Chris Osgood, l'éternel négligé
Detroit Red Wings vendredi, 29 mai 2009. 21:22 samedi, 14 déc. 2024. 15:35
Chris Osgood est sûrement le gardien le plus sous-évalué de la Ligue nationale de hockey. À le regarder jouer présentement, il n'a rien à envier aux meilleurs cerbères du circuit.
Même s'il joue pour une équipe championne, sans son rendement, les Red Wings de Detroit ne s'apprêteraient pas à disputer la finale de la coupe Stanley.
"Il a ouvert bien des yeux lors des séries et personne ne doutera plus jamais de lui. Je n'ai jamais vu un gardien aussi bien gérer la pression", a complimenté Chris Chelios, qui en a pourtant vu d'autres.
"Chris mérite plus de respect, a confirmé le capitaine des Wings, Nicklas Lidstrom. Ses performances sont meilleures quand l'enjeu est important. Il peut rebondir à tout moment."
Osgood a été obligé de changer son jeu pour adopter le style papillon. Il a profité du lock-out pour effectuer la difficile transition, comme un golfeur qui change son élan.
"Je regardais les jeunes gardiens comme Fleury et je me disais que je devais jouer comme eux, utiliser davantage le papillon et bouger mieux, raconte Osgood. J'ai donc modifié mon style et les résultats sont apparus après la première année. Tout a alors débloqué."
Osgood reconnaît que sa dernière saison fut difficile, mais s'il doit changer encore une fois de style pour rester dans la LNH, il le fera.
*D'après un reportage de Renaud Lavoie.
Même s'il joue pour une équipe championne, sans son rendement, les Red Wings de Detroit ne s'apprêteraient pas à disputer la finale de la coupe Stanley.
"Il a ouvert bien des yeux lors des séries et personne ne doutera plus jamais de lui. Je n'ai jamais vu un gardien aussi bien gérer la pression", a complimenté Chris Chelios, qui en a pourtant vu d'autres.
"Chris mérite plus de respect, a confirmé le capitaine des Wings, Nicklas Lidstrom. Ses performances sont meilleures quand l'enjeu est important. Il peut rebondir à tout moment."
Osgood a été obligé de changer son jeu pour adopter le style papillon. Il a profité du lock-out pour effectuer la difficile transition, comme un golfeur qui change son élan.
"Je regardais les jeunes gardiens comme Fleury et je me disais que je devais jouer comme eux, utiliser davantage le papillon et bouger mieux, raconte Osgood. J'ai donc modifié mon style et les résultats sont apparus après la première année. Tout a alors débloqué."
Osgood reconnaît que sa dernière saison fut difficile, mais s'il doit changer encore une fois de style pour rester dans la LNH, il le fera.
*D'après un reportage de Renaud Lavoie.