Danis s'illustre avec les Islanders
New York Islanders jeudi, 5 févr. 2009. 18:29 mercredi, 11 déc. 2024. 18:31
Par Éric Leblanc - Les Islanders de New York présentent peut-être le pire dossier de la LNH, mais ils n'ont pas encore dit leur dernier mot surtout depuis que Yann Danis s'illustre devant le filet.
Mine de rien, les Islanders ont remporté leurs quatre dernières parties (avant la partie de jeudi soir) et ils pourraient bientôt rejoindre les Thrashers d'Atlanta et les Sénateurs d'Ottawa. Au cours de cette séquence, Danis a concédé seulement sept buts en quatre parties.
«C'est sûr que je vis mes meilleurs moments dans la LNH», raconte le Québécois au téléphone. «C'est la chance que j'attendais surtout que les trois dernières saisons ont été difficiles. Je profite de cette occasion au maximum et j'espère que ça va continuer.»
Mais avant de renverser la vapeur, les Islanders ont encaissé huit revers consécutifs. Danis était devant le filet de son équipe lors des huit derniers matchs et il a donc vécu cette période plus difficile. Le gardien de 27 ans ne peut cibler un seul élément déclencheur pour expliquer ce succès inattendu.
«On joue vraiment mieux défensivement. Pendant une certaine période, on accordait beaucoup de trop de surnombres et d'échappées. On compte aussi davantage de buts, ça aide », lance Danis sur un ton de soulagement. «On commence à croire qu'on peut gagner des parties même si nous avons une jeune équipe. C'est l'ensemble de ces facteurs qui fait que ça va bien pour nous.»
Danis est passé bien près de ne pas obtenir cette autre chance de se faire valoir devant le filet des Islanders. Les dirigeants de l'organisation ont réfléchi à la possibilité de réclamer Dany Sabourin au ballottage quand ils ont appris que la saison du gardien Rick Dipietro était terminée. Mais Danis a eu la chance de miser sur l'appui de son entraîneur Scott Gordon qui lui a lancé un message très clair.
«Peut-être que tu n'auras plus jamais d'occasion comme celle-ci», a lancé Gordon à Danis. «Je lui ai dit que tant qu'à réclamer un gardien équivalent à lui, je préférais lui faire confiance», a raconté Gordon au Daily News.
Danis a saisi le message de son entraîneur et il ne le déçoit pas lui qui présente une moyenne de 2,85 et un coefficient d'efficacité de ,914. «Je suis très content de mes derniers matchs et j'ai finalement la chance de garder les filets régulièrement. Évidemment, mon niveau de confiance augmente étant donné que je joue plus souvent et c'est sûr qu'en gagnant ça rend les choses plus agréables», avoue celui qui sera joueur autonome au terme de la saison.
D'ici la fin du calendrier, Danis sera engagé dans une lutte avec Joey MacDonald qui revient devant le filet jeudi contre les Panthers de la Floride. Après cette soirée de congé, Danis reprendra l'action samedi face au Lightning de Tampa Bay.
«Les entraîneurs ne m'ont pas parlé au sujet de leurs intentions avec Joey et moi. Je pense que ce sera une bataille et une belle compétition entre nous. On s'entend bien et ce sera bon pour l'équipe. Je présume qu'ils vont y aller avec celui qui gagnera le plus souvent», analyse-t-il.
Malgré cette séquence victorieuse, le ciel n'est pas sans nuage au-dessus des Islanders puisque quelques joueurs pourraient changer d'adresse avant la date limite des transactions. Toutefois, Danis précise que l'ambiance demeure bonne comme ce fut le cas lors des moments pénibles sur la patinoire.
«Présentement, on croit plus en nous et c'est toujours plus agréable de se présenter à l'aréna quand les choses vont bien», lance Danis avec le sourire dans la voix. «C'est vrai que les rumeurs laissent croire que nous allons vendre des joueurs. Mais quand nous avons commencé la saison c'était clair que nous étions dans une année de reconstruction. Bien sûr, dans notre position on ne parle pas des séries, mais je ne sais pas s'ils vont décider de garder l'équipe intacte ou de se concentrer sur les jeunes.»
Les Islanders misent quelques joueurs intéressants dont Doug Weight, Bill Guerin, Mike Comrie et Mark Streit. Mais ce mélange de vétérans autour d'un bon noyau de jeunes explique justement le regain de vie de la formation américaine selon l'ancien du Canadien.
Mine de rien, les Islanders ont remporté leurs quatre dernières parties (avant la partie de jeudi soir) et ils pourraient bientôt rejoindre les Thrashers d'Atlanta et les Sénateurs d'Ottawa. Au cours de cette séquence, Danis a concédé seulement sept buts en quatre parties.
«C'est sûr que je vis mes meilleurs moments dans la LNH», raconte le Québécois au téléphone. «C'est la chance que j'attendais surtout que les trois dernières saisons ont été difficiles. Je profite de cette occasion au maximum et j'espère que ça va continuer.»
Mais avant de renverser la vapeur, les Islanders ont encaissé huit revers consécutifs. Danis était devant le filet de son équipe lors des huit derniers matchs et il a donc vécu cette période plus difficile. Le gardien de 27 ans ne peut cibler un seul élément déclencheur pour expliquer ce succès inattendu.
«On joue vraiment mieux défensivement. Pendant une certaine période, on accordait beaucoup de trop de surnombres et d'échappées. On compte aussi davantage de buts, ça aide », lance Danis sur un ton de soulagement. «On commence à croire qu'on peut gagner des parties même si nous avons une jeune équipe. C'est l'ensemble de ces facteurs qui fait que ça va bien pour nous.»
Danis est passé bien près de ne pas obtenir cette autre chance de se faire valoir devant le filet des Islanders. Les dirigeants de l'organisation ont réfléchi à la possibilité de réclamer Dany Sabourin au ballottage quand ils ont appris que la saison du gardien Rick Dipietro était terminée. Mais Danis a eu la chance de miser sur l'appui de son entraîneur Scott Gordon qui lui a lancé un message très clair.
«Peut-être que tu n'auras plus jamais d'occasion comme celle-ci», a lancé Gordon à Danis. «Je lui ai dit que tant qu'à réclamer un gardien équivalent à lui, je préférais lui faire confiance», a raconté Gordon au Daily News.
Danis a saisi le message de son entraîneur et il ne le déçoit pas lui qui présente une moyenne de 2,85 et un coefficient d'efficacité de ,914. «Je suis très content de mes derniers matchs et j'ai finalement la chance de garder les filets régulièrement. Évidemment, mon niveau de confiance augmente étant donné que je joue plus souvent et c'est sûr qu'en gagnant ça rend les choses plus agréables», avoue celui qui sera joueur autonome au terme de la saison.
D'ici la fin du calendrier, Danis sera engagé dans une lutte avec Joey MacDonald qui revient devant le filet jeudi contre les Panthers de la Floride. Après cette soirée de congé, Danis reprendra l'action samedi face au Lightning de Tampa Bay.
«Les entraîneurs ne m'ont pas parlé au sujet de leurs intentions avec Joey et moi. Je pense que ce sera une bataille et une belle compétition entre nous. On s'entend bien et ce sera bon pour l'équipe. Je présume qu'ils vont y aller avec celui qui gagnera le plus souvent», analyse-t-il.
Malgré cette séquence victorieuse, le ciel n'est pas sans nuage au-dessus des Islanders puisque quelques joueurs pourraient changer d'adresse avant la date limite des transactions. Toutefois, Danis précise que l'ambiance demeure bonne comme ce fut le cas lors des moments pénibles sur la patinoire.
«Présentement, on croit plus en nous et c'est toujours plus agréable de se présenter à l'aréna quand les choses vont bien», lance Danis avec le sourire dans la voix. «C'est vrai que les rumeurs laissent croire que nous allons vendre des joueurs. Mais quand nous avons commencé la saison c'était clair que nous étions dans une année de reconstruction. Bien sûr, dans notre position on ne parle pas des séries, mais je ne sais pas s'ils vont décider de garder l'équipe intacte ou de se concentrer sur les jeunes.»
Les Islanders misent quelques joueurs intéressants dont Doug Weight, Bill Guerin, Mike Comrie et Mark Streit. Mais ce mélange de vétérans autour d'un bon noyau de jeunes explique justement le regain de vie de la formation américaine selon l'ancien du Canadien.