Des Olympiens de tous âges à St. Louis
Hockey mercredi, 20 janv. 2010. 21:59 mercredi, 11 déc. 2024. 09:55
MONTRÉAL - Les vieilles et les plus récentes équipes olympiques américaines sont représentées dans la formation actuelle des Blues de St. Louis.
David Backes et Erik Johnson en seront à leur première expérience olympique, cette année, et ils pourront se tourner vers un vétéran aux cheveux gris s'ils ont besoin de conseils en vue des Jeux de Vancouver.
Keith Tkachuk a participé aux Jeux de 1992 à Albertville, en France, tout comme ceux de 1998, 2002 et 2006, et il a tout vu.
"Mon épouse et moi avons parlé à Erik pour le préparer, a dit Tkachuk mercredi avant le match des siens contre le Canadien à Montréal. C'est tellement une belle expérience à vivre, si vous en prenez avantage et que vous en profitez avec la famille. C'est une expérience fantastique, mais le plus beau, c'est de remporter l'or."
Le joueur de 37 ans, qui ressemble beaucoup au quart des Vikings du Minnesota Brett Favre avec sa barbe poivre et sel, ces jours-ci, n'a pas été sélectionné au sein de l'équipe olympique américaine, tout comme la plupart des coéquipiers qu'il avait lors de ses nombreuses présences aux Jeux olympiques et aux Coupes du monde, lors des deux dernières décennies.
Mike Modano et Bill Guerin ont également été laissés de côté, alors que Brian Leetch, Brett Hull, Tony Amonte et plusieurs autres ont accroché leurs patins depuis un bon moment déjà.
"C'est un peu décevant, vous voulez y prendre part, a avoué Tkachuk. C'aurait été mes cinquièmes Jeux, mais ils veulent y aller avec la jeunesse et il faut respecter cela. Ils vont faire du très bon boulot, ils ont plusieurs bons joueurs."
Rôle de négligés
Les experts s'entendent toutefois pour dire que les Américains ne rivaliseront pas nécessairement avec des puissances comme le Canada et la Russie.
"Tout le monde sait que nous sommes des négligés, a dit Johnson, le premier choix au total du repêchage de 2006. Nous avons comme objectif de remporter l'or et nous avons l'équipe pour y arriver, mais évidemment, personne ne gagera sur nous."
Johnson a précisé que l'équipe miserait sur le cran et l'audace.
"La plupart du temps, ça se joue devant le filet, avec un bon gardien et de la chance."
Backes, un centre de six pieds et trois pouces, se réjouit de ce rôle de négligés.
"Ca nous met beaucoup moins de pression sur les épaules. On peut jouer plus librement. Si le Canada ou la Russie n'est pas en finale, c'est une énorme déception. Nous, ce n'est pas que nous ne serions pas déçus, mais beaucoup de gens ont prédit que nous ne ferions pas si bien. On aime ça."
Backes a dit que Johnson et lui parlaient des Jeux olympiques de temps en temps, plus souvent pour des questions de logistique, comme les vols et les heures d'arrivées de leur famille et des joueurs eux-mêmes.
Avec la compétition qui approche, ils pourront s'adresser à Tkachuk et peut-être à deux autres joueurs qui ont connu l'expérience olympique chez les Blues, les Canadiens Paul Kariya et Eric Brewer, pour en avoir une meilleure idée.
Backes a marqué 31 buts en 2008-2009, mais il n'en a inscrit que 10 au cours des 48 premiers matchs cette saison.
"Nous sommes pas mal occupés à essayer de remporter des victoires avec les Blues en ce moment, mais puisque les Jeux olympiques arrivent à grands pas, nous tenterons de planifier un ou deux soupers avec eux, pour voir ce qu'ils ont à dire de leur expérience olympique", a dit Backes de Tkachuk.
"Nous essayons de visualiser ce qui va arriver, mais c'est une toute nouvelle expérience. Malgré toute la préparation, tu ne le sais pas avant que ça arrive. Tu plonges dedans tête première, et quand vient le temps de jouer au hockey, tu y vas pour 60 minutes et tu verras qui l'emportera", a conclu Backes.
David Backes et Erik Johnson en seront à leur première expérience olympique, cette année, et ils pourront se tourner vers un vétéran aux cheveux gris s'ils ont besoin de conseils en vue des Jeux de Vancouver.
Keith Tkachuk a participé aux Jeux de 1992 à Albertville, en France, tout comme ceux de 1998, 2002 et 2006, et il a tout vu.
"Mon épouse et moi avons parlé à Erik pour le préparer, a dit Tkachuk mercredi avant le match des siens contre le Canadien à Montréal. C'est tellement une belle expérience à vivre, si vous en prenez avantage et que vous en profitez avec la famille. C'est une expérience fantastique, mais le plus beau, c'est de remporter l'or."
Le joueur de 37 ans, qui ressemble beaucoup au quart des Vikings du Minnesota Brett Favre avec sa barbe poivre et sel, ces jours-ci, n'a pas été sélectionné au sein de l'équipe olympique américaine, tout comme la plupart des coéquipiers qu'il avait lors de ses nombreuses présences aux Jeux olympiques et aux Coupes du monde, lors des deux dernières décennies.
Mike Modano et Bill Guerin ont également été laissés de côté, alors que Brian Leetch, Brett Hull, Tony Amonte et plusieurs autres ont accroché leurs patins depuis un bon moment déjà.
"C'est un peu décevant, vous voulez y prendre part, a avoué Tkachuk. C'aurait été mes cinquièmes Jeux, mais ils veulent y aller avec la jeunesse et il faut respecter cela. Ils vont faire du très bon boulot, ils ont plusieurs bons joueurs."
Rôle de négligés
Les experts s'entendent toutefois pour dire que les Américains ne rivaliseront pas nécessairement avec des puissances comme le Canada et la Russie.
"Tout le monde sait que nous sommes des négligés, a dit Johnson, le premier choix au total du repêchage de 2006. Nous avons comme objectif de remporter l'or et nous avons l'équipe pour y arriver, mais évidemment, personne ne gagera sur nous."
Johnson a précisé que l'équipe miserait sur le cran et l'audace.
"La plupart du temps, ça se joue devant le filet, avec un bon gardien et de la chance."
Backes, un centre de six pieds et trois pouces, se réjouit de ce rôle de négligés.
"Ca nous met beaucoup moins de pression sur les épaules. On peut jouer plus librement. Si le Canada ou la Russie n'est pas en finale, c'est une énorme déception. Nous, ce n'est pas que nous ne serions pas déçus, mais beaucoup de gens ont prédit que nous ne ferions pas si bien. On aime ça."
Backes a dit que Johnson et lui parlaient des Jeux olympiques de temps en temps, plus souvent pour des questions de logistique, comme les vols et les heures d'arrivées de leur famille et des joueurs eux-mêmes.
Avec la compétition qui approche, ils pourront s'adresser à Tkachuk et peut-être à deux autres joueurs qui ont connu l'expérience olympique chez les Blues, les Canadiens Paul Kariya et Eric Brewer, pour en avoir une meilleure idée.
Backes a marqué 31 buts en 2008-2009, mais il n'en a inscrit que 10 au cours des 48 premiers matchs cette saison.
"Nous sommes pas mal occupés à essayer de remporter des victoires avec les Blues en ce moment, mais puisque les Jeux olympiques arrivent à grands pas, nous tenterons de planifier un ou deux soupers avec eux, pour voir ce qu'ils ont à dire de leur expérience olympique", a dit Backes de Tkachuk.
"Nous essayons de visualiser ce qui va arriver, mais c'est une toute nouvelle expérience. Malgré toute la préparation, tu ne le sais pas avant que ça arrive. Tu plonges dedans tête première, et quand vient le temps de jouer au hockey, tu y vas pour 60 minutes et tu verras qui l'emportera", a conclu Backes.