Cinq anciens du CH en finale et Williams, le King des 7e matchs
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:25 lundi, 2 juin 2014. 02:11Cinq anciens du Canadien pourraient gagner la Coupe Stanley
Ils sont tous chez les Rangers de New York
Le Canadien de Montréal ne participera pas à la finale, mais pas moins de cinq de ses anciens membres vont y prendre part !
En effet, chez les Rangers de New York, on totalise cinq anciens du CH, les défenseurs Ryan McDonagh (qui n’a jamais jouer pour le Tricolore, mais qui fut échangé dans la transaction impliquant Scott Gomez), Raphaël Diaz, qui fut obtenu des Canucks de Vancouver, après que le Canadien l’eut échangé à cette équipe, en retour de Dale Weise et aussi les attaquants Benoit Pouliot et Dominic Moore, ce dernier ayant réussi le but victorieux qui éliminait la Sainte Flanelle, lors du gain de 1–0, dans le sixième match de la finale de l’Association de l’Est.
Il faut aussi ajouter l’entraîneur-chef Alain Vigneault, qui lui aussi avait été derrière le banc du Canadien, de 1997–1998 à 2000–2001, avant de se retrouver avec les Canucks de Vancouver, d’où il fut congédié à la fin de la saison 2012–2013.
Nous verrons si ces cinq membres seront en mesure d’aider la formation dirigée par Alain Vigneault de savourer une victoire dans la finale, car chez les Blackhawks de Chicago et les Kings de Los Angeles, il n’y a aucun joueur de l’organisation du Canadien.
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Corey Crawrodd (1-1) et Jonathan Quick (3-0) dans les matchs décisifs
Crawford a été impliqué dans deux matchs de 2-1 en prolongaton !
Ils ont arrêté un tir de pénalité dans une 7e rencontre
Les deux gardiens qui vont s’affronter dans la septième partie de la finale de l’Association de l’Ouest ont vécu des choses particulières dans ces circonstances.
En effet, Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago et Jonathan Quick, des Kings de Los Angeles, ont des feuilles de route différentes, mais intéressantes.
Pour Crawford, il en sera à un 3e match décisif, lui qui est 1–1 lors des deux premières présences, les deux fois par un résultat de 2–1 et les deux fois en prolongation !
Le 26 avril 2011, les Blackhawks, qui avaient gagné la Coupe Stanley lors de la saison précédente, avaient réussi à surmonter un retard de 0–3 après les trois premiers matchs de leur première série, face aux Canucks de Vancouver, mais après avoir égalé la série 3–3, ils avaient perdu la septième partie, 2–1, sur un but de l’attaquant Alexandre Burrows, à 5:22 de la première prolongation, ce dernier, qui avait donné une avance de 1–0 à son équipe, en marquant à 2:43 de la première période, avant même raté un tir de pénalité à 0:21 de la troisième période, avant de voir Jonathan Toews égalé le score 1–1, avec un but en désavantage numérique, à 18:04 de la fin du 3e vingt.
Crawford avait fait face à 38 tirs, dont un sur un tir de pénalité, alors que Roberto Luongo, des Canucks avait réussi 31 arrêts sur 32 tirs.
Dans le match du 26 avril 2013, ce fut une situation différente, mais très difficile encore une fois, car les Blackhawks, qui avaient encore une fois réussi à surmonter un retard, eux qui tiraient de l’arrière 1–3, avaient provoqué l’égalité 3–3 après six matchs et tentaient de triompher en sept rencontres, face aux Red Wings de Detroit, dans la demi-finale de l’Association de l’Ouest.
Les Blackhawks avaient pris une avance de 1–0, sur un but de Patrick Sharp, à 1:08 de la deuxième période, mais avaient été victimes du but égalisateur de Henrik Zetterberg, des Red Wings, au tout début (0:26) de la troisième période, mais le défenseur Brent Seabrook avait semé la joie au United Center, marquant le but victorieux à 3:35 de la première prolongation.
Crawford avait fait face à 27 tirs, alors que son adversaire, Jimmy Howard réalisait 33 arrêts sur 35 tirs, mais devait s’avouer vaincu, perdant les trois derniers matchs de cette série.
Cela fait un dossier de 1–1 avec une moyenne de 1,40 et une efficacité de ,954 en deux rencontres pour Crawford, ayant concédé trois buts sur 65 tirs (dont un arrêt sur un tir de pénalité) en 128:51 minutes de jeu, lors des matchs décisifs des séries quatre-de-sept.
Jonathan Quick a eu la vie plus facile et il a un dossier parfait de 3-0 en trois occasions
Pour sa part, Jonathan Quick, des Kings de Los Angeles, a été plus favorisé que Corey Crawford et il est invaincu dans les matchs décisifs lors de sa carrière.
Il présente un rendement de 3–0 avec une moyenne de 1,33 et une efficacité de ,957 en trois matchs, ayant concédé quatre buts sur 93 tirs (dont un arrêt sur un tir de pénalité), en 180:00 minutes de jeu.
Le 28 mai 2013, il avait vaincu les Sharks de San Jose, dans la demi-finale de l’Association de l’Ouest, concédant un but sur 26 tirs, lui qui après avoir vu Justin Williams marquer deux buts à 4:11 et 7:08 de la deuxième période, avait concédé un filet au défenseur Dan Boyle, à 5:26 de la troisième période pour sortir victorieux 2–1 et atteindre la finale de l’Association de l’Ouest.
Le 30 avril dernier, il avait concédé un but à Matt Irwin, au tout début de la deuxième période (0:28), mais avait été invincible par la suite, arrêtant 39 des 40 tirs des Sharks et voyant ses coéquipiers marquer cinq buts sans riposte, dont deux dans un filet désert, à la fin de la troisième période, dans un gain de 5–1, au SAP Center.
Le 16 mai dernier, il avait vu ses coéquipiers lui procurer une avance de 2–0 dans la première moitié de la première période et avait été confronté à un tir de pénalité du redoutable Corey Perry et après avoir effectué l’arrêt, tout avait été facile, car les Kings avaient augmenté leur avance à 5–0, avant de concéder deux buts aux Ducks et de triompher 6–2, au Honda Center.
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Justin Williams adore jouer dans les septièmes rencontres
Il est 6-6-12 et a une fiche parfaite de 6-0-0 en six présences à vie à ce chapitre
Certains joueurs adorent se retrouver sous la pression pour performer et c’est vraiment le cas de Justin Williams, des Kings de Los Angeles, qui semble un maître dans les situations qui prévalent lors des matchs décisifs dans les séries quatre-de-sept des éliminatoires !
En effet, l’ex-joueur des Flyers de Philadelphie et des Hurricanes de la Caroline, semble vraiment prendre un plaisir de faire mal à ses adversaires dans les septièmes rencontres, car il a réussi un but ou plus dans cinq des six parties qu’il a disputées dans ces circonstances et cela a résulté en six victoires pour lui et ses équipes !
Le 22 avril 2003, il avait présenté un dossier de 1–2-3 (dont le but victorieux, à 19 :08 de la 1ère période), dans un gain de 6–1 des Flyers de Philadelphie, face aux Maple Leafs de Toronto, au First Union Center, lors de la première ronde des éliminatoires.
En 2005–2006, il avait réussi ce tour de force en deux occasions, le 1er juin 2006, alors qu’il avait compilé un dossier de 1–2-3, dont le but d’assurance à 19:08 de la troisième période, contre le gardien Ryan Miller, dans un gain de 4–2, face aux Sabres de Buffalo, au RBC Center de Raleigh.
Il avait réalisé l’exploit une autre fois, le 19 juin 2006, alors qu’il avait réussi le but d’assurance dans une cage déserte, à 18:59 de la troisième période, dans un gain de 3 à 1, face aux Oilers d’Edmonton, au RBC Center et ce but concrétisait la première victoire de la Coupe Stanley pour les Hurricanes de la Caroline, les anciens Whalers de Hartford.
Dans le match du 28 mai 2013, il a fait honneur à sa réputation et il en a mis encore un peu plus, car il a réussi les deux buts des Kings de Los Angeles, dans un gain de 2 à 1, face aux Sharks de San Jose, au STAPLES Center et cela permettait à son équipe d’atteindre la finale de l’Association de l’Ouest.
Dans les présentes séries éliminatoires de 2013–2014, il en sera à sa troisième série de suite qui se décidera en sept matchs et il n’a pas fait mentir sa réputation, car le 30 avril, il a présenté un dossier de 0–1-1 avec un différentiel de plus un, dans un gain de 5–1, face aux Sharks de San Jose, au SAP Center, alors que lors du match du 16 mai dernier, il a eu un rendement de 1–1-2 avec un différentiel égal, dans un gain de 6–2, face aux Ducks d’Anaheim, au Honda Center.
Il a une fiche de 6–6-12 avec un différentiel de plus sept et deux buts gagnants, dans les six matchs disputés lors des septièmes rencontres des séries quatre-de-sept et encore plus important, il a remporté six victoires dans les séries en question.
Quand on parle de joueurs qui ne font pas de bruit tout en produisant lors des matchs importants, Justin Williams, qui aura 33 ans le 4 octobre prochain, a remporté la Coupe Stanley avec les Hurricanes de la Caroline en 2005–2006 et avec les Kings de Los Angeles en 2011–2012.
Que fera-t-il lors du match de ce dimanche, 1er juin, face aux Blackhawks de Chicago, au United Center, dans la ville des vents ?
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