Derrière Brodeur, Weekes ne se plaint pas
Hockey samedi, 1 mars 2008. 20:47 samedi, 14 déc. 2024. 08:00
MONTREAL - On lui avait dit qu'il verrait plus d'action que ses prédécesseurs. Il n'a pas joué depuis presque deux mois. Kevin Weekes ne se plaint pas. Il savait à quoi s'attendre en acceptant d'agir à titre de réserviste de Martin Brodeur chez les Devils du New Jersey.
Le vétéran Weekes a suivi l'action du banc dans une 25e rencontre d'affilée, samedi. La dernière fois qu'on a fait appel à ses services, le 5 janvier, il a subi la défaite 4-3 face aux Bruins de Boston.
"Peu importe à quel point vous êtes bon, aucun gardien au monde n'est supérieur à Martin Brodeur", a-t-il affirmé, samedi midi, après s'être entraîné en compagnie de quelques réservistes. "Il connaît une autre saison du tonnerre. Il mérite d'être devant le filet à tous les matchs.
"Martin est dans une classe à part, a-t-il repris. Il est en voie de réécrire le livre des records, de surpasser les exploits des meilleurs gardiens, comme les Grant Fuhr, Patrick Roy et Ed Belfour."
Weekes n'a pris part qu'à six matchs cette saison. C'est un total bien en deçà de ce que les dirigeants des Devils lui avaient fait miroiter.
L'entraîneur recrue Brent Sutter avait indiqué qu'on l'utiliserait plus souvent que les autres adjoints de Brodeur au cours des 10 dernières saisons - nommément Scott Clemmensen, Corey Schwab et Chris Terreri.
"J'accepte la situation, même si je trouve parfois difficile psychologiquement de composer avec, a-t-il admis. C'est plus difficile pour un gardien comme moi qui a déjà été numéro un d'une équipe pendant quatre saisons.
"Mais je suis positif de nature. J'essaie d'aider l'équipe à ma façon, en m'entraînant fort, en donnant le bon exemple à mes coéquipiers."
Dans le respect
Ce qui facilite les choses, a-t-il précisé, c'est qu'on le traite comme un membre à part entière de l'équipe, avec énormément de respect.
"Je n'ai pas le sentiment d'être tassé. J'ai le respect de mes coéquipiers et il existe un respect mutuel entre Martin et moi. On s'entend très bien, on a une excellente relation. On se parle continuellement, avant les matchs, entre les périodes."
Le gardien natif de Toronto, qui va fêter son 33e anniversaire de naissance en avril, a dit n'afficher aucun regret d'avoir signé un contrat de deux saisons.
"Je ne regrette absolument pas la décision que j'ai prise, a-t-il mentionné. Je pourrais peut-être jouer davantage ailleurs, mais ce n'est pas assuré que j'obtiendrais le même respect.
"J'étais très heureux de joindre les rangs des Devils. A mes yeux, c'est une des meilleures organisations. J'apprécie la philosophie, le style de gestion qu'on préconise. Ca correspond à ma ligne de pensée. On voulait qu'un gardien expérimenté seconde Martin. On m'a montré beaucoup d'intérêt. Pour moi, c'est un honneur."
Weekes, un athlète de race noire qui s'exprime dans un bon français, a vu sa carrière connaître un recul à la suite du conflit qui a paralysé les activités de la LNH pendant une saison complète, en 2004-05.
"Je n'ai pas eu l'occasion de jouer sur une base régulière depuis le lock-out, a-t-il relevé. C'est mon destin. Et quand j'analyse le cheminement de gardiens de ma génération comme José Théodore et Dan Cloutier, je me dis que tout le monde est confronté à son propre destin."
Le vétéran Weekes a suivi l'action du banc dans une 25e rencontre d'affilée, samedi. La dernière fois qu'on a fait appel à ses services, le 5 janvier, il a subi la défaite 4-3 face aux Bruins de Boston.
"Peu importe à quel point vous êtes bon, aucun gardien au monde n'est supérieur à Martin Brodeur", a-t-il affirmé, samedi midi, après s'être entraîné en compagnie de quelques réservistes. "Il connaît une autre saison du tonnerre. Il mérite d'être devant le filet à tous les matchs.
"Martin est dans une classe à part, a-t-il repris. Il est en voie de réécrire le livre des records, de surpasser les exploits des meilleurs gardiens, comme les Grant Fuhr, Patrick Roy et Ed Belfour."
Weekes n'a pris part qu'à six matchs cette saison. C'est un total bien en deçà de ce que les dirigeants des Devils lui avaient fait miroiter.
L'entraîneur recrue Brent Sutter avait indiqué qu'on l'utiliserait plus souvent que les autres adjoints de Brodeur au cours des 10 dernières saisons - nommément Scott Clemmensen, Corey Schwab et Chris Terreri.
"J'accepte la situation, même si je trouve parfois difficile psychologiquement de composer avec, a-t-il admis. C'est plus difficile pour un gardien comme moi qui a déjà été numéro un d'une équipe pendant quatre saisons.
"Mais je suis positif de nature. J'essaie d'aider l'équipe à ma façon, en m'entraînant fort, en donnant le bon exemple à mes coéquipiers."
Dans le respect
Ce qui facilite les choses, a-t-il précisé, c'est qu'on le traite comme un membre à part entière de l'équipe, avec énormément de respect.
"Je n'ai pas le sentiment d'être tassé. J'ai le respect de mes coéquipiers et il existe un respect mutuel entre Martin et moi. On s'entend très bien, on a une excellente relation. On se parle continuellement, avant les matchs, entre les périodes."
Le gardien natif de Toronto, qui va fêter son 33e anniversaire de naissance en avril, a dit n'afficher aucun regret d'avoir signé un contrat de deux saisons.
"Je ne regrette absolument pas la décision que j'ai prise, a-t-il mentionné. Je pourrais peut-être jouer davantage ailleurs, mais ce n'est pas assuré que j'obtiendrais le même respect.
"J'étais très heureux de joindre les rangs des Devils. A mes yeux, c'est une des meilleures organisations. J'apprécie la philosophie, le style de gestion qu'on préconise. Ca correspond à ma ligne de pensée. On voulait qu'un gardien expérimenté seconde Martin. On m'a montré beaucoup d'intérêt. Pour moi, c'est un honneur."
Weekes, un athlète de race noire qui s'exprime dans un bon français, a vu sa carrière connaître un recul à la suite du conflit qui a paralysé les activités de la LNH pendant une saison complète, en 2004-05.
"Je n'ai pas eu l'occasion de jouer sur une base régulière depuis le lock-out, a-t-il relevé. C'est mon destin. Et quand j'analyse le cheminement de gardiens de ma génération comme José Théodore et Dan Cloutier, je me dis que tout le monde est confronté à son propre destin."