Daniel Brière n’a jamais marqué au Bridgestone Arena de Nashville

Il a une fiche de 0-8-8 en 12 matchs dans le domicile des Predators

En plus d’en arracher en attaque actuellement, l’attaquant Daniel Brière, du Canadien de Montréal devra réussir à surmonter un autre obstacle : marquer un but au Bridgestone Arena de Nashville !



En effet, auteur d’une fiche à vie de 291–378-669 avec un différentiel de moins 20 en 873 matchs réguliers, le petit attaquant du CH, présente un rendement de 2–10-12 avec un différentiel de plus deux, en 20 matchs contre les Predators de Nashville (ses deux buts ayant été réussis en avantage numérique), mais n’a jamais réussi à marquer un but dans le domicile de ces derniers, ayant un rendement de 0–8-8 avec un différentiel de plus quatre en 12 matchs au Bridgestone Arena.

Soulignons qu’auparavant, cet amphithéâtre, qui avait ouvert ses portes en 1996, était surnommé, le Nashville Arena, de 1996 à 1999, le Gaylord Entertainment Center de 1999 à 2007 et le Sommet Center de 2007 à 2010.

Il connaît une séquence très difficile depuis trois semaines

L’attaquant de 36 ans n’est pas en mesure de produire en attaque depuis trois semaines, lui qui a un dossier plus qu’ordinaire de 0–0-0 avec un différentiel de moins cinq lors de ses sept derniers matchs, son dernier point remontant au 4 décembre, alors qu’il avait récolté une assistance sur le premier but du match, marqué par Brian Gionta, à 10:36 de la première période, dans un gain de 4–3, en tirs de barrage, face aux Devils du New Jersey, au Prudential Center.

Pis, il a une fiche de 0–2-2 lors de ses 10 dernières rencontres, son dernier but ayant été réussi le 29 novembre, dans un revers de 3–2, en tirs de barrage, face aux Capitals de Washington, au Verizon Center.

Avant cette disette de 10 matchs, il avait présenté un rendement de 4–1-5 lors de ses huit rencontres disputées du 12 au 29 novembre, alors qu’il avait effectué un retour au jeu, après avoir été absent, du 20 octobre au 11 novembre.

En 26 matchs, il a un dossier de 5–5-10 avec un différentiel de moins deux (comparativement à une fiche de 6–10-16 en 34 matchs en 2012–2013), lui qui a été utilisé durant une moyenne de 12:38 minutes par rencontre (au 17e rang de l’équipe), dont seulement 4:27, lors du gain de 3–1, face aux Coyotes de Phoenix, mardi soir, au Centre Bell.

Ce temps d’utilisation était le 2e plus bas de la présente saison, lui qui n’avait été utilisé que durant 4:20, lors du revers de 2–1, face aux Predators de Nashville, à domicile, le 19 octobre dernier, mais les circonstances n’étaient pas les mêmes, car il avait quitté en première période, victime d’un coup à la tête et souffrant d’une commotion cérébrale.

S’il marquait un but ce soir, il pourrait faire d’une pierre deux coups, car en plus d’être 0–8-8 en 12 matchs à Nashville, il est 0–1-1 lors de ses huit matchs disputés les samedis cette saison et il pourrait ainsi venger le coup reçu par Gabriel Bourque, des Predators, qui l’a envoyé sur la liste des blessés, le 19 octobre dernier.

Aura-t-il une volte-face à l’image de celle de David Desharnais ?

Nous verrons si Daniel Brière va réagir de la même manière que David Desharnais, car après avoir été rayé de la formation partante lors du match du 12 novembre dernier (un revers de 2–1, en tirs de barrage face au Lightning de Tampa Bay), ce dernier a rebondi avec un dossier de 3–10-13 lors de ses 18 derniers matchs, obtenant plusieurs points importants.

Un tel rendement n’est rien pour écrire à sa mère, mais auparavant, il avait eu un dossier de 0–1-1 lors de ses 17 premiers matchs et il n’était pas dominant sur la patinoire, mais lors de son retour dans la formation le 15 novembre, il avait eu son mot à dire dans le gain de 3–2, en tirs de barrage, face aux Blue Jackets de Columbus, au Nationwide Arena, car même s’il n’avait pas récolté un seul point, il avait été celui qui avait tranché le débat, marquant le seul but de la séance de fusillade.

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Ville Leino s’avère un flop monumental pour les Sabres de Buffalo

Après avoir signé un contrat de six ans, il ne produit pas et est souvent blessé

Les Sabres de Buffalo doivent vraiment regretter la date du 1er juillet 2011, surtout leur décision de faire signer un contrat au joueur autonome Ville Leino, car ce dernier est tout simplement atroce depuis la signature de cette entente lucrative.

En effet, l’ex-joueur des Red Wings de Detroit et des Flyers de Philadelphie, qui a eu 30 ans le 6 octobre dernier et qui avait un dossier plus qu’ordinaire, a réussi à recevoir un contrat de six ans, d’une valeur de 27 millions de dollars, lui qui n’affichait pas des statistiques très reluisantes auparavant.

Leino, qui n’a jamais été repêché et qui avait eu un rendement de 9–7-16 en 55 matchs dans l’uniforme des Red Wings de Detroit et de 21–36-57 en 94 matchs avec les Flyers de Philadelphie, a été tout simplement lamentable, comme l’indique sa fiche de 10–27-37 avec un différentiel de moins sept dans ses 101 premiers matchs dans l’uniforme des Sabres de Buffalo.

Depuis son arrivée avec l‘équipe dirigée par Ted Nolan, Leino a été vraiment atroce ou blessé très souvent, car auteur d’une misérable fiche de 8–17-25 avec un différentiel de moins deux en 71 matchs en 2011–2012, il n’a joué que huit des 48 matchs l’an dernier, affichant un rendement de 2–4-6 et cette saison, c’est pire que jamais, lui qui est 0–6-6 avec un différentiel de moins cinq en 22 rencontres, étant toujours à la recherche de son premier but de la campagne.

Le plus difficile à comprendre est le fait que Leino n’avait pas connu une seule bonne saison, seulement une qui fut moins mauvaise que les autres, celle de 2010–2011 alors qu’il avait eu un rendement de 19–34-53 avec un différentiel de plus 14 en 79 rencontres, seule année où il a réussi à marquer plus de huit buts !

Comment expliquer une telle décision aussi désespérée de la part de la direction des Sabres de Buffalo ?

Ayant récolté une assistance, dans le gain de 4–2, face aux Bruins de Boston, jeudi soir, il tentera de briser la glace, autant dans la présente saison (0–6-6 en 22 matchs) que face aux Bruins de Boston, une équipe contre laquelle il a un rendement à vie de 0–5-5 en 12 matchs.

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