Erik Cole connaît encore des difficultés en ce début de saison

Il a un dossier de 1-4-5 dans ses 11 premiers matchs

Après avoir connu la meilleure saison de sa carrière en 2011–2012, on dirait que l’attaquant Erik Cole n’a jamais cessé de régresser, lui qui connaît un début de saison très ordinaire cette année.



En effet, l’ex-joueur des Hurricanes de la Caroline et du Canadien de Montréal, qui avait été échangé aux Stars de Dallas, en retour de Michael Ryder et d’un choix de 3e ronde (Connor Crisp), au repêchage de 2013, le 26 février dernier, ne va pas bien, affichant un dossier de 1–4-5 et un différentiel de moins trois, lors de ses 11 premiers matchs de la présente saison.

Après avoir réussi un but lors de son deuxième match, un gain de 2–1, face aux Capitals de Washington, le 5 octobre, il est 0–4-4 lors de ses neuf derniers matchs.

Cette dégringolade a débuté suite à la meilleure saison de toute sa carrière, lui qui en 2011–2012, avait marqué un sommet personnel de 35 buts et égalé sa fiche personnelle de 61 points, en 82 matchs disputés dans l’uniforme du Canadien de Montréal.

Il avait été superbe en évoluant avec David Desharnais (16–44-60) et Max Pacioretty (33–32-65) sur le meilleur trio du Canadien lors de cette saison 2011–2012.

Après avoir présenté un dossier de 3–3-6 lors de ses 19 premiers matchs en 2012–2013, le Canadien l’a échangé aux Stars et il n’a pu faire mieux qu’un dossier de 6–1-7 avec un différentiel de moins sept lors de ses 28 matchs disputés, suite à la transaction.

Cela lui faut un rendement de 10–8-18 avec un différentiel de moins huit, lors de ses 58 derniers matchs, dont 7–5-12 avec un différentiel de moins 10, dans ses 39 matchs dans l’uniforme des Stars.

Après avoir obtenu un temps d’utilisation de 18:32 minutes en 2011–2012 et se 16:23 minutes en 2012–2013, il n’a été employé que durant une moyenne de 15:27 minutes lors de ses 11 premières rencontres et son rendement est plus ou moins satisfaisant pour celui qui aura 35 ans, le 6 novembre prochain.

Il a toujours connu du succès contre le Canadien, surtout au Centre Bell

Cole, qui a récolté deux mentions d‘assistance, dans la victoire des Stars, lundi soir, en sera à un premier match contre le CH depuis la transaction du 26 février dernier et il présente un excellent dossier de 14–11-25 avec un différentiel de plus huit en 28 matchs, face au Tricolore, dont un rendement de 32–25-57 en 67 matchs au Centre Bell, dont 9–7-16 dans ses 14 matchs disputés en tant que joueur visiteur.

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Les Sénateurs n’ont pas gagné à Chicago depuis très longtemps

Ils ont une fiche à vie de 2-5-2 (2) dans la ville des vents

Depuis leur entrée dans la Ligue nationale de hockey en 1992–1993, les Sénateurs d’Ottawa n’ont pas connu beaucoup de succès contre les Blackhawks de Chicago et plus spécialement dans la ville des vents.



En effet, la formation dirigée par Paul MacLean affiche un rendement à vie de 7–11-4 (2) dans les 24 matchs contre celle de Joel Quenneville, 5–6-0 (2) en 13 matchs dans la capitale fédérale et 2–5-2 (2) dans les 11 rencontres disputés sur la patinoire de Blackhawks.

Soulignons que depuis le 31 décembre 2001, les Sénateurs ont une fiche de 2–3-4 dans leurs neuf derniers matchs contre les champions de la Coupe Stanley, perdant quatre fois en bris d’égalité, deux fois en prolongation et deux autres fois en tirs de barrage.

Les Sénateurs en arrachent sur la glace des Blackhawks, ayant un dossier de 0–2-2 lors de leurs quatre derniers matchs, leur dernier gain (5–2) remontant aussi loin que le 28 mars 2001.

Depuis ce gain, ils ont été limités à cinq buts en quatre matchs et se sont inclinés deux fois en tirs de barrage, alors qu’ils ont été blanchis dans les deux autres rencontres !

La troupe de Paul MacLean réussira-t-elle à mettre fin à cette disette en ce mardi, 29 octobre 2013 ?

LA SÉQUENCE DES SÉNATEURS D’OTTAWA À CHICAGO

28 mars 2001-Ottawa 5 à Chicago 2 (dernier gain)

4 décembre 2002-Ottawa 0 à Chicago 1

4 mars 2007-Ottawa 3 à Chicago 4 (fus.)

10 décembre 2008-Ottawa 0 à Chicago 2

7 janvier 2011-Ottawa 2 à Chicago 3 (fus.)

29 octobre 2013-Ottawa à Chicago (20h)

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Infériorité numérique : les champions de la Coupe Stanley au dernier rang !

Les Blackhawks ont une piètre efficacité de 74,36% lors de leurs 12 premiers matchs

Après avoir été superbes en infériorité numérique l’an dernier, les Blackhawks de Chicago en arrachent plus que jamais à ce chapitre en ce début de saison 2013–2014.



En effet, la formation dirigée par Joel Quenneville, qui avait terminé au 3e rang du circuit avec une superbe efficacité de 87,23%, la troisième meilleure du circuit, derrière les deux formations de l’Ontario, les Sénateurs d’Ottawa (88,02%) et les Maple Leafs de Toronto (87,90%), qui avaient pris respectivement les deux premières places du circuit.

Les Blackhawks avaient concédé 18 buts en 141 infériorités numériques lors de leurs 48 matchs disputés l’an dernier, alors qu’actuellement, ils se retrouvent au dernier rang du circuit avec une faible efficacité de 74,36%, ayant déjà concédé 10 buts en seulement 39 infériorités numériques, lors de leurs 12 premières rencontres.

Il faut aussi souligner que l’an dernier, l’excellent travail des joueurs des Blackhawks s’est poursuivi dans les séries éliminatoires, car l’équipe avait présenté une efficacité de 90,79%, n’ayant concédé que sept buts en 76 infériorités numériques, lors des 23 matchs disputés, en route vers le gain dans la finale de la Coupe Stanley.

Lors de leurs six derniers matchs, les Blackhawks ont une fiche de 3–1-2 et ils ont une efficacité de 76,19%, ayant concédé cinq buts en 21 infériorités numériques, ce qui est semblable au rendement que lors de leurs six premiers matchs (cinq buts en 18 infériorités, efficacité de 72,22%), eux qui avaient une fiche de 4–1-1 lors des six rencontres.

Il serait surprenant de voir cette équipe terminer au dernier de la LNH à ce chapitre, mais en ce mois d’octobre 2013, c’est la position qu’elle occupe sur cette unité spéciale, dans l’actuelle campagne.

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