Comme ce fut le cas durant toute la saison, le Canadien de Montréal a beaucoup de difficulté à marquer des buts lors de la première période.

En effet, en 75 matchs, la troupe de Michel Therrien n’a marqué que 38 buts lors du premier vingt, le plus bas total de la Ligue nationale de hockey, derrière les Panthers de la Floride, leurs adversaires de ce samedi, qui n’ont fait mouche qu’en 40 occasions en 74 matchs, lors du premier vingt.

Les Sabres de Buffalo ont réussi 42 filets dans cette période initiale, quatre de plus que le CH, alors que les Canucks de Vancouver ont marqué 45 fois et les Flames de Calgary, 46 buts, à ce chapitre.

Pour les équipes qui excellent sur ce plan, les Stars de Dallas et les Rangers de New York ont réussi pas moins de 71 buts lors du premier vingt, deux de plus que les Penguins de Pittsburgh et le Lightning de Tampa Bay, qui totalisent 69 buts.

Du 27 octobre au 13 novembre, le Canadien a même traversé une séquence de neuf parties de suite où il a été incapable de faire scintiller une lumière rouge lors de la première période.

Sa plus longue séquence de matchs avec au moins un but lors de la première période a été de quatre, du 21 au 28 février 2015, marquant pas moins de huit buts, deux, un, trois et deux respectivement et depuis cette séquence, le CH n’a marqué en première période que dans trois de ses 13 dernières rencontres disputées depuis le 1er mars.

Dans le cas du Canadien, cela lui fait un différentiel de moins 13 pour la totalité de la première période, car il a concédé 51 filets à ses adversaires.

Il n’a marqué que dans 28 de ses 75 rencontres, marquant un but en 19 occasions, deux buts à huit reprises et un sommet de trois buts une seule fois, le 26 février dernier, dans un gain de 5-2, face aux Blue Jackets de Columbus, au Nationwide Arena.

Il a été surclassé 743-670 (plus 73) au chapitre des tirs au but lors de cette difficile première période, ce qui représente un différentiel de près d’un tir par période et même lorsqu’il peut y aller d’efforts intenses comme jeudi soir, alors qu’il a surclassé les Jets de Winnipeg 20-5 (plus 15), lors de la période initiale, il se retrouvait en retard 0-1, au tableau des buts marqués.

Par contre, on peut souligner que le Tricolore progresse au fur et à mesure que les matchs avancent, car il a réussi 66 buts lors de la deuxième période (contre 52 pour ses adversaires) et pas moins de 83 filets lors de la troisième période (contre 56 pour ses opposants), ce qui est presque le double de son total de la première période.

Soulignons que lors du troisième vingt, le Lightning de Tampa Bay a marqué 94 buts, deux de plus que les Flames de Calgary et ces deux équipes sont les seules à avoir surclassé le CH lors de cette troisième période, alors que les Ducks d’Anaheim ont également marqué en 83 occasions.

La situation du Canadien est très différente de celle de l’an dernier, car il avait surclassé ses adversaires 68-53 (plus 15) au chapitre des buts marqués-concédés lors de la première période, mais était moins efficace par la suite, ayant été surclassé 71-61 (plus 10), lors de la deuxième période et ayant eu un avantage d’un but (73-72), lors de la troisième période.

S’il y a une facette à améliorer en vue des éliminatoires, c’est bien celle-ci, car on sait qu’il n’est pas souhaitable de se retrouver en retard dans les matchs des séries, car plus souvent qu’autrement, les équipes qui marquent le premier but remportent la victoire.

Quelle mouche a piqué Brandon Pirri, des Panthers de la Floride!

Il faut se demander ce qui est arrivé à  Brandon Pirri, ces Panthers de la Floride, car il s’est soudainement transformé en un marqueur très prolifique!

En effet, auteur d’un piètre rendement de 3-1-4 avec un différentiel de plus un lors de ses 19 premiers matchs disputés cette saison, il vient d’exploser avec un superbe rendement de 17-1-18 avec un différentiel de plus quatre lors de ses 22 derniers matchs disputés depuis le 19 janvier dernier, marquant au moins un but dans 14 des 22 rencontres.

Après avoir marqué trois buts sur 44 tirs lors de ses 19 premiers matchs, une moyenne de seulement 6,82%, il a fait preuve d’une belle précision, car ses 17 derniers buts ont été réussis avec l’aide de 84 tirs, une moyenne de 20,24%.

Soulignons que lors du dernier match que dans le revers de 3-2 des Panthers face au Canadien de Montréal, le 17 mars dernier, il avait réussi pas moins de 10 tirs (un sommet personnel cette saison) sur le gardien Dustin Tokarski, marquant un but lors de cette défaite.

Il se retrouve avec un rendement global un peu spécial de 20-2-22 avec un différentiel de plus cinq en 41 matchs, lui dont le total de buts est 10 fois plus élevé que son total d’assistances !

Sans oublier qu’il est aussi fiable à l’étranger qu’à domicile, car il a un dossier de 10-1-11 en 19 rencontres à l’extérieur et aussi un rendement de 10-1-11 en 22 matchs à domicile.

Après avoir débuté la saison en étant rayé de la feuille de pointage lors de son premier match disputé le 18 octobre, un revers de 2-1, en tirs de barrage, face aux Capitals de Washington, au Verizon Center, il avait réussi un but dans trois matchs de suite, du 21 au 30 octobre, mais avait par la suite raté les 10 matchs suivants, du 1er au 22 novembre.

Lors de son retour au jeu, il avait été tout simplement lamentable, affichant un rendement de 0-1-1 avec un différentiel de moins un lors de ses 15 matchs disputés du 24 novembre 2014 au 11 janvier 2015, ayant même été rayé de la feuille de pointage dans 13 matchs de suite, du 28 novembre au 11 janvier, tout juste avant la présente explosion.

Natif de Toronto, Pirri qui avait été le deuxième choix des Blackhawks de Chicago, le 59e au total du repêchage de 2009, aura 24 ans le 10 avril prochain et a été échangé aux Panthers de la Floride, en retour d’un choix de troisième ronde au repêchage de 2015, le 2 mars 2014.

L’an dernier, il avait eu un rendement global de 13-12-25 avec un différentiel de plus six en 49 rencontres régulières, dont 7-7-14 avec un différentiel égal en 21 matchs avec les Panthers, suite à la transaction.

Que fera-t-il face à Carey Price et au Canadien de Montréal, ce samedi soir, au Centre Bell ?

Une volte-face pour l’unité spéciale des Islanders de New York

Après avoir affiché un rendement ordinaire lors des premiers mois de la saison, l’unité spéciale des Islanders de New York est parfaite lors du présent mois de mars.

En effet, la formation dirigée par Jack Capuano, qui affichait en date du 28 février, le pire rendement du circuit, avec une efficacité de 74,43%, ayant concédé 45 buts en 176 désavantages numériques lors de ces 64 premiers matchs, a été parfaite depuis, ayant écoulé avec succès ses 25 derniers désavantages, lors de ses 11 dernières parties disputées depuis le début du mois de mars et ses 30 derniers, en incluant les quatre derniers désavantages du match du 28 février dernier.

C’est la recrue Michal Jordan, des Hurricanes de la Caroline qui est le dernier joueur à avoir marqué un but en avantage numérique contre les Islanders de New York, à 19 :52, de la deuxième période, de la rencontre du 28 février, un gain de 5-3 des Hurricanes.

En allant plus loin, l'unité des Islanders n’a concédé que quatre buts lors de ses 52 derniers désavantages numériques lors de ses 21 dernières rencontres jouées depuis le 12 février.

Malgré son excellence à ce chapitre, l’équipe a un piètre dossier de 3-5-3 lors de cette séquence de 11 matchs disputés en mars.

Pis, les Islanders sont 0-5-1 lors de leurs six derniers matchs au Nassau Coliseum, leur dernier gain remontant au 27 février dernier, 2-1, face aux Flames de Calgary et ils tenteront de mettre fin à cette léthargie en recevant en ce samedi, 28 mars, la visite des puissants Ducks d’Anaheim.

En chute libre, les Bruins de Boston affrontent les Rangers de New York !

Après avoir donné l’impression qu’ils étaient sur la bonne voie de participer aux séries éliminatoires, les Bruins de Boston viennent de s’effondrer de nouveau.

En effet, la troupe de Claude Julien, qui avait présenté du 7 au 14 mars, une fiche parfaite de 5-0-0 lors de ses cinq rencontres, vient de retomber dans une autre léthargie, affichant un dossier de 0-3-3 lors de ses six dernières parties disputées depuis le 15 mars, perdant trois rencontres en bris d’égalité, dont deux en tirs de barrage en plus d’avoir été surclassée 20-11 (plus neuf) au chapitre des buts marqués-concédés.

Cette séquence de six défaites de suite égale la plus longue série du genre de l’équipe cette saison, elle qui avait eu un rendement de 0-4-2 lors des six rencontres jouées du 8 au 20 février.

Rien pour faciliter les choses, les Bruins vont recevoir la visite de rien de moins que les Rangers de New York, l’équipe qui trône au sommet du classement général du circuit actuellement !

Encore plus, les Rangers ont une fiche parfaite de 6-0-0 lors de leurs six derniers matchs disputés à l’étranger où leur dernier revers remonte au 4 mars, 2-1, en prolongation, face aux Red Wings de Detroit, au Joe Louis Arena.

Le duel de ce samedi est le troisième et dernier entre les deux équipes cette saison, les Bruins ayant signé un gain de 3-0, à domicile, le 15 janvier dernier, alors que les Rangers ont gagné 3-2, le 4 février, au Madison Square Garden.

Les deux formations vont lutter férocement pour obtenir un gain, surtout qu’elles pourraient s’affronter dans la première ronde des séries éliminatoires, les Rangers ayant de bonnes chances de terminer au premier rang de l’Association de l’est, alors que les Bruins ont une chance de se retrouver en huitième position.

Les Sharks de San Jose ont vraiment le numéro des Flyers de Philadaelphie

On peut dire que les choses ont changé pour les Sharks de San Jose lorsqu’ils affrontent les Flyers de Philadelphie, car c’est vraiment une volte-face peu ordinaire qu’ils connaissent depuis plusieurs saisons.

La formation de Todd McLellan, qui n’avait pu faire mieux qu’un rendement de 3-13-2 (0) lors des 18 premiers matchs contre cette équipe, affiche un superbe dossier quasi-parfait de 13-1-2 (0), dont trois gains en bris d’égalité, lors des 16 derniers affrontements.

Cela fait un rendement de 16-14-4 (0) en 34 matchs réguliers contre l’équipe de Craig Berube, incluant un dossier de 8-8-2 (0) en 18 matchs à domicile et de 8-6-2 (0) lors des 16 rencontres disputées à Philadelphie, un endroit où les Sharks sont invaincus lors des sept derniers matchs, ayant un rendement de 6-0-1 (0), ayant subi leur dernier revers (4-3), le 21 décembre 2000.

Ce duel est le deuxième de la présente saison, les Sharks ayant remporté le premier affrontement, 2-1, à domicile, le 2 décembre dernier.

Les Sharks, qui vont vraisemblablement rater les éliminatoires pour la première fois depuis la saison 2002-2003, disputent le 6e match d’une série de sept de suite à l’étranger, eux qui sont 2-3-0 lors des cinq premières rencontres.

Suite à ce match, les Sharks vont visiter les Penguins de Pittsburgh, dimanche et même s’ils vont avoir un calendrier plus facile pour leurs six derniers matchs réguliers, ils ne réussiront pas à atteindre la troisième position de la section Pacifique ou la huitième place dans l’Association de l’ouest.

C’est dommage, car c’est la formation qui a le calendrier le plus facile pour les deux dernières semaines, car elle va affronter les Coyotes de l’Arizona en deux occasions, les Oilers d’Edmonton, l’Avalanche  du Colorado, les Stars de Dallas et les Kings de Los Angeles et toutes ces formations, sauf les Kings, sont éliminées ou en voie de l’être.

Les Coyotes de l’Arizona n’ont pas gagné en temps régulier depuis longtemps

Depuis deux mois, les Coyotes de l’Arizona sont l’une des pires formations de la LNH et ils ne réussissent pas à triompher très souvent et cela se produit toujours en bris d’égalité !

En effet, la formation dirigée par Dave Tippett, dont le rendement est de 4-18-2 lors de ses 24 dernières rencontres disputées depuis le 5 février dernier, les quatre gains ayant été obtenus en bris d’égalité, deux en prolongation et deux en tirs de barrage.

Son dernier gain en temps régulier remonte au 3 février dernier, 4-1, face aux Blue Jackets de Columbus, au Nationwide Arena et lors de son match précédent, elle avait signé un gain de 3-2, en temps régulier, contre le Canadien de Montréal, au Centre Bell, le 1er février.

Les Coyotes, qui viennent de signer deux gains lors de leurs deux derniers matchs, les deux en prolongation (5-4, contre les Red Wings de Detroit et 4-3, contre les Sabres de Buffalo), vont visiter les Penguins de Pittsburgh en ce samedi, au Consol Energy Center et soulignons que ces derniers en arrachent actuellement, leur fiche étant de 1-4-1 lors de leurs six derniers matchs, leur seul gain ayant été enregistré contre les Coyotes, 4-1, au Gila River Arena, samedi dernier.

L’Avalanche du Colorado a le numéro des Sabres de Buffalo depuis 10 ans

Depuis près d’une décennie, l’Avalanche du Colorado a vraiment dominé les Sabres de Buffalo, autant à l’étranger qu’à domicile.

En effet, la formation dirigée par Patrick Roy, qui va vraisemblablement rater les séries éliminatoires, affiche un rendement parfait de 8-0-0 lors de ses huit derniers matchs disputés contre les Sabres de Buffalo, les surclassant 34-17 (plus 17) au chapitre des buts marqués-concédés.

Lors de cette séquence de huit victoires de suite, quatre ont été enregistrées en bris d’égalité, dont trois en tirs de barrage et cette saison, l’Avalanche a remporté le premier duel, 5-1, au First Niagara Center, le 20 décembre dernier.

Le dernier revers de l’Avalanche remonte aussi loin que le 4 décembre 2005, 6-4, sur la patinoire de la formation dirigée par Ted Nolan, alors que son dernier revers au Pepsi Center remonte au 24 mars 2003, 4-3, en prolongation.

Soulignons que les Sabres, qui n’ont gagné qu’une seule fois lors de leurs 12 derniers matchs (fiche de 1-8-3), un gain de 2-1, en tirs de barrage, face aux Bruins de Boston, au TD Garden, le 17 mars et ce gain risque de faire très mal à la troupe de Claude Julien, qui pourrait rater les séries éliminatoires.

Les Stars de Dallas vont-ils continuer à briller contre les Canucks de Vancouver ?

En cette fin de saison endiablée, les Stars de Dallas vont tenter de poursuivre leur séquence de succès contre les Canucks de Vancouver.

En effet, la troupe de Lindy Ruff, qui lutte pour une place dans les éliminatoires a une fiche parfaite de 6-0-0 (six gains en temps régulier) lors de ses six derniers matchs disputés contre celle de Willie Desjardins, la malmenant 25-7 (plus 18) au chapitre des buts marqués-concédés lors de cette séquence, la limitant à un but ou moins en cinq occasions.

Cette saison, les Stars ont gagné les deux premiers duels, 6-3, au American Airlines Center, le 21 octobre dernier et 2-0, le 17 décembre, au Rogers Arena, l’endroit où aura lieu le duel de ce samedi, le dernier de la campagne entre les deux équipes.

Cette séquence de six gains des Stars face aux Canucks est la plus longue de l’histoire de toute l’équipe, incluant la fiche des North Stars du Minnesota, avant le transfert à Dallas, car elle avait connu une série de cinq gains de suite, du 28 mars 1979 au 14 février 1979.

Il sera intéressant de suivre le rendement des Stars ce soir, eux qui ont bêtement perdu un match important hier soir, 4-0, face aux misérables Oilers d’Edmonton.