Deux facteurs ont peut-être grandement aidé les joueurs du Canada vendredi, sur la patinoire olympique de Place Hockey du Canada.

Le premier, c‘est l‘outrageuse domination des Américains sur les Finlandais. S‘il fallait une ultime validation du sérieux de l‘équipe américaine, de sa fougue, de sa jeunesse, de sa force de frappe en attaque et du jeu exceptionnel de Ryan Miller, elle fut livrée de façon éloquente au cours de cette rencontre demi-finale.

L‘autre facteur, c‘est le relâchement ponctuel de la troisième période qui a permis aux Slovaques de donner une bonne frousse aux Canadiens. Le genre de frousse qui aide à retrouver une saine dose d‘humilité à quelques heures d‘une confrontation historique…

Mike Babcock et ses adjoints n‘auraient pu eux-mêmes trouver meilleure façon de garder leurs joueurs en état d‘alerte!