Le gardien Mike Condon, du Canadien de Montréal, qui connaît un superbe début de carrière dans la Ligue nationale de hockey, se rapproche d’une marque d’équipe.

En effet, le cerbère de 25 ans, qui affiche un dossier de 6-0-2 avec une moyenne de 1,73 et une efficacité de ,936 lors de ses huit premiers matchs dans la LNH, n’a pas encore subi la défaite en temps régulier dans le circuit et il se rapproche d’une marque d’équipe, qui a été réalisée par Ken Dryden.

Le grand gardien a lui aussi connu un excellent début de carrière dans la LNH, car il a présenté un dossier de 13-0-2 lors de ses 16 premiers matchs à vie (une rencontre sans décision), ayant eu un dossier parfait de 6-0-0 lors de ses six matchs disputés à la fin de la saison 1970-1971 et un rendement de 7-0-2 lors de ses 10 premiers matchs de la saison 1971-1972.

Il n’avait pas été impliqué dans la décision du revers de 8-4, le 17 octobre 1971, face aux Rangers de New York, au Madison Square Garden, concédant quatre buts après deux périodes et il avait quitté avec un retard de 2-4 et Rogatien Vachon, qui avait alloué quatre buts lors de la troisième période, avait été débité du revers.

Après huit matchs, sa fiche est identique à celle de Ken Dryden

Même si les statistiques ont changé depuis quelques années, il reste que Mike Condon affiche après huit rencontres, un dossier identique à celui de Ken Dryden, car ce dernier, après avoir eu un dossier de 6-0-0 en 1970-1971, avait eu un dossier de 0-0-2 (deux matchs nuls), lors de ses deux premières rencontres en 1971-1972, avant de remporter sept gains de suite.

Il faut dire que Condon a subi deux défaites en bris d’égalité, une en prolongation, 2-1, face aux Sénateurs d’Ottawa, le 3 novembre, au Centre Bell et une autre en tirs de barrage, 4-3, face aux Penguins de Pittsburgh, mercredi soir, au Consol Energy Center.

Soulignons qu’avant cette rencontre de mercredi, il avait concédé deux buts ou moins dans chacun de ses sept premiers matchs.

Lors des années 1970, la prolongation n’existait pas (elle est revenue en 1983-1984) et les matchs duraient 60 minutes régulières et les gardiens obtenaient un match nul lorsqu’il y avait égalité après trois périodes, alors qu’actuellement, les nulles n’existent plus et un gardien obtient une victoire ou est débité d’une défaite, en prolongation ou en tirs de barrage, advenant une égalité après 60:00 minutes.

Bill Durnan a connu le meilleur début de saison de l’histoire de l’équipe

Pour en revenir au contexte d’un début de saison, c’est Bill Durnan qui détient le record pour le plus de matchs sans défaite au début d’une campagne.

Durnan, qui était une recrue, avait présenté un dossier de 11-0-3 lors de ses 14 premiers matchs de la saison 1943-1944 et cette marque d’équipe est celle pour tous les gardiens, autant chez les recrues que pour les autres.

Carey Price avait également eu un bon départ dans la LNH

Soulignons que le gardien Carey Price avait également bien fait lors de ses débuts dans la Ligue nationale de hockey, lors de la saison 2007-2008.

Après huit rencontres, il affichait un dossier de 5-2-1 (deux défaites en temps régulier et une défaite en tirs de barrage), avec une moyenne de 2,70 et une efficacité de ,913, ayant concédé 22 buts sur 253 tirs en 488:00 minutes de jeu.

Adjoint de Cristobal Huet, Price avait présenté un dossier global de 24-12-3 avec une moyenne de 2,56, trois blanchissages et une efficacité de ,920 en 41 rencontres.

Condon a autant de victoires que Dustin Tokarski l’an dernier

Après seulement huit rencontres, Mike Condon a déjà enregisté autant de victoires que Dustin Tokarski, l’adjoint de Carey Price, lors de la saison dernière, car il avait eu un rendement global de 6-6-4 avec une moyenne de 2,76, aucun blanchissage et une efficacité de ,910 en 17 rencontres.

Après huit matchs, la fiche de Tokarski était de 4-2-1 avec une moyenne de 2,25 et une efficacité de ,924, lui dont quatre de ses huit premiers matchs avaient été décidés en bris d’égalité, les quatre en tirs de barrage.

Le Canadien a une fiche de 3-1-0 contre Patrick Roy

Depuis l’entrée de Patrick Roy, à titre d’entraîneur-chef de l’Avalanche du Colorado, le Canadien a connu un certain succès contre cette équipe.

En effet, la formation dirigée par Michel Therrien a un dossier de 3-1-0 dans les quatre matchs disputés contre celle de Patrick Roy depuis que ce dernier est à la barre de cette formation, au début de 2013-2014.

Le CH a été 1-1-0 dans les deux matchs disputés au Pepsi Center et 2-0-0 dans les deux matchs joués au Centre Bell.

En 2013-2014, les deux rencontres avaient été décidées par un écart de trois buts, l’Avalanche l’emportant 4-1, à domicile, le 2 novembre 2013, alors que le Canadien triomphait 6-3, le 18 mars 2014, au Centre Bell.

En 2014-2015, ce fut très serré, car les deux  matchs ont été décidés par un seul but d’écart, le Canadien l’emportant dans les deux cas, 3-2, au Centre Bell, le 18 octobre 2014 et 4-3, le 1er décembre 2014, au Pepsi Center.

Le duel de ce soir est le premier de deux pour la présente saison et le deuxième aura lieu le 17 février 2016, à Denver.

LES QUATRES MATCHS DU CANADIEN CONTRE L’AVALANCHE AVEC PATRICK ROY

2 novembre 2013-Montréal 1 au Colorado 4

18 mars 2014-Colorado 3 à Montréal 6

18 octobre 2014-Colorado 2 à Montréal 3

1 décembre 2014-Montréal 4 au Colorado 3

14 novembre 2015-Colorado à Montréal (19h)

17 février 2016-Montréal au Colorado (20h)

Les Sabres de Buffalo semblent avoir retrouvé le chemin du succès

Après avoir connu deux saisons atroces et un piètre début, tout indique que les Sabres de Buffalo ont retrouvé le chemin de la victoire récemment.

En effet, la formation dirigée par Dan Bylsma, qui affichait un dossier de 2-6-0 pur seulement quatre points après ses huit premiers matchs, a rebondi avec un excellent rendement de 6-2-0 pour 12 points lors de ses huit dernières rencontres disputées depuis le 27 octobre dernier.

Les Sabres, qui ont terminé au dernier rang du circuit dans chacune des deux dernières saisons, ont ainsi porté leur fiche à 8-8-0 pour 16 points après 16 matchs et c’est la première fois depuis la fin de la saison 2012-2013 qu’ils ont un dossier de ,500, eux qui avaient eu un rendement de 21-21-6 pour 48 points en 48 matchs, lors de cette saison écourtée par un conflit de travail.

Les Sabres, qui viennent de signer trois gains de suite, ne concédant que cinq buts, reçoivent la visite des Sharks de San Jose, une équipe qui en arrache présentement, affichant un dosiser de 3-5-0 lors des huit derniers matchs, dont un gain de 3-2, face aux Red Wings de Detroit, vendredi soir, lors du premier match d’une série de six de suite à l’étranger.

Les Sharks de San Jose ont toujours été atroces à Buffalo

Même si le passé ne veut plus rien dire, il faut quand même constater que les Sharks de San Jose n’ont jamais été capables de bien faire lorsqu’ils affrontent les Sabres, à Buffalo.

En effet, la formation dirigée par Peter DeBoer, dont le rendement est de 8-8-0 pour 16 points après ses 16 premiers matchs, présente un piètre rendement global de 7-20-4 (2) en 33 matchs contre les Sabres de Buffalo, incluant un dossier atroce de 1-15-0 (1), ayant été surclassée 75-44 (plus 31) au chapitre des buts marqués, dans ses 17 rencontres disputées à Buffalo.

La seule victoire des Sharks sur la patinoire des Sabres fut enregistrée le 2 décembre 2005, alors qu’ils avaient réussi un blanchissage de 5-0 et ils sont 0-4-1 lors des cinq derniers matchs disputés à cet endroit.

Avant cette unique victoire, les Sharks avaient subi pas moins de 11 défaites (toutes en temps régulier) lors de leurs 11 premiers matchs disputés à Buffalo, du 25 octobre 1991 au 10 février 2004.

Ce sera le premier duel entre les deux équipes cette saison et l’an dernier, les Sabres ont réussi à balayer la série les deux rencontres, 2-1, au SAP Center, le 25 octobre 2014 et 4-1, au First Niagara Center, le 18 novembre 2014.

Encore plus, les Sabres, qui ont été la pire équipe de la LNH en 2013-2014 et 2014-2015, avaient également balayé la série de deux matchs contre les Sharks en 2013-2014, l’emportant 5-4, en tirs de barrage, à San Jose, le 5 novembre 2013 et 4-2, à domicile, le 28 février 2014.

Sur le plan global, les Sharks ont un dossier de 0-7-1 lors de leurs huit derniers matchs disputés contre les Sabres, leur dernier gain (5-2, à domicile) remontant au 23 janvier 2010.

LA SÉQUENCE DES SHARKS CONTRE LES SABRES

23 janvier 2010-Buffalo 2 à San Jose 5 (dernier gain)

13 février 2010-San Jose 1 à Buffalo 3

9 décembre 2010-San Jose 3 à Buffalo 6

6 janvier 2011-Buffalo 3 à San Jose 0

1 mars 2012-Buffalo 1 à San Jose 0

5 novembre 2013-Buffalo 5 à San Jose 4 (fus.)

28 février 2014-San Jose 2 à Buffalo 4

25 octobre 2014-Buffalo 2 à San Jose 1

18 novembre 2014-San Jose 1 à Buffalo 4

14 novembre 2015-San Jose à Buffalo (19h)

Jason Pominville, du Wild du Minnesota est en quête de son premier but

C’est un début de saison très difficile pour l’attaquant Jason Pominville, du Wild du Minnesota, car il semble avoir perdu de vue le filet adverse !

En effet, l’ex-joueur des Sabres de Buffalo n’a pas encore trouvé le fond du filet, affichant un rendement de 0-7-7 avec un différentiel de plus deux et 38 tirs au but en 15 rencontres, lui qui a été employé durant une moyenne de 18:25 minutes par match.

Son dernier but en saison régulière remonte au 9 avril dernier, alors qu’il avait marqué le filet vainqueur, dans un gain de 4-2, face aux Predators de Nashville, au Bridgestone Arena, lui qui avait été blanchi (0-0-0) lors de son dernier matchs disputé le 11 avril, un revers de 4-2, face aux Blues de St. Louis, au Scottrade Center.

L’an dernier, il avait une fiche de 4-5-9 avec un différentiel de plus deux, après ses 15 premières rencontres.

Auteur d’une fiche de 30-30-60 en 82 matchs en 2013-2014, il n’a marqué que 18 buts l’an dernier, affichant un rendement de 18-36-54 en 82 parties.

Il n’a jamais marqué un but au American Airlines Center

Il tentera de faire mouche pour la première fois, mais la tâche s’annonce difficile, car il affrontera ce soir, les Stars de Dallas, au American Airlines Center, une équipe contre laquelle il a une fiche à vie de 1-5-6 avec un différentiel de plus cinq en 14 matchs réguliers, dont 0-3-3 avec un différentiel de plus un en sept matchs au American Airlines Center.

Il est 0-6-6 avec un différentiel égal lors de ses sept matchs disputés à l’étranger, comparativement à un dossier de 0-1-1 avec un différentiel de plus deux dans ses huit matchs joués à domicile cette saison.

Sa prochaine mention d’assistance sera la 350e de sa carrière, lui dont le rendement à vie est de 237-349-586 avec un différentiel de lpus 55 en 767 rencontres régulières.

Natif de Repentigny, Pominville, qui aura 33 ans le 30 novembre prochain, a été le quatrième choix des Sabres de Bufalo, le 55e au total du repêchage de 2001.

Nous pourrions ajouter que malgré ce début difficile de Pominville, le Wild du Minnesota présente un excellent dossier de 10-3-2 pour 22 points après 15 matchs, ayant même égalé le meilleur début de saison de l’histoire de 15 ans de la formation, réalisé en 2002-2003 (10-3-2) et égalé en 2006-2007 (11-4-0).

Jonathan Quick est vraiment dominant contre les Oilers d’Edmonton

Depuis le début de sa carrière, le gardien Jonathan Quick a été tout simplement extraordinaire face aux Oilers d’Edmonton.

En effet, le brillant gardien qui aura 30 ans le 21 janvier prochain et qui a remporté deux fois la Coupe Stanley, a toujours connu du succès contre les Oilers, affichant un dossier à vie de 15-1-5 avec une minuscule moyenne de 1,58, un blanchissage et une très haute efficacité de ,938, ayant concédé seulement 34 buts en 1288 minutes en 21 matchs réguliers.

Son seul revers en temps régulier fut celui du 3 novembre 2011, alors qu’il s’était incliné 3-0, au Staples Center, face à Nikolai Khabibulin, qui avait réussi 19 arrêts.

Encore plus, il est invaincu en temps régulier à la Place Rexall, un endroit où il a une fiche de 9-0-3 avec une moyenne de 1,56 et une efficacité de ,943 en 12 matchs réguliers et soulignons que le duel prévu à cet endroit le 29 décembre prochain, sera possiblement le dernier de l’histoire des Kings (à moins qu’ils affrontent les Oilers en éliminatoies), car en 2016-2017, les Oilers évolueront dans un nouvel amphithéâtre, La Place Rogers, à partir de la prochaine campagne.