En cette saison 2014-2015, le Canadien de Montréal a beaucoup de succès contre les équipes de la section Métropolitaine.

La troupe de Michel Therrien, dont le rendement global est de 39-16-5 pour 83 points en 60 matchs, soit une moyenne de réussite de ,692, présente une reluisante fiche de 16-2-1 pour 33 points en 19 matchs, une moyenne de ,868, face aux huit formations de la section Métropolitaine.

Elle a un dossier de 12-6-2 pour 26 points, une moyenne de ,650 dans ses 20 matchs disputés contre les équipes de sa propre section.

Le CH a une fiche de 3-0-0 en trois matchs contre les Flyers de Philadelphie, de 2-0-0 en deux matchs contre les Islanders de New York, les Capitals de Washington, les Devils du New Jersey, les Blue Jackets de Columbus et les Hurricanes de la Caroline, une fiche de 2-1-0 en trois matchs contre les Rangers de New York et de 1-1-1 en trois matchs contre les Penguins de Pittsburgh.

Il a surclassé ses adversaires 56-35 (plus 21) lors des 19 rencontres, n’ayant concédé que 35 buts, une superbe moyenne de 1,84 par match.

Le plus impressionnant est le fait que le Tricolore ait une fiche de 8-1-0 dans ses neuf matchs disputés (moyenne de ,889) sur les patinoires des huit équipes, son seul revers ayant été celui du 23 novembre dernier, 5-0, face aux Rangers de New York, au Madison Square Garden.

Au Centre Bell, la fiche du Canadien est de 8-1-1 en 10 rencontres et ses deux revers ont été contre les Penguins de Pittsburgh : 4-0 le 18 novembre dernier et 2-1, en prolongation, le 10 janvier.

L'an dernier, le Canadien avait présenté un dossier de 14-8-2 pour 30 points dans ses 24 matchs disputés (moyenne de ,625) contre les formations de la section Métropolitaine, un rendement de 7-5-0 en 12 matchs au Centre Bell et de 7-3-2 en 12 rencontres à l’étranger.

Le Tricolore a une fiche parfaite de 7-0-0 dans ses sept derniers matchs contre la section Métropolitaine et il tentera de poursuivre cette séquence ce soir, en visitant les Blue Jackets de Columbus, au Nationwide Arena.

Carey Price tentera d’imiter Jimmy Howard, des Red Wings de Detroit

Après avoir établi une nouvelle marque d’équipe pour le plus de victoires consécutives à l’étranger, le gardien Carey Price tentera d’atteindre un autre objectif.

En effet, auteur d’une fiche parfaite de 9-0-0 lors de ses neuf derniers matchs à l’extérieur, le numéro 31 du Canadien, qui a surpassé l’ancienne marque d’équpe de huit de Rogatien Vachon, réalisée du 1er décembre 1968 au 8 février 1969, tentera de rejoindre Jimmy Howard, des Red Wings de Detroit, qui a triomphé 10 fois de suite sur les patinoires adverses, du 26 décembre 2010 au 28 février 2011.

D’après Elias, cette séquence est l’une des plus longues depuis un certain nombre d’années, car depuis 2009-2010, Tim Thomas, des Bruins de Boston avait réussi à remporter neuf gains de suite à l’étranger en deux occasions, du 10 octobre au 1er décembre 2010 et aussi du 15 octobre au 17 décembre 2011.

Price sera confronté aux Blue Jackets de Columbus, une équipe contre laquelle il présente une fiche à vie de 4-3-1 avec une moyenne de 2,48, aucun blanchissage et une efficacité de ,913 en huit rencontres, incluant un rendement de 1-1-0 avec une moyenne de 2,50 et une efficacité de ,875 en deux rencontres disputées au Nationwide Arena.

Cette saison, il a une fiche de 2-0-0 avec une moyenne de 1,50 et une efficacité de ,938 en deux rencontres face aux Blue Jackets, un gain de 3-2, à Columbus, le 14 janvier et une victoire de 3-1, samedi dernier, au Centre Bell.

Les Sénateurs d’Ottawa ont toujours été dominés sur la patinoire des Kings de Los Angeles

Les Sénateurs d’Ottawa, qui poursuivent leur long voyage de cinq matchs à l’étranger, vont s’arrêter à Los Angeles, un endroit où ils ont toujours connu des difficultés, depuis leur entrée dans la LNH en 1992-1993.

C’est difficile à croire, mais la formation de Dave Cameron n’a jamais connu de succès sur la patinoire de celle de Darryl Sutter, affichant un dossier à vie de 1-11-1 (1) lors de ses 14 matchs disputés, ayant été surclassée 62-28 (plus 34) au chapitre des buts marqués, en plus d’avoir été blanchie pas moins de quatre fois (7-0, 4-0, 3-0 et 2-0).

L’an dernier, les Sénateurs avaient subi une défaite de 4-3, en prolongation, le 9 octobre 2013, mais ils avaient fait belle figure, car après avoir concédé une avance de trois buts lors de la première période, ils avaient remonté la pente, avant de s’incliner au début de la quatrième période (0:28), sur un but de Jeff Carter, son deuxième de la rencontre.

Le seul gain dans cette ville remonte aussi loin que le 11 janvier 2000 (4-3), alors que c’est Jacques Martin qui était l’entraîneur-chef.

Depuis cet unique gain, les Sénateurs ont un rendement de 0-5-1 (1) lors des sept derniers matchs joués au Staples Center et soulignons qu’ils n’avaient pas joué à Los Angeles durant une très longue période, du 15 octobre 2003 au 6 mars 2008.

Au total, les Sénateurs ont une fiche à vie de 7-17-2 (2) en 28 matchs contre les Kings de Los Angeles, dont un rendement de 6-6-1 (1) dans les 14 rencontres qui ont été jouées dans la capitale fédérale canadienne.

Trois gardiens francophones avaient participé à ce match du 11 janvier 2000

Lors du gain du 11 janvier 2000, trois gardiens francophones avaient été impliqués dans cette rencontre, Patrick Lalime, des Sénateurs, avait récolté la victoire, arrêtant 28 des 31 tirs de ses adversaires, alors que du côté des Kings, Stéphane Fiset, qui avait concédé quatre buts sur 18 tirs en seulement 23:26 minutes, avait été le gardien perdant, cédant sa place à Marcel Cousineau, qui avait été parfait sur les 12 tirs des Sénateurs.

Aussi, l'attaquant Joé Juneau (nommé la première étoile de la rencontre) avait marqué les deux premiers buts du match, alors que les Sénateurs avaient pris une avance de 2-0 et de 4-2, avant de voir les Kings diminuer l’écart à un seul but en milieu de troisième période.

Les Sénateurs n’ont pas réussi à prendre les devants dans leurs quatre dernières parties disputées à Los Angeles et la dernière fois où ils menaient remonte au 15 octobre 2003, alors qu’ils avaient pris une avance de 1-0 et de 3-1, avant de flancher et de s’incliner 4-3.

Suite à la rencontre de ce soir, les Sénateurs, qui ont enregistré une victoire de 3-0, face aux Ducks d'Anaheim mercredi soir, vont affronter les Sharks de San Jose, samedi soir, le Wild du Minnesota, mardi et les Jets de Winnipeg, mercredi prochain.

Ils reviendront au Centre Canadian Tire, face aux misérables Sabres de Buffalo, vendredi, le 6 mars prochain.

 LES SEPT DERNIERS MATCHS DES SÉNATEURS À LOS ANGELES

11 janvier 2000-Ottawa 4 à Los Angeles 3 (dernier gain)

4 mars 2002-Ottawa 1 à Los Angeles 1 (pro.)

30 janvier 2003-Ottawa 0 à Los Angeles 3

15 octobre 2003-Ottawa 3 à Los Angeles 4

6 mars 2008-Ottawa 0 à Los Angeles 2

3 décembre 2009-Ottawa 3 à Los Angeles 6

23 janvier 2012-Ottawa 1 à Los Angeles 4

9 octobre 2013-Ottawa 3 à Los Angeles 4 (pro.)

26 février 2015-Ottawa à Los Angeles (22 h 30)

 

Les Kings de Los Angeles vont bien depuis le départ de Mike Richards

Même si un joueur ne fait pas une équipe, il faut constater que les Kings de Los Angeles semblent jouer du meilleur hockey depuis qu’ils ont offert le vétéran Mike Richards au ballottage.

En effet, la troupe dirigée par Darryl Sutter, qui affichait en date du 22 janvier, un dossier de 20-15-12 pour 52 points, une moyenne de ,553 lors de ses 47 premiers matchs, a un excellent rendement de 9-3-0 pour 18 points, une moyenne de ,750 lors de ses 12 rencontres disputées depuis le départ de Mike Richards.

L’attaque a marqué un total de 33 buts, une moyenne de 2,75 buts par match, comparativement à une moyenne de 2,74 dans les 47 matchs où Richards a été en uniforme, alors que la défense a continué de bien faire, concédant 26 buts, une moyenne de 2,17, contre une moyenne de 2,68 (126 buts en 47 parties) auparavant.

Mike Richards, qui a eu 30 ans le 11 février et qui avait été lamentable lors des dernières saisons, a été offert au ballottage et après avoir été ignoré par les 29 autres formations, il s’est fait indiqué le chemin des mineures, lui dont le rendement est de 2-9-11 (dont un but en avantage numérique) avec un différentiel de plus quatre en 10 rencontres, avec les Monarchs de Manchester, dans la Ligue américaine de hockey, ayant disputé huit de ses 10 matchs à domicile.

Avant sa rétrogradation, Richards avait eu une fiche de 0-1-1 lors de ses sept derniers matchs disputés avec les Kings et n’avait marqué qu’un but en 24 matchs, du 27 novembre au 21 janvier, affichant un dossier offensif de 1-4-5 lors de cette période.

Les Kings, qui avaient une fiche de 1-3-4 lors de leurs huit matchs joués du 3 au 21 janvier, ont décidé qu’il était le temps de prendre des décisions et le renvoi de Richards s’inscrivait dans cette lignée.

En 2012-2013, Richards avait présenté un dossier de 12-20-32 avec un différentiel de moins huit en 48 matchs du calendrier écourté et après avoir eu un rendement de 11-30-41 avec un différentiel de moins six en 82 matchs l’an dernier, il affichait un dossier de 5-10-15 avec un différentiel de moins sept lors de ses 47 matchs disputés cette saison.

En carrière, il a un dossier global de 179-302-481 avec un différentiel de plus 21 en 704 matchs réguliers et de 26-61-87 avec un différentiel de moins 11 en 124 matchs éliminatoires, aidant les Kings à remporter la Coupe Stanley deux fois, en 2011-2012 et 2013-2014.

Le reverrons-nous dans l’uniforme des Kings d’ici la fin de la saison ou s’il sera échangé, malgré son lourd contrat, à une autre formation de la LNH, d’ici la fin de la période des transctions?

Les Kings pourraient égaler leur record d’équipe pour les victoires consécutives

Pour ajouter à l’excellence actuelle des Kings, soulignons qu’ils ont un dossier parfait de 8-0-0 lors de leurs huit derniers matchs et cette séquence est la plus longue dans la LNH cette saison, alors que les Blackhawks de Chicago (du 26 novembre au 11 décembre) et les Rangers de New York (du 8 au 27 décembre) ont réalisé cet exploit.

Pour les Kings, ils tenteront d’égaler le record d’équipe pour le plus de gains de suite, eux qui ont remporté neuf victoires consécutives, du 21 janvier au 6 février 2010.

Leur dernier revers remonte au 5 février, alors qu’ils s’étaient inclinés 3-2, face aux Panthers de la Floride, au BB&T Center.

Le gardien Jonathan Quick, qui a été le gardien gagnant dans les huit victoires de la séquence actuelle, a été très avare, ne concédant que 13 buts, une moyenne de 1,63, un blanchissage et une efficacité de ,940, lui qui tentera aussi d’égaler son record personnel de victoires consécutives, neuf, réalisé durant la même séquence que la formation en 2009-2010.

Quick et les Kings tenteront d’égaler cette marque de neuf victoires, en recevant la visite des Sénateurs d’Ottawa et par la suite, ils tenteront d’y aller d’une nouvelle marque, mais ce ne sera pas facile, car ils visiteront les puissants Ducks d’Anaheim, vendredi soir, au Honda Center.

LA SÉQUENCE DE HUIT VICTOIRES DE SUITE DES KINGS DE LOS ANGELES

5 février 2015-Los Angeles 2 en Floride 3 (dernier revers)

7 février 2015-Los Angeles 4 à Tampa Bay 2

9 février 2015-Los Angeles 4 à Columbus 3

12 février 2015-Calgary 3 à Los Angeles 5

14 février 2015-Washington 1 à Los Angeles 3

16 février 2015-Tampa Bay 2 à Los Angeles 3

18 février 2015-Los Angeles 4 au Colorado 1

21 février 2015-Los Angeles 2 à San Jose 1

24 février 2015-Detrois 0 à Los Angeles 1

26 février 2015-Ottawa à Los Angeles (22 h 30)

 

Le Wild du Minnesota n’a pas encore joué à Nashville et St Louis!

Avec seulement quelques semaines au calendrier régulier, le Wild du Minnesota n’a pas encore joué sur la patinoire de deux équipes de sa propre section, les Predators de Nashville et les Blues de St Louis!

En effet, la formation dirigée par Mike Yeo, qui présente une fiche de 31-22-7 pour 69 points lors de ses 60 rencontres, disputera ce soir, son premier match au Bridgestone Arena, le domicile des Predators de Nashville. Il y aura aussi deux autres rencontres à cet endroit, le 17 mars et le 9 avril.

Le Wild, qui n’a pas encore disputé une rencontre dans le domicile des Blues de St Louis, aura deux rencontres au Scottrade Center, le 14 mars et le 11 avril.

Nul doute que ces cinq rencontres qui seront jouées auront un impact direct sur les chances du Wild de participer aux séries éliminatoires, d’autant plus qu’il n’a pas vaincu ces deux formations cette saison, affichant un dossier de 0-1-1 dans ses deux matchs contre les Predators et de 0-0-1 dans son unique duel contre les Blue, les trois matchs ayant été disputés au Xcel Energy Center.

Le Wild disputera ses trois derniers matchs de la saison à l’étranger, les trois sur des patinoires des formations de sa section, face aux Blackhawks de Chicago, au United Center, le 7 avril, contre les Predators de Nashville, au Bridgestone Arena, le 9 avril et finalement, face aux Blues de St Louis, au Scottrade Center, le 11 avril, lors du dernier jour de la saison régulière.

Depuis 2011, les Red Wings n’ont pas beaucoup de succès contre les Sharks

Depuis quelques saisons, les Red Wings de Detroit ont beaucoup de misère à remporter des victoires contre les Sharks de San Jose.

En effet, la formation dirigée par Mike Babcock, qui lutte pour le premier rang de l’Association de l’est, n’a pu faire mieux qu’un dossier de 2-7-3 lors de ses 12 derniers matchs réguliers disputés contre les Sharks de San Jose, depuis le 6 décembre 2010.

Elle a été surclassée 37-20 (plus 17) au chapitre des buts marqués lors de cette séquence, n’ayant marqué que 20 buts, une anémique moyenne de 1,67 par match et elle a été limitée à trois buts ou moins dans les 12 rencontres.

Lors des séries éliminatoires de 2010-2011, les Red Wings avaient perdu dans la limite de sept matchs (3-4), eux qui après avoir subi la défaite lors des trois premières rencontres, avaient effectué une remontée pour créer l’égalité 3-3, avant de s’incliner 3-2, lors du match décisif, à San Jose.

Le duel de ce soir est le premier cette saison et l’autre aura lieu le 26 mars prochain, au Joe Louis Arena.

Actuellement, les Red Wings en arrachent, affichant un dossier de 2-3-2 lors de leurs sept derniers matchs, eux qui disputent le cinquième match d’une série de six de suite à l’étranger et ils affronteront les Predators de Nashville, samedi prochain.

Dans le cas des Sharks de San Jose, l’heure est grave, car ils sont menacés de rater les séries éliminatoires, eux qui ont un dossier de 2-5-1 lors de leurs huit derniers matchs.

Pis, la troupe de Todd McLellan est atroce à domicile, affichant un rendement de 0-4-2 lors de ses six derniers matchs au SAP Center, triomphant pour la dernière fois le 31 janvier dernier, 2-0, face aux Blackhawks de Chicago.