Différentiel: Weaver, 1er et Plekanec, dernier !
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:40 mercredi, 21 mai 2014. 21:45Mike Weaver a le meilleur différentiel de la LNH !
Avec un plus huit, il se retrouve au sommet du circuit dans les éliminatoires
En faisant l’acquisition du défenseur Mike Weaver, le Canadien de Montréal semble avoir effectué une transaction qui a donné des résultats positifs rapidement, autant lors du dernier droit du calendrier régulier que durant les présentes éliminatoires.
En effet, le vétéran défenseur, qui a eu 36 ans le 2 mai (il est natif de Bramale, en Ontario), est vraiment surprenant depuis son acquisition, ( en retour d’un choix de 5e ronde au repêchage de 2015) des Panthers de la Floride, le 4 mars dernier, car auteur d’un rendement ordinaire de 0–6-6, un temps d’utilisation de 18:47 minutes, avec un différentiel négatif de moins neuf en 55 matchs dans l’uniforme des Panthers, il a eu un excellent dossier de 1–6-7 avec un superbe différentiel de plus neuf et un temps d’utilisation de 17:30 minutes, dans ses 17 matchs réguliers disputés avec la formation de Michel Therrien.
Il fait encore mieux dans les éliminatoires, car il est 1–3-4 avec un temps d’utilisation de 15:11 en 13 matchs et son différentiel de plus huit est le meilleur de toute la LNH actuellement, ce qui n’est pas peu dire !
Il devance tous les autres joueurs, dont neuf qui ont tous un rendement de plus sept, dont Kevin Klein, Benoit Pouliot, Anton Stralman et Mats Zuccarello, tous dans la formation des Rangers de New York, les adversaires du CH actuellement.
Tomas Plekanec se retrouve au dernier rang du circuit !
Si Mike Weaver a offert un excellent rendement sur le plan défensif, c’est un peu moins rose pour l’attaquant Tomas Plekanec, car le numéro 14 du CH se retrouve avec une fiche de 3–4-7 et son pitoyable différentiel de moins sept en 13 matchs est le pire de la LNH, à égalité au 344e rang, avec trois autres joueurs, les attaquants Alex Chiasson, des Stars de Dallas, Patrik Berglund, des Blues de St. Louis et le défenseur James Wisniewski (un ancien du Tricolore), des Blue Jackets de Columbus.
Avec l’absence de Carey Price, il sera plus qu’important pour tous les joueurs du Canadien d’exceller à forces égales, car l’équipe aura besoin de plusieurs buts pour espérer remporter quatre rencontres dans la présente série contre les Rangers de New York.
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Corey Crawford est superbe avec les Blackhawks de Chicago
Le gardien natif de Châteauguay est au sommet de sa forme présentement
On peut dire que le gardien Corey Crawford, des Blackhawks de Chicago se retrouve dans un rôle de premier plan et il répond avec une excellence peu ordinaire.
En effet, natif de Châteauguay, le gardien numéro un de la formation de Joel Quenneville, qui a remporté la Coupe Stanley l’an dernier, semble en mesure d’offrir des performances qui permettent d’espérer remporter cet honneur pour la deuxième fois de suite.
Auteur d’un rendement de 16–7 avec une moyenne de 1,84 (la meilleure du circuit), un blanchissage et une efficacité de ,932 en 23 matchs l’an dernier, il poursuit son excellent travail, lui qui affiche un rendement de 9–4 avec une moyenne de 1,90 (la meilleure de la LNH), un blanchissage et une efficacité de ,933, lors de ses 13 rencontres disputées dans les présentes éliminatoires.
En 2012–2013, son excellent rendement était passé inaperçu, car les Blackhawks avaient eu plusieurs joueurs qui avaient bien fait, dont Patrick Kane, le récipiendaire tu Trophée Conn Smythe et si jamais les Blackhawks remportaient la Coupe Stanley, il faudrait considérer Crawford comme un sérieux candidat pour cet honneur individuel.
On sait que Crawford, qui fut le 2e choix de l’équipe, le 63e au total du repêchage de 2003, a eu une longue période d’attente avant de devenir le gardien régulier de la formation, car après avoir disputé deux matchs en 2005–2006, aucun en 2006–2007, cinq en 2007–2008, aucun match en saison 2008–2009, mais un match dans les éliminatoires et un seul match en 2009–2010, l’année où les Blackhawks ont gagné la Coupe Stanley pour la première fois depuis 1960–1961.
C’est en 2010–2011 qu’il est devenu le gardien numéro un et ce fut un peu par défaut, car les Blackhawks avaient laissé partir Cristobal Huet et aussi Antti Niemi, car ils n’avaient pas les moyens financiers de garder ces deux joueurs et Niemi, qui avait gagné sa cause en arbitrage, demandait un salaire qui semblait trop élevé aux yeux de la direction.
Dans les séries de 2010–2011, Crawford avait été exposé à la vraie pression, car les Blackhawks, qui avaient gagné la Coupe Stanley en 2009–2010, avaient failli être exclus des séries éliminatoires et après avoir perdu leurs trois premiers matchs, face aux Canucks de Vancouver, lors de la première ronde, ils avaient réussi à remporter les trois matchs suivants pour créer l’égalité 3–3 et forcer la présentation d’une septième rencontre, perdant ce duel, 2–1, en prolongation, sur un but de l’attaquant Alex Burrows, à 5:22 de la première prolongation.
En 2011–2012, Crawford avait été impliqué dans une autre série chaudement disputée et les Blackhawks s’étaient encore inclinés au premier tour, en six matchs (2–4), face aux Coyotes de Phoenix, dans une série où cinq des six matchs avaient nécessité de la prolongation.
C’est en 2012–2013 que Crawford est sorti de sa coquille, car il avait réussi à gagner respectivement contre Josh Harding, du Wild du Minnesota, Jimmy Howard, des Red Wings de Detroit, Jonathan Quick (le récipiendaire du Trophée Conn Smythe de 2011–2012), des Kings de Los Angeles et Tuukka Rask, des Bruins de Boston, quatre très bons gardiens.
Lors du calendrier régulier de la présente saison, il a présenté un dossier de 32–16-10 avec une moyenne de 2,26, deux blanchissages et une efficacité de ,917 en 59 rencontres, lui qui a été impliqué dans plusieurs rencontres qui ont nécessité de la prolongation et des tirs de barrage.
Maintenant âgé de 29 ans, il semble un bon vétéran qui est capable de guider son équipe dans les moments difficiles, lui qui a été superbe lors du gain de 3–1, lors du premier match de la présente finale de l’Association de l’Ouest, face aux Kings de Los Angeles, dimanche, au United Center, effectuant 25 arrêts sur 26 tirs, dont plusieurs étaient dangereux.
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Les Kings n’ont jamais gagné à Chicago dans les éliminatoires
Ils ont une fiche de 0-7 dans les 7 matchs dans la ville des vents
S’ils veulent atteindre la finale de la Coupe Stanley pour une 2e fois en trois saisons, les Kings de Los Angeles devront trouver la recette pour gagner au moins un match sur la patinoire des Blackhawks de Chicago, un endroit où ils n’ont jamais triomphé dans les séries éliminatoires !
Les Blackhawks sont parfaits, 7-0 en 7 matchs locaux dans les présentes éliminatoires
En plus de tenter de remporter leur première victoire en huit visites à Chicago, les Kings devront aussi tenter de mettre fin à la séquence de sept gains de suite de leurs adversaires, sur leur patinoire dans les présentes séries de 2013–2014.
La troupe de Joel Quenneville a un dossier parfait de 7–0 lors de ses sept matchs disputés au United Center, ayant eu un rendement de 3–0, face aux Blues de St. Louis, lors de la première ronde et aussi de 3–0, contre le Wild du Minnesota, lors de la deuxième ronde, en plus d’avoir gagné le premier duel 3–1, face à la formation de Darryl Sutter, dimanche après-midi.
C’est drôle, mais les Blackhawks, qui ont surclassé leurs adversaires 22–8 (plus 14) au chapitre des buts marqués, ont eu le dessus à ce chapitre de la même manière dans leurs deux séries, ayant eu un dossier de 11–4 (plus sept), face aux Blues et aussi face au Wild.
Cela fait un dossier parfait de 4–0-0 en quatre matchs, car durant le calendrier régulier, les Blackhawks ont présenté un dossier parfait de 3–0-0 (six points) lors des trois matchs disputés contre les Kings (0–3-0, aucun point), ne leur concédant que quatre buts, dont un dossier de 2–0-0 dans les deux matchs disputés au United Center.
Les Blackhawks ont un dossier de 11-0 lors de leurs 11 derniers matchs locaux
Il est de plus en plus difficile de vaincre les Blackhawks de Chicago au United Center, car ils semblent devenus invincibles, eux dont le rendement global est de 11–0-0 lors de leurs 11 dernières parties devant leurs partisans, 4–0-0 lors de leurs quatre derniers matchs réguliers et 7–0-0 dans leurs sept rencontres éliminatoires, leur dernier revers remontant au 23 mars dernier (2–0), face aux Predators de Nashville.
En ajoutant les trois matchs précédents, les Blackhawks ont un rendement de 14–1-0 lors de leurs 15 dernières rencontres locales, 7–1-0 en huit matchs réguliers et 7–0-0 en sept matchs éliminatoires.
Après avoir surmonté un retard de 0–3 pour vaincre les Sharks de San Jose, dans la limite de sept matchs, lors de la première ronde et un retard de 2–3 pour l’emporter en sept rencontres, face aux Ducks d’Anaheim, dans la deuxième ronde, les Kings seront-ils en mesure de vaincre les actuels champions de la Coupe Stanley, la même équipe qui leur a indiqué la porte de sortie, dans la finale de l’Association de l’Ouest, l’an dernier ?
Dans leurs deux séries éliminaroires disputées contre les Blackhawks de Chicago, les Kings de Los Angeles ont perdu en cinq matchs (1–4), dans les deux occasions et un fait à souligner, ils ont accusé un retard de 0–3 après les trois premiers matchs des deux duels, avant de gagner la 4e partie et perdre au 5e affrontement.
Lors de la série de 1973–1974, deux anciens gardiens de l’organisation du Canadien de Montréal s’étaient affrontés et Tony Esposito avait eu le meilleur sur Rogatien Vachon, alors que cette année, ce sont les deux mêmes gardiens que l’an dernier, alors que Corey Crawford avait surclassé Jonathan Quick.
Même s’ils ont surmonté un tel genre de déficit lors de leur première série des présentes éliminatoires, il ne serait pas très sage de se retrouver avec un retard de 0–3 dans cette finale de l’Association de l’Ouest.
LES RÉSULTATS DES 7 MATCHS ÉLIMINATOIRES DES KINGS À CHICAGO
(QUART DE-FINALE 1973–1974, CHICAGO 4 LOS ANGELES 1)
10 avril 1974-Los Angeles 1 à Chicago 3
11 avril 1974-Los Angeles 1 à Chicago 4
16 avril 1974-Los Angeles 0 à Chicago 1
(QUART DE-FINALE 2012–2013, CHICAGO 4 LOS ANGELES 1)
1 juin 2013-Los Angeles 1 à Chicago 2
2 juin 2013-Los Angeles 2 à Chicago 4
8 juin 2013-Los Angeles 3 à Chicago 4 (2e pro.)
(FINALE ASSOCIATION OUEST 2013-2014, CHICAGO 1 LOS ANGELES 0)
18 mai 2014-Los Angeles 1 à Chicago 3
20 mai 2014-Los Angeles à Chicago
LES RÉSULTATS DES 7 MATCHS ÉLIMINATOIRES DES BLACKHAWKS EN 2013-2014
(PREMIÈRE RONDE-CHICAGO 4 ST. LOUIS 2)
21 avril 2014-St. Louis 0 à Chicago 2
23 avril 2014-St. Louis 3 à Chicago 4 (pro., Patrick Kane, 11 :17)
27 avril 2014-St. Louis 1 à Chicago 5
(DEUXIÈME RONDE-CHICAGO 4 MINNESOTA 2)
2 mai 2014-Minnesota 2 à Chicago 5
4 mai 2014-Minnesota 1 à Chicago 4
11 mai 2014-Minnesota 1 à Chicago 2
(FINALE ASSOCIATION OUEST 2013-2014, CHICAGO 1 LOS ANGELES 0)
18 mai 2014-Los Angeles 1 à Chicago 3
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