La Ligue nationale de hockey a jugé que la mise en échec par derrière qu'a servie Randy Jones à Patrice Bergeron, samedi, ne méritait pas une sanction aussi sévère que celles imposées à Steve Downie et Jesse Boulerice plus tôt cette saison.

Jones a écopé d'une suspension de deux matchs pour son geste à l'endroit de Bergeron, qui a subi une fracture du nez et une commotion cérébrale après avoir été frappé par Jones en première période du match entre les Flyers et les Bruins.

Bergeron avait été escorté hors de la patinoire sur une civière et avait été conduit à l'hôpital, d'où il a reçu son congé dimanche.

"Même si je crois que Jones n'avait pas l'intention de blesser son adversaire, le fait demeure qu'il a solidement mis en échec un joueur qui était en position vulnérable, a commenté Colin Campbell. Certains ont tenté de comparer cet événement à d'autres incidents qui sont survenus plutôt cette année et qui ont engendré des suspensions plus sévères, mais ces comparaisons sont erronées."

Jones ratera donc les matchs de jeudi contre le Canadien et vendredi contre Washington.