COVID-19 : le Département de la sécurité des joueurs n'échappe pas aux questionnements
LNH vendredi, 5 juin 2020. 18:00 samedi, 14 déc. 2024. 14:53Des joueurs aux entraîneurs, en passant par les dirigeants de la ligue, tous les acteurs de la LNH font face à des défis et des questionnements en vue de la relance de la saison 2019-2020.
Le Département de la sécurité des joueurs n'y échappe pas et comme son vice-président Stéphane Quintal l'expliquait en entrevue au 5 à 7, la portée de certains gestes qui pouvaient sembler anodins sur la patinoire peut changer du tout au tout dans le contexte pandémique actuel.
« On a eu un appel avec Bill [Daly], George [Parros] et moi, pour poser des questions au sujet des gants au visage, des gars qui crachent ou même s'il y a un incident comme avec Brad Marchand avec la langue. Qu'est-ce qu'on ferait avec ça?, se questionne Quintal. Les bagarres aussi. On a posé des questions. On n'a pas encore eu de réponses, mais on a soulevé des points qui seraient peut-être intéressants à regarder avant qu'on débute. »
À l'emploi du Département de la sécurité des joueurs depuis 2011, directeur de 2014 à 2017 mais toujours impliqué depuis que George Parros l'a remplacé, Quintal est fier des progrès effectués depuis qu'il est en poste et les chiffres lui donnent raison de l'être.
« Je suis vraiment content de la façon dont le hockey se joue présentement. C'est propre, c'est beau, c'est rapide. Je suis vraiment content de ce qu'on a accompli avec Brendan Shanahan, moi, puis George Parros après.
« Depuis que j'ai commencé [au Département de la sécurité des joueurs] en 2011, ça baisse chaque année. Cette année aux trois quarts de la saison, on était rendus à 13 ou 14 suspensions alors qu'on en avait en moyenne entre 30 et 35 par année. »
Il observe que certaines mentalités ont beaucoup changé chez les joueurs et les entraîneurs au fil des ans. Il en est témoin lorsqu'il entend les explications des joueurs récalcitrants.
« Souvent quand j'avais un joueur en audience, il me disait 'Si je ne finis pas ma mise en échec, je ne jouerai pas'. Maintenant, on n'entend plus ça du tout. Si un joueur voit un joueur adverse en position vulnérable, il ne finira pas la mise en échec. Je pense que les entraîneurs ont compris ça aussi. »
Un poste de direction encore dans la mire?
Lorsqu'on demande à Quintal si il a encore comme ambition d'occuper un jour un poste de direction pour une équipe, il n'hésite pas à répondre oui.
« Je suis très bien à la ligue présentement. Je me rapporte directement à Bill Daly et je m'entends bien avec lui. Je suis sur plusieurs comités : celui des commotions cérébrales, celui de l'équipement. Ça m'occupe beaucoup et j'apprends beaucoup à la ligue présentement.
« J'ai vraiment beaucoup appris depuis 8-9 ans. Si ça adonne [d'avoir un poste de direction pour une équipe], oui, mais je suis très bien dans ma position avec la ligue. »
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