Les séries qui étaient à égalité 2-2 entre le Canadien de Montréal et les Bruins de Boston

Ce fut le cas dans 10 des 33 premiers affrontements

Que nous réserve le cinquième match entre le Canadien de Montréal et les Bruins, dans une série qui est présentement à égalité 2–2 après les quatre premières rencontres ?

Une chose est certaine, toutes les rencontres disputées entre ces deux équipes sont de véritables défis et la présente série ne fait pas exception à l règle.

Le Canadien a une fiche de 7-3 dans les séries égales 2-2 après quatre matchs

Même si le passé ne veut plus rien dire, il faut souligner que le Canadien de Montréal, face aux Bruins de Boston, a réussi à présenter une fiche de 7–3 dans les 10 séries qui étaient à égalité 2–2 après quatre rencontres, mais après avoir présenté une fiche parfaite de 6–0 lors des six premières situations du genre, le CH a un dossier de 1–3 lors des quatre derniers duels à ce chapitre, dont une défaite crève-cœur, en sept matchs (3–4), lors de l’affrontement de 2010–2011.

Le Canadien a un dossier de 6–4 lors du 5e match de ces 10 séries, face aux Bruins, un rendement de 2–3 dans les cinq rencontres qui ont été disputés sur la patinoire de leurs adversaires et de 4–1 lors des cinq matchs joués à Montréal.

En gagnant le 5e match, le Canadien a une fiche de 5–1 dans les six occasions, alors que les Bruins ont eu un rendement ordinaire de 2–2 lors de leurs quatre tentatives, ayant perdu en 1951–1952 et en 1970–1971, eux qui avaient gagné 1–0, au Forum de Montréal, le 3 avril 1952, mais avaient perdu les deux autres parties, alors que le 13 avril 1971, ils avaient écrasé le CH 7-3, à domicile et pensaient bien avoir achevé le Tricolore, mais ce dernier avait triomphé lors des deux dernières parties, grâce au brio d’un certain gardien nommé Ken Dryden.

Ce cinquième match a été disputé cinq fois à Montréal et cinq fois à Boston, dont les quatre dernier depuis la saison 1990–1991.

Avec une fiche de 1–1 dans les deux matchs disputés à domicile et aussi à l‘étranger, que feront ces deux équipes lors du 5e affrontement de ce samedi, veille de la Fête des mères ?

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Quelle discipline pour les joueurs du Canadien dans les éliminatoires !

Le Tricolore concède moins de deux avantages numériques par match

Contrairement au calendrier régulier, alors que la discipline n’était pas toujours au rendez-vous, c’est une véritable volte-face que présentent les joueurs du Canadien durant les présentes séries de fin de saison !

En effet, après avoir condédé un total de 289 avantages numériques lors des 82 matchs réguliers, une moyenne de 3,52 par rencontre, la 7e plus élevée de la LNH, le CH semble plus concentré que jamais à jouer au hockey et à ne pas offrir la chance à ses adversaires de le vaincre par de l’indiscipline.

La preuve est que lors des présentes éliminatoires, il n’a concédé lors de ses huit premiers matchs, que 15 avantages numériques à ses opposants, une moyenne de seulement 1,88 par rencontre, ce qui est au premier rang du circuit et qui est presque deux fois moins que lors du calendrier régulier.

Les joueurs ont été vraiment superbes sur ce plan et c’est un mot d’ordre général, car après n’avoir concédé que sept avantages numériques en quatre matchs, lors de la série balayée (4–0), face au Lightning de Tampa Bay (une moyenne de 1,75 par rencontre), ils n’ont évolué en désavantage que huit fois dans les quatre premiers matchs de la présente série contre les Bruins, une moyenne de 2,00 par rencontre.

Le seul match où le Tricolore a concédé trois avantages à ses adversaires fut celui du 3 mai, un revers de 5–3, face aux Bruins de Boston, au TD Garden, dans le 2e duel de cette présente série.

Le Canadien a été parfait lors des huit désavantages numériques des quatre matchs contre les Bruins lors de cette deuxième ronde.

Soulignons que ce changement est surprenant, car lors de ses 12 derniers matchs réguliers, le Canadien avait concédé pas moins de 53 avantages numériques aux clubs adverses, une moyenne élevée de 4,42 par rencontre.

Dans les présentes séries, le CH a concédé une moyenne de 1,88 désavantage numérique par rencontre à ses adversaires et a bénéficié de 24 avantages (une moyenne de 3,00 par match), un total de 39 avantages numériques appelés en huit rencontres, une moyenne de 4,88 par match.

C‘est très différent, car lors des 56 autres parties de la LNH, il y a eu un total de 422 avantages numériques, une moyenne de 7,54 par match (3,77 par équipe).

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Rene Bourque et Bryan Bickell semblent avoir des parcours identiques !

Après une saison ordinaire, ils produisent dans les éliminatoires

On peut dire que les attaquants Rene Bourque, du Canadien de Montréal et Bryan Bickell, des Blackhawks de Chicago, ont emprunté le même chemin lors de la présente saison 2013–2014.

En effet, les deux gros attaquants, qui ont connu des saisons régulières décevantes, semblent avoir retrouvé leur détermination et leur confiance, depuis le début des séries éliminatoires.

Bourque, auteur d’un dossier de 9–7-16 avec un différentiel de moins un en 63 matchs réguliers, a eu un rendement tellement décevant que l’entraîneur-chef Michel Therrien, l’a rayé de sa formation en plusieurs occasions, alors que de son côté, Bickell, qui avait fait sensation dans les séries éliminatoires l’an dernier, a été une grosse déception, ne pouvant faire mieux qu’une fiche de 11–4-15 avec un différentiel de moins six en 59 matchs.

Depuis le début des séries, les deux joueurs ont connu une volte-face intéressante, car Bourque a un dossier de 4–1-5 avec un différentiel de plus un en huit matchs, ayant aidé le Canadien à remporter six gains en huit parties, tandis que Bickell a un dossier de 5–3-8 avec un différentiel de plus trois dans ses 10 rencontres éliminatoires, son équipe étant 6–4 lors des 10 parties.

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