Les Jeux olympiques de Vancouver prendront leur envol dans quelques heures et l'engouement se fait de plus en plus sentir à travers le pays. Afin de vous faire vivre cet enthousiasme de plus près, le RDS.ca conclut sa série d'entrevues avec des athlètes québécois prometteurs avec le gardien de but des Canucks de Vancouver Roberto Luongo.

L'équipe du RDS.ca a concocté un questionnaire unique pour que vous appreniez à connaître davantage ces athlètes.

Après Patrice Bergeron, Joannie Rochette, Jennifer Heil, Alex Bilodeau, Charles Hamelin, Jasey-Jay Anderson, Dominique Maltais et Kim St-Pierre et Tania Vicent, Roberto a relevé le défi avec succès.

RDS.ca : Quel est ton ou tes objectifs pour les Jeux olympiques de Vancouver?

Roberto Luongo : Collectivement, je veux évidemment remporter la médaille d'or. Sur un plan plus individuel, je souhaite aider l'équipe le plus possible et avoir beaucoup de plaisir.

RDS.ca : Quel est ton meilleur souvenir olympique?

R. L. : Je me souviens très bien des Jeux de Calgary en 1988. Plus particulièrement de la médaille d'argent gagnée par la patineuse artistique canadienne Elizabeth Manley.

RDS.ca : Qui est ton athlète préféré(e) et pourquoi?

R. L. : C'est une question difficile! Mais j'admire le patineur artistique Patrick Chan, car il donne l'impression de chercher la victoire à tout prix. J'ai bien aimé l'entendre en entrevue au cours des derniers mois.

RDS.ca : As-tu une ou des superstitions?

R. L. : J'en ai plusieurs! Les jours de match, j'essaie de faire pratiquement toujours les mêmes choses.

RDS.ca : Quelle la chose la plus importante dans ta préparation?

R. L. : Il s'agit de mon alimentation. J'essaie de manger des pâtes avec du poulet ou du poisson. Et tout juste avant la rencontre, je prends un sandwich au beurre d'arachides avec des bananes.

RDS.ca : Quel athlète olympiques aimerais-tu le plus rencontrer à Vancouver?

R. L. : Tous les athlètes que je souhaite rencontrer feront partie de mon équipe! J'aimerais connaître davantage un gars comme Sidney Crosby. Nous n'avons pas eu vraiment la chance de discuter ensemble depuis qu'il est dans la Ligue nationale de hockey.

RDS.ca : Quel est ton meilleur souvenir en compétition?

R. L. : J'en ai plusieurs, mais j'ai surtout en tête la finale du Championnat du monde en Finlande en 2003. J'avais dû prendre la place de Sean Burke, qui était blessé, pour le match de la médaille d'or contre la Suède et nous l'avons emporté en prolongation.

RDS.ca : Qui est ton meilleur ami dans le monde du sport?

R. L. : Mes coéquipiers des Canucks, plus particulièrement Alexandre Burrows, sont mes amis les plus proches. Parmi les autres joueurs de la LNH, il y a notamment Jean-Pierre Dumont.

RDS.ca : Comment ressens-tu la pression des Olympiques au Canada?

R. L. : C'est très excitant! J'évolue dans la ville où auront lieu les Jeux et j'ai la chance de voir tous les préparatifs. Les gens ne parlent que de ça!

RDS.ca : Quel sport olympique tu ne pratiquerais jamais?

R. L. : Définitivement le saut à ski, ça me fait peur!

RDS.ca : Quel sport olympique aurait été ton deuxième choix?

R. L. : Tous les sports m'intriguent, car j'ai toujours aimé regarder les Olympiques à la télévision. Mais puisque je dois faire un choix, ce serait le biathlon. Je trouve très intéressant le concept de jumeler deux sports en un.

RDS.ca : Quel est ton plus beau moment de ta carrière d'athlète?

R. L. : Après réflexion, je dirais la conquête de la Coupe du monde tout juste avant le déclanchement du lock-out dans la LNH.

RDS.ca : Quel est le moment le plus difficile depuis le début de ta carrière?

R. L. : Il s'agit du dernier match de la dernière saison, en séries éliminatoires. J'ai accordé sept buts et nous avons été éliminés en six rencontres en demi-finale de l'Association de l'Ouest par les Blackhawks de Chicago. C'est sûrement l'une des choses les plus difficiles que j'ai vécues.

RDS.ca : Comment te décrirais-tu comme personne?

R. L. : Je suis quelqu'un de plutôt calme. Je suis vraiment du type vivre et laisser vivre…

RDS.ca : Comment réagis-tu quand les gens te reconnaissent?

R. L. : C'est très flatteur! J'essaie toujours de prendre quelques minutes pour les saluer.

RDS.ca : Quel est le sport que tu iras regarder en priorité à Vancouver?

R. L. : Je ne suis pas convaincu que j'aurai beaucoup de temps, mais j'aimerais bien assister à une épreuve de patinage de vitesse.

RDS.ca : Est-ce tu seras davantage « dans ta bulle » ou développeras-tu une grande camaraderie avec les autres athlètes durant les Jeux?

R. L. : Nous avons déjà eu la chance de faire connaissance lors du camp d'orientation d'Équipe Canada cet été. C'est possiblement pour cette raison que je serai « dans ma bulle » la journée des matchs.

Mais lors des entraînements et des journées de congé, je prendrai le temps de m'amuser avec mes coéquipiers!

RDS.ca : À quel âgé as-tu commencé à jouer au hockey?

R. L. : J'avais huit ans et j'ai commencé comme joueur d'avant parce que mes parent tenaient absolument à ce que j'apprenne à patiner. Ils ne voulaient pas que je reste immobile devant le filet!

RDS.ca : Quelle autre passion possèdes-tu en dehors du sport pour décrocher?

R. L. : Le poker!

RDS.ca : Quel est l'endroit que tu as visité et que tu as préféré dans le monde?

R. L. : C'est Venise. J'avais fait un détour par l'Italie après le Championnat du monde présenté à Prague en 2004.

RDS.ca : Si tu n'étais pas un athlète, que ferais-tu dans la vie?

R. L. : C'est une bonne question! Je me rappelle que plus jeune, je ne pensais qu'à devenir un joueur de hockey. Je n'ai pas encore trouvé la réponse à cette grande question!

RDS.ca : Quelle est la personnalité connue que tu admires le plus à l'extérieur du domaine sportif?

R. L. : J'admire beaucoup Justin Timberlake. C'est un artiste accompli, mais il a aussi l'air très sympathique et moqueur!

RDS.ca : Quel est le moment sportif, olympique ou non, qui t'a le plus marqué?

R. L. : Il s'agit du match pour la médaille d'or opposant la Suède au Canada lors des Jeux de Lillehammer en 1994. Je me rappelle comme si c'était hier de la fameuse feinte de Peter Forsberg.