La formation de la capitale fédérale s’était par la suite effondrée lamentablement

On peut dire que les Sénateurs d’Ottawa connaissent un début de saison de loin supérieur aux attentes, mais il faut être prudent à ce chapitre et espérer ne pas revivre la situation de l’an dernier.



En effet, la formation dirigée par Paul MacLean, qui affiche un dossier de 7–5-0 après 12 rencontres et qui avait perdu cinq de ses six premiers matchs (1–5-0), vient de remporter six victoires de suite, la 2e plus longue séquence de gains de la LNH cette saison, derrière celle des Capitals de Washington, qui ont amorcé leur saison avec sept gains d’affilée.

Par contre, soulignons qu’il faut être prudent dans le cas des Sénateurs, car l’an dernier, ils avaient également connu un début acceptable, eux dont le rendement était de 5–6-1 après 12 matchs et de 8–6-1 après leurs 15 premières rencontres.

C’est après que tout s’était gâté, car l’équipe n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 8–15-5 lors de ses 28 matchs suivants et de 9–26-7 lors de ses 42 suivants (dont une séquence de 11 défaites de suite avec deux en bris d’égalité), terminant la saison avec un dossier global de 32–40-10 pour un total de 74 points, au 26e rang du classement général.

Ils tenteront ce soir, de remporter une 7e victoire de suite, en visitant les Bruins de Boston, les champions de la coupe Stanley, dont le rendement est de 3–7-0 après 10 matchs, au dernier rang de l’Association de l’Est et au 29e rang du circuit, un seul petit point devant les Blue Jackets de Columbus.

Suite au match contre le Canadien, vendredi soir, les Sénateurs vont recevoir les Sabres de Buffalo, samedi et les Rangers de New York, mercredi prochain, avant d’aller disputer neuf de leurs 10 matchs suivants à l’étranger, dont six de suite, du 11 au 25 novembre, alors qu’ils visiteront les Sabres de Buffalo, les Maple Leafs de Toronto, les Flames de Calgary, les Oilers d’Edmonton, les Canucks de Vancouver et les Penguins de Pittsburgh.

Pensez-vous que les Sénateurs d’Ottawa vont continuer à connaître du succès ou s’effondrer comme l’an dernier ?

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Avec un moins 13, Eric Staal des Hurricanes de la Caroline a le pire différentiel de la LNH, lui qui a connu son pire match, le jour de son anniversaire !



C’est vraiment un début de saison plus qu’ordinaire que connaît l’attaquant Eric Staal, des Hurricanes de la Caroline, autant au chapitre offensif que sur le plan défensif.

En 11 matchs, le grand joueur de 6’04’’, affiche un rendement ordinaire de 3–2-5, lui qui a réussi ses trois buts en avantage numérique et son différentiel de moins 13 est le pire de toute la LNH, derrière David Booth et Keith Ballard, des Canucks de Vancouver, qui affichent un dossier identique de moins neuf.

Avant la présente saison, Staal affichait un rendement global de moins 13 pour l’ensemble de ses 560 rencontres, lui dont le rendement offensif était de 226–278-504, depuis ses débuts en 2003–2004.

Pis, Staal, qui a célébré samedi, son 27e anniversaire de naissance, a égalé le pire match de sa carrière à ce chapitre, terminant avec un pitoyable différentiel de moins quatre (un rendement qu’il avait connu en deux occasions auparavant), lors du revers de 5 à 1, face aux Flyers de Philadelphie, au Citizens Bank Park.

Depuis le début de la saison, le capitaine de cette formation, a affiché un rendement négatif en huit occasions, un rendement égal deux fois et un rendement positif une seule fois (plus un), le 25 octobre, dans un revers de 3 à 2, en tirs de barrage, face aux Sénateurs d’Ottawa.

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Pénurie de près de 100 matchs, à quand le prochain tour du chapeau dans la LNH ?



Les exploits offensifs individuels sont de plus en plus rares dans la LNH et la réalisation de peu de tours du chapeau jusqu’à maintenant en est la preuve évidente.

En 159 matchs, il n’y a eu que trois matchs de trois buts, le premier par Phil Kessel, des Maple Leafs de Toronto, dans un gain de 6 à 5, le 10 octobre, face aux Sénateurs d’Ottawa, alors que le 15 octobre, John Tavares, des Islanders de New York, marquait trois fois (dont un dans un filet désert), dans un gain de 4 à 2, face aux Rangers de New York, alors que plus tard dans cette même journée, la recrue Ryan Hugent-Hopkins, des Oilers d’Edmonton, faisait mouche en trois occasions, dans un revers de 4 à 3, face aux Canucks de Vancouver.

Depuis cet exploit, il y a eu près de 100 matchs (98) qui ont été disputés sans qu’aucun joueur ne parvienne à marquer trois buts lors d’une même rencontre et cette séquence est certainement l’une des plus longues de l’histoire du circuit à ce chapitre.

L’an dernier, après 159 rencontres, on totalisait 12 matchs de trois buts ou plus, par douze joueurs différents, neuf de plus qu’actuellement.

Qui sera le prochain joueur à réussir ce qui semble être devenu un tour de force (trois buts dans un match), dans la LNH ?

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