pacifique.
Ce qui n'est pas étonnant puisque le vétéran défenseur des Red Wings de Detroit a toujours été un adepte de la forme physique. C'est ce qui explique sans doute sa longévité à titre de hockeyeur professionnel.
Chelios est devenu le deuxième joueur le plus âgé à disputer un match de la LNH, il y a deux semaines. A la blague, il a feint un malaise au dos pendant que les spectateurs réunis au Joe Louis Arena lui accordaient une ovation debout.
Sauf que celui qui en est à sa 24e saison dans la LNH est encore très loin d'être prêt à s'accorder un repos prolongé.
A titre de comparaison, signalons que le joueur actif le plus âgé dans la NFL est le botteur de 47 ans Morten Andersen, qui a joué pour les Falcons d'Atlanta la saison dernière; dans la NBA, à 41 ans, Dikembe Mutombo s'aligne avec les Rockets de Houston; et dans le baseball majeur, le plus vieux est le lanceur de 45 ans Jamie Moyer, des Phillies de Philadelphie - à moins que Julio Franco ne soit embauché par une équipe à l'approche de ses 50 ans.
Dans les annales de la LNH, seul Gordie Howe a joué à un âge plus avancé que Chelios, enfilant les patins à 52 ans avec les Whalers de Hartford durant la saison 1979-80, près d'une décennie après avoir quitté les Red Wings.
"Je sais que je suis vieux, mais je ne me sens pas vieux", a déclaré Chelios cette semaine après une séance d'entraînement, pendant que la sueur dégoulinait de son nez.
Chelios est né à Chicago le 15 janvier 1962 et il a joué contre son entraîneur actuel, Mike Babcock, quand ils étaient tous deux adolescents.
"Je devrais normalement patiner en compagnie de nos anciens joueurs et pourtant, Cheli est plus vieux que moi, a souligné Babcock, qui a un an de moins que Chelios. C'est incroyable quand on pense à tout ce qu'il a fait - remporter des coupes Stanley et des trophées Norris, en plus d'avoir été capitaine de l'équipe olympique américaine et de s'être tenu debout pour les joueurs alors qu'ils croyaient avoir été lésés.
"A la fin, c'est une question de passion pour le hockey. Il ne croit jamais que l'entraîneur a raison lorsque vient le temps de déterminer son temps de jeu."
Chelios dispute 17 minutes par match en moyenne avec les Wings. Le triple lauréat du trophée Norris ne dispute jamais deux matchs en deux soirs, mais il bouillonne chaque fois qu'il est retiré de la formation.
"Ca me tue parce que je sais que je peux contribuer davantage aux succès que connaît l'équipe présentement, a-t-il dit. J'avais joué 20 minutes par match il y a deux ans et j'ai joué plus souvent encore l'an dernier, à cause de blessures, et j'ai prouvé que j'étais encore capable."
Chelios est convaincu qu'il peut continuer au même rythme pour au moins une autre saison et il courtise ouvertement le directeur général Ken Holland dans l'espoir de le convaincre de prolonger son entente d'une autre année.
"Je vais continuer de poser la question à Kenny à tous les jours", a lancé Chelios.
Le gardien Dominik Hasek, qui aura 43 ans mardi, a fait ses débuts dans la LNH avec les Blackhawks pendant la saison 1990-91, quand Chicago a fait l'acquisition de Chelios à l'aide d'une transaction avec le Canadien de Montréal.
Chelios est le seul joueur dans l'histoire de la LNH à avoir disputé au moins 400 matchs avec trois équipes différentes. Il s'est joint aux Wings au moyen d'une transaction, il y a une décennie.
Sa longévité lui a aussi permis de disputer l'équivalent d'une saison entière contre trois équipes, dont les Blues de St. Louis, formation qu'il a affrontée 110 fois en carrière en saison régulière.
"Je ne plaisante pas quand je dis qu'il m'inspire, a dit Hasek. Il a dû modifier son style de jeu au fil des ans. Avant, il était partout sur la patinoire, il se lançait souvent à l'attaque, alors que maintenant il est plus prudent.
"Mais il adore toujours le hockey et quand vous avez notre âge, c'est vraiment dans la tête que ça se passe, ce qui nous permet d'oublier les petits bobos."