Une question qui se pose actuellement est celle de savoir si les Oilers d’Edmonton vont remplacer Dallas Eakins au poste d’entraîneur-chef prochainement.

En effet, peu importe le contexte, il faut reconnaître que la formation du nord de l’Alberta ne progresse pas et pis, qu'elle offre des performances atroces depuis quelques semaines.

En 21 rencontres, les Oilers ont une fiche de 6-13-2 pour seulement 14 ponts, au dernier rang du circuit, avec les Blue Jackets de Columbus (20 matchs) et les Sabres de Buffalo (21 matchs).

Après un début difficile, où ils affichaient en date du 18 octobre, un dossier de 0-4-1 après leurs cinq premiers matchs, les Oilers avaient rebondi avec un rendement de 4-0-0, du 20 au 27 octobre, pour ensuite sombrer dans une autre léthargie de 0-4-0, du 29 octobre au 6 novembre et après avoir gagné deux matchs de suite, les 7 et 9 novembre, ils sont 0-5-1 lors de leur six dernières parties jouées depuis le 11 novembre.

Lors de ces six rencontres, les quatre premières défaites ont été par un écart d’un seul but, alors qu’ils ont perdu 2-0, vendredi soir, face aux Devils du New Jersey, avant de se faire humilier 7-1, par les Blackhawks de Chicago, samedi soir, à la Place Rexall.

Ce match a été épouvantable pour tous les joueurs, car les Blackhawks ont pris une avance de 3-0 après une période et ont marqué trois buts rapides au début de la deuxième période pour se forger une priorité de 6-0 après seulement 23 :50 minutes et ralentir par la suite.

C’était désolant de voir une formation se faire humilier de la sorte, surtout devant ses 16 839 partisans.

Cette défaite était un peu à l’image de celle des Maple Leafs de Toronto, qui ont été humiliés 9-2, par les Predators de Nashville, au Centre Air Canada, mardi dernier, alors que les spectateurs lançaient leurs chandails sur la patinoire en guise de protestation.

Par contre, les Leafs ont rebondi avec deux gains de suite contre d’excellentes formations, 5-2, contre le Lightning de Tampa Bay, jeudi soir et 4-1, contre les Red Wings de Detroit, samedi soir.

S'il y a un autre entraîneur-chef dont le poste est en danger, c'est bien celui de Randy Carlyle, des Maple Leafs de Toronto.

On sait que depuis leur participation surprise à la finale de la Coupe Stanley en 2005-2006, les Oilers ont été exclus des séries éliminatoires dans chacune des huit dernières saisons et que tout indique que ce sera la même chose qui va se produire cette année.

Dans le cas de Dallas Eakins, il avait débuté en 2013-2014 et les Oilers avaient également connu un très difficile début de saison et affichaient un rendement pitoyable de 4-15-2 après les 21 premiers matchs, encore pire que celui de la présente campagne.

Par la suite, les choses avaient continé d’être mauvaises jusqu’à la fin du mois de janvier, mais les Oilers avaient rebondi, car affichant en date du 25 janvier, un rendement de 15-32-6 pour 36 points lors de leurs 53 premiers matchs, ils avaient terminé avec un dossier de 14-12-3 pour 31 points lors des 29 derniers matchs disputés du 26 janvier au 13 avril 2014.

Cela fait un dossier de 35-57-11 en 103 matchs réguliers pour Dallas Eakins, ce qui n’est pas très reluisant.

Nous pouvions nous attendre à un meilleur rendement cette saison, mais le problème flagrant en défense est encore présent et avec cette faiblesse, la fiche de l’équipe ne peut pas être meilleure, surtout qu’elle a été surclassée 74-49 (plus 25) au chapitre des buts marqués.

Cette défense, même si les défenseurs Mark Fayne et Nikita Nikitin ont été acquis, a concédé 74 buts, le plus haut total du circuit, deux de plus que les Stars de Dallas et les Blue Jackets de Columbus.

Lorsqu’une équipe ne gagne, c’est presque toujours l’entraîneuf-chef qui est le premier à se voir indiquer la porte de sortie et dans le cas où une formation joue du hockey de piètre qualité et est vaincue la plupart du temps, ce n’est pas moins évident.

Les Oilers, qui ont eu un rendement de 0-4-1 dans les cinq matchs de leur dernier séjour à domicile, amorcent un voyage de trois parties.

Ils affronteront les Stars de Dallas, mardi, les Predators de Nashville, jeudi et les Blues de St. Louis, vendredi soir, avant de revenir devant leurs partisans pour y recevoir la visite des Coyotes  de l’Arizona, lundi, le 1er décembre.

 Lars Eller avait qualifié les Oilers de formation mineure en octobre 2013 ...

Avant de parler d’une transaction comme la rumeur entendue dimanche, qui laissait planer le doute que le Canadien de Montréal échangerait Lars Eller en retour de David Perron, il faudrait corriger les fondations, car cela n’aurait aucune influence sur le rendement des Oilers.

Sans oublier que Lars Eller avait été celui qui avait un peu ridiculisé  cette formation, mentionnant qu'elle jouait du hockey des ligues mineures, en octobre 2013, tout juste avant une visite au Centre Bell, mais les Oilers avaient surmonté un déficit de 0-2 pour vaincre le Canadien, 4-3, le 22 octobre 2014.

Lars Eller avait prononcé tout haut ce que plusieurs pensaient tout bas et la présente saison donne une indication supplémentaire que cette remarque n'était pas loin de la vérité.

Dallas Eakins va-t-il survivre au présent mois de novembre 2014 et que feront Kevin Lowe et Craig MacTavish, s’ils conservent leur poste, pour redresser l’actuelle triste situation ?