En panne sèche, à quand le prochain but de David Desharnais ?

Il est 0-2-2 lors de ses 14 dernières rencontres

Après avoir connu une saison ordinaire, l’attaquant David Desharnais ne va pas très bien en ce début de campagne, lui dont la production est plus que décevante depuis un certain temps.



En effet, auteur d’un rendement de 10–18-28 en 48 matchs l’an dernier, il en arrache en ce début de campagne, lui qui est 0–1-1 après huit rencontres.

Cela lui fait un dossier de 0–2-2 lors de ses 14 dernières rencontres, car l’an dernier, il avait été blanchi lors de son dernier match régulier et fut 0–1-1 lors des cinq matchs éliminatoires.

Son dernier but remonte au 25 avril dernier, dans un gain de 4–2, face aux Jets de Winnipeg et lors de ses 12 derniers matchs réguliers l’an dernier, il fut 1–4-5 avec un différentiel de moins deux.

Cela fait un rendement global de 1–6-7 lors de ses 25 derniers matchs, 1–5-6 en 20 matchs réguliers et 0–1-1 en cinq rencontres éliminatoires.

Cette fiche ressemble étrangement à celle de Daniel Brière, qui ne semble plus en mesure de produire autant qu’auparavant et dont une autre commotion cérébrale vient d’envoyer sur la liste des blessés pour une certaine période.

En 2011–2012, Desharnais avait aussi terminé sur une mauvaise note, car il fut 0–5-5 lors de ses 11 derniers matchs réguliers, lui qui avait évolué avec les ailiers Erik Cole et Max Pacioretty, deux joueurs au physique imposant.

Il avait présenté une fiche de 16–44-60 avec un excellent différentiel de plus 10 en 81 matchs, alors que l’an dernier, il n’a pu faire mieux qu’un rendement de 10–18-28 avec un différentiel de moins trois en 48 matchs.

Il excelle sur les mises en jeu cette saison, dominant le CH

S‘il n‘a pas produit les résultats souhaités en attaque, au moins Desharnais fait de l”excellent travail sur les mises en jeu, ayant remporté 50 de ses 93 confrontations, une efficacité de 53,76%, la meilleure de l‘équipe, devant Lars Eller (52,38%), qui a gagné 66 de ses 126 mises en jeu.

L‘an dernier, Desharnais avait eu un rendement de 50,00% sur le nez, ayant gagné 382 de ses 764 mises en jeu lors des 48 rencontres disputées.

On sait que Desharnais, un joueur qui ne fait que 5’07’’ et qui ne pèse que 175 livres, a toujours déjoué les experts et produit dans toutes les ligues dans lesquelles il a évolué, mais force est de constater que de maintenir ce rythme dans la Ligue nationale, où se retrouvent les meilleurs joueurs de la planète, n’est pas une sinécure.

La pression commence à se faire sentir pour ce petit joueur plein de détermination, qui a signé un contrat de quatre saisons d’une valeur de 14 millions de dollars, avec le Canadien, le 15 mars dernier, contrat qui prendra fin à la suite de la saison 2016–2017.

Avec la blessure à Brière, Desharnais en profitera-t-il pour se remettre en matche et en mettre plein la vue aux amateurs du Canadien ?

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Tous les joueurs de l’Avalanche du Colorado ont un différentiel positif

Seule formation de la LNH à présenter un tel rendement présentement

C’est vraiment un début de saison époustouflant que présente l’Avalanche du Colorado et on constate que c’est un jeu d’équipe qui fait le succès de cette formation actuellement.





En effet, l’équipe dirigée par Patrick Roy, dont la fiche est de 7–1-0 lors de ses huit premiers matchs, se retrouve avec la totalité de ses 20 joueurs avec un différentiel positif, seule formation du circuit avec une telle donnée en ce début de saison.

Le meneur à ce chapitre est le vétéran défenseur Cory Sarich (il a eu 35 ans le 16 août dernier), un joueur qui fut obtenu des Flames de Calgary, en compagnie de l’attaquant Alex Tanguay, en retour de David Jones et de Shane O’Brien, le 27 juin dernier.

Au deuxième rang de l’équipe, ce sont les attaquants Pierre-Alexandre Parenteau et Steve Downie, qui sont à plus quatre, alors que huit joueurs se retrouvent avec un différentiel de plus trois, dont l’excellent Matt Duchene, qui a une fiche de 6–3-9 en huit rencontres, au sommet de la formation au chapitre des buts et des points.

On pourrait ajouter les deux gardiens dans le plus que positif, car Semyon Varlamov, qui a une moyenne d’efficacité de ,950 en six matchs et Jean-Sébastien Giguère, dont l‘efficacité est de ,971, ont vraiment été de véritables remparts devant le filet de la troupe de Patrick Roy, qui fut l’entraîneur-chef des Remparts de Québec durant huit saisons avant de graduer dans la LNH.

L’Avalanche affronte les Penguins de Pittsburgh, au CONSOL Energy Center …

Affichant un dossier parfait de 4–0-0 dans ses quatre premiers matchs à l’étranger (ne concédant que quatre buts), l’Avalanche aura un très beau défi à relever et certains joueurs risquent de se retrouver en territoire négatif, car l’équipe disputera un match contre les Penguins de Pittsburgh, au CONSOL Energy Center, en ce lundi soir et soulignons que la bande à Sidney Crosby a un dossier de 7–1-0 également, dont une fiche parfaite de 5–0-0 dans ses cinq matchs disputés à domicile, ne concédant que huit buts.

Un beau duel en perspective entre deux équipes qui ont vraiment le vent dans les voiles lors de ce mois d’octobre 2013.

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Henrik Zetterberg et Pavel Datsyuk, des débuts explosifs avec les Red Wings de Detroit

Ils ont une fiche de 11 points lors des neuf premiers matchs

Si les Red Wings de Detroit connaissent un autre bon début de saison, ils doivent une fière chandelle aux vétérans attaquants Henrik Zetterberg et Pavel Datsyuk.



En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, dont le rendement est de 6–3-0 après neuf rencontres, a vu les deux superbes joueurs se faufiler chez les meilleurs marqueurs de la LNH, Zetterberg affichant un dossier de 6–5-11 avec un différentiel de plus six comparativement à un rendement de 5–6-11 avec également un différentiel de plus six pour Datsyuk, les deux ayant participé aux neuf matchs de l’équipe.

L’an dernier, Zetterberg, qui a eu 33 ans le 9 octobre, avait présenté un dossier de 11–37-48 en 46 rencontres, alors que Datsyuk, qui a eu 35 ans le 20 juillet dernier, a eu un rendement de 15–34-49 en 47 rencontres.

Lors de leur carrière, Datsyuk présente une fiche de 260–518-778 en 788 matchs (une moyenne de près d’un point par match), alors que Zetterberg a un dossier de 269–414-683 en 723 matchs, eux qui sont respectivement au 6e et 9e rang des marqueurs de tous les temps de l’histoire des Red Wings de Detroit.

Ils ont aidé l’équipe à gagner la Coupe Stanley en deux occasions depuis leur arrivée en 2001-2002.

Il faut souligner que les Red Wings ont eu du flair, tout en étant très chanceux lors du repêchage, car Datsyuk avait été le 8e choix de l’équipe, le 177e au total lors du repêchage de 1998, alors que Zetterberg avait été le 4e choix de la formation, mais seulement le 210e, lors de la sélection de 1999.

Les Red Wings amorcent une série de trois rencontres de suite à domicile, en recevant les puissants Sharks de San Jose, en ce lundi, les Sénateurs d’Ottawa, mercredi soir et les Rangers de New York, samedi prochain.

Par la suite, ils quitteront pour un voyage de quatre rencontres dans l’ouest canadien, alors qu’ils visiteront respectivement les Canucks de Vancouver, les Flames de Calgary, les Oilers d’Edmonton et les Jets de Winnipeg.

On sait que maintenant qu’ils sont dans l’Association de l’Est, les Red Wings ne disputeront que deux matchs contre les équipes de l’Ouest et ce voyage sera le premier de deux à ce chapitre, le prochain aura lieu du 4 au 12 janvier 2014, alors qu’ils visiteront les Stars de Dallas, les Sharks de San Jose, les Kings de Los Angeles et les Ducks d’Anaheim.

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