Avec un contrat de 3,75 M$, Emmanuel Fernandez croit que le Wild du Minnesota pourrait être tenté de l'échanger, surtout que l'équipe n'a plus beaucoup de marge de manoeuvre en raison du plafond salarial. Son coéquipier Niklas Backstrom, qui lui a ravi le poste de gardien de but numéro un lorsqu'il était blessé, gagnait seulement 750 000 dollars.

"C'est sûr qu'avec le contrat que j'ai et celui que lui risque de signer, la flèche pointe vers là, se rend à l'évidence Fernandez. C'est du moins ce que les médias au Minnesota semblent croire. J'espère rester, mais il faut que je me prépare mentalement à aller jouer ailleurs."

Fernandez se dit rétabli de sa blessure au genou, mais la direction du Wild veut en être assurée.

"Ils mettent beaucoup d'énergie pour savoir si mon genou va revenir à 100%. Je m'entraîne, je garde contact avec les médecins du Minnesota. Dans 15 jours, je retourne pour prendre une photo de mon genou."

Fernandez s'est vraiment démarqué avec le Wild après avoir passé cinq saisons dans l'organisation des Stars de Dallas. Au Minnesota, il a retrouvé comme entraîneur son oncle, Jacques Lemaire.

"La majorité des joueurs qui aboutissent au Minnesota ne le savent pas. Il faut que tu y regardes de près. Il garde un oeil sur moi pour que je sois le meilleur, mais il n'y a pas une grande différence avec les autres. Il a quand même eu un bon impact sur moi."

Après avoir connu un lent départ dans la Ligue nationale, Fernandez se sent maintenant en confiance.

"Pour certains joueurs, c'est plus long que d'autres. Ce fut le cas pour moi, mais je suis heureux d'être où je suis. Je suis en bonne position pour montrer ce que j'ai dans le corps et revenir à mes belles années de Laval."

Pour Fernandez, la saison qui vient de s'écouler a été décevante. Malgré tout, à 32 ans, l'avenir semble prometteur pour le gardien de but québécois, que ce soit au Minnesota ou ailleurs.