David Desharnais ne se berce pas d’illusions. Âgé de 30 ans et à l’aube d’une possible huitième campagne dans la LNH, l’ancien du Canadien se doute bien qu’il n’est pas la priorité des clubs de la LNH à moins d’un mois de l’ouverture du marché des joueurs autonomes.

Ça ne l’empêche pas de croire en son avenir dans la grande ligue.

« Je pense qu’à 30 ans, j’ai encore [en moi] au moins deux ou trois bonnes années dans la LNH. Je suis confiant que ça va arriver. »

Plus souvent qu’autrement écarté de la formation partante du Canadien la saison dernière après avoir récupéré d’une blessure à un genou, Desharnais a complété la saison avec les Oilers d’Edmonton, à qui il avait été troqué à la veille de la date limite des transactions en retour du défenseur Brandon Davidson.

« J’étais content de juste voir autre chose que Montréal. [Le Canadien], c’était ma première équipe, c’était le fun de comparer, de voir un autre style de jeu avec un gars comme [Connor] McDavid. C’était excitant à voir. [...] Une mentalité différente, j’ai adoré ça », a indiqué l’attaquant rencontré samedi au Tournoi de golf Classique des étoiles organisé par la Fondation Philippe Boucher.

Après avoir écoulé à Edmonton les derniers mois de son contrat de quatre ans qui lui a rapporté 3,5 millions $ par saison, Desharnais n’a pas encore obtenu d’indication de la part du club albertain à savoir s’il est intéressé à retenir ses services. Le joueur de centre ne s’en fait toutefois pas, car le coup d’appel, des Oilers ou d’une autre équipe, viendra bien un jour.

« J'ai encore 2-3 bonnes années dans la LNH »

« Je ne suis pas stressé, j’ai fait ce que j’avais à faire sur la glace. Quand mon agent va m’appeler, je vais commencer à y penser, sinon je n’y pense pas », a-t-il assuré avec sérénité.

« Je ne suis pas dans la même situation qu’il y a trois ou quatre ans, alors que j’étais peut-être plus un joueur de premier plan. Je pense que les équipes me voient comme un centre no 3 ou 4. »

Un statut qu’il accepterait volontiers.

« Le rôle change, la ligue est de plus en plus jeune chaque année. J’ai joué sur une première ou deuxième ligne pendant trois ou quatre ans à Montréal. [...] Je pense que je suis encore capable de le faire, mais être no 3 ou 4 avec une bonne équipe, ça ne me dérange pas. »

Et si cela ne se concrétise pas, Desharnais ne dit pas non à un exil en Europe.

« Ça fait toujours partie des options », confirme celui qui a amassé six buts et huit passes en 49 rencontres l’an dernier, avant d’ajouter un but et trois passes en 13 matchs de séries.