Le défenseur Francis Bouillon semble au bout du rouleau

À 38 ans, le petit défenseur en arrache cette saison et surtout en novembre

Après avoir connu une bonne saison en 2012–2013, il faut se demander si le défenseur Francis Bouillon, du Canadien de Montréal, est en mesure de suivre le rythme du jeu rapide de la LNH, lui qui ne va pas bien cette année.



En effet, ce joueur, qui fut l’un des plus petits défenseurs de l’histoire de la LNH (5’08’’), dont la détermination a été sa force durant toute sa carrière et qui avait présenté un dossier de 1–8-9 avec un différentiel positif de plus quatre en 48 matchs l’an dernier, présente un dossier de 0–2-2 en 22 matchs, mais son différentiel de moins 10, est l’un des pires du circuit présentement, car il se retrouve au 726e rang sur 734 joueurs et seulement huit joueurs affichent un différentiel pire que celui-là, Nail Yakupov, des Oilers d’Edmonton, étant au dernier rang, avec un moins 14 en 21 matchs.

Seulement trois défenseurs ont un pire dossier que Bouillon, Kyle Quincey, des Red Wings de Detroit, Mike Weber, des Sabres de Buffalo et Erik Gudbranson, des Panthers de la Floride, qui affichent un différentiel de moins 12.

Ce différentiel de Bouillon est le pire de sa carrière, lui qui a aussi terminé avec un moins 10, en 63 matchs, lors de la saison 2006–2007, alors qu’il avait évolué sous les ordres de Guy Carbonneau, avec le Canadien.

Son temps d’utilisation a été de 17:31 minutes par rencontre, comparativement à 18:05, lors de la saison 2012–2013.

Après avoir présenté un dossier de 0–2-2 avec un différentiel de moins un, lors de ses 12 matchs disputés au mois d’octobre, il en arrache beaucoup dans le présent mois de novembre, car il est 0–0-0 avec un piètre différentiel de moins neuf, en 10 matchs, ayant terminé en territoire négatif en sept occasions et à égalité dans les trois autres rencontres, dont le gain de 6–2, face au Wild du Minnesota, mardi soir.

Les deux seules rencontres où il a terminé en territoire positif, sont celles du 15 octobre, un gain de 3–0, face aux Jets de Winnipeg et du 17 octobre, une victoire de 5–3, contre les Blue Jackets de Columbus.

En carrière, Bouillon a un dossier de 30–115-145 avec un différentiel de moins 32 en 746 rencontres, lui qui a endossé l’uniforme du Canadien, de 1999–2000 à 2008–2009 et depuis 2012–2013 et aussi celui des Predators de Nashville, brièvement en 2002–2003 (quatre parties) et de 2009–2010 à 2011–2012.

Bouillon, qui a réussi 20 de ses 30 buts à vie à l’étranger sera confronté aux Capitals de Washington, une équipe contre laquelle il a un dossier de 0–8-8 en 32 matchs (dont 0–6-6 en 16 matchs au Verizon Center) et les Penguins de Pittsburgh, affichant un rendement de 0–5-5 en 28 matchs.

Ce défenseur, qui n’a jamais été repêché et qui a eu 38 ans le 17 octobre dernier, est natif de New York et fut signé comme joueur autonome libre, par le Canadien de Montréal, le 18 août 1998.

L’entraîneur-chef Michel Therrien, qui s’est avéré un admirateur et un ardent défenseur de l’arrière-garde, aura une décision importante à prendre lors des prochains matchs, car avec le retour au jeu du robuste Alexei Emelin, Bouillon se retrouve au 6e rang des défenseurs du CH, derrière les Subban, Markov, Georges, Emelin et Diaz.

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Les Hurricanes n’ont pas gagné à Detroit depuis près de 25 ans !

Ils n’ont pas triomphé dans la ville de l’automobile depuis 1989

Depuis près d’un quart de siècle, les Hurricanes de la Caroline ne font pas grand bruit lorsqu’ils visitent les Red Wings de Detroit, dans la ville de l’automobile, car on dirait que toutes leurs présences se terminent par un dérapage !



En effet, la formation dirigée par Kirk Muller, qui a une fiche de 4–2-1 lors de ses sept derniers matchs, n’a pas réussi à savourer la victoire à Detroit depuis le 14 novembre 1989, affichant un dossier de 0–13-1 (1) lors de ses 15 dernières rencontres sur la patinoire de l’équipe de Mike Babcock, en plus d’avoir été surclassée 66 à 32, au chapitre des buts marqués.

Pour vous dire jusqu’à quel point cela remonte à très longtemps, soulignons que c’est Jacques Demers qui était l’entraîneur-chef des Red Wings lors de ce dernier gain des Hurricanes, qui étaient les Whalers de Hartford, lors de cette période.

Pourtant, de 1979 à 1989, leur rendement avait été de 7–5-6 en 18 matchs sur la patinoire des Red Wings, mais ces derniers ont été l’une des meilleures formations de la LNH depuis cette période.

Les Red Wings viennent de subir huit défaites de suite devant leurs partisans !

S’ils veulent garder leur espoir de participer aux éliminatoires, les Hurricanes devront trouver le moyen de mettre fin à cette séquence au Joe Louis Arena et il faut également souligner que les Red Wings viennent d’établir une nouvelle marque d’équipe, eux qui ont subi huit éfaites de suite, dont six en bris d’égalité (0–2-6) devant leurs partisans, effaçant l’ancienne (0–7-0), qui avait été réalisée lors de la saison 1981–1982.

Leur dernier gain local remonte au 15 octobre dernier, 2–1, face aux Blue Jackets de Columbus et sur le plan global, les Red Wings ont un dossier de 0–2-5 lors de leurs sept dernières rencontres, ayant gagné pour la dernière fois le 2 novembre, 5–0, face aux Oilers d’Edmonton, au Rexall Place.

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Quelle volte-face pour le défenseur Dustin Byfuglien, des Jets de Winnipeg !

Il a réussi cinq buts à ses cinq derniers matchs et affronte les Blackhawks de Chicago

Après avoir connu un début de saiton très ordinaire, le défenseur Dustin Byfuglien, des Jets de Winnipeg, semble avoir retrouvé le chemin du succès, du moins en attaque, car il marque beaucoup de buts depuis quelques matchs.



En effet, le costaud joueur de 265 livres, qui avait affichait en date du 9 novembre, un dossier de 0–11-11 avec un piètre différentiel de moins huit, lors de ses 18 premiers matchs, a rebondi à tous les chapitres, lui qui a explosé avec une fiche de 5–1-6 avec un différentiel de plus trois lors de ses cinq dernières rencontres disputées depuis le 10 novembre.

Cela lui fait un dossier de 5–13-18 avec un différentiel médiocre de moins cinq, lors de ses 23 matchs, lui qui a obtenu un temps d’utilisation de 26:42 minutes par rencontre (le cinquième plus élevé du circuit), ayant réussi au moins un but dans chacun de ses trois derniers matchs (4–1-5).

Il totalise 78 tirs sur les filets adverses, le plus haut total chez les défenseurs, cinq de plus que P.K. Subban, du Canadien de Montréal et 10 de plus qu’Erik Karlsson, des Sénateurs d’Ottawa.

En carrière, il présente un rendement global de 100–160-260, avec un différentiel de moins 31 en 473 matchs, lui qui a réussi le 100e but de sa carrière, lors de son dernier match, un revers de 5–4, en tirs de barrage, face aux Flames de Calgary, lundi soir, au MTS Center.

Il a ainsi aidé son équipe à présenter un bon dossier de 3–1-1 lors de cette période de cinq rencontres et il sera confronté à son ancienne équipe, les Blackhawks de Chicago.

Byfuglien, qui avait été le 8e choix des Blackhawks de Chicago, le 245e au total, lors du repêchage de 2005, a remporté la Coupe Stanley en 2009–2010, mais avait été échangé par la suite aux Thrashers d’Atlanta et il n’a pas participé aux éliminatoires lors des trois dernières saisons.

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Après le premier quart, beaucoup moins d’avantages numériques dans la LNH

En 308 matchs, il y a eu une basse de plus de 200 avantages numériques

Dans la LNH, en constatant la légère baisse de l’attaque lors du premier quart du calendrier régulier, on observe que les officiels ont été beaucoup moins sévères que lors de la saison précédente.



En effet, lors des 308 premiers matchs, il y a eu 7368 minutes de pénalité, une moyenne de 23,92 par rencontre, ce qui est une baisse de 2,35 minutes sur la saison 2012–2013, alors qu’il y avait eu une moyenne de 26,27 minutes, lors de la même période (8092 minutes en 308 matchs).

Par le fait même, on a constaté qu’il y a eu 2142 avantages numériques, une moyenne de 6,95 par rencontre, alors que lors de la saison 2012–2013, on avait eu 2348 avantages, une moyenne de 7,62 par match.

Il y a eu 386 buts en avantage numérique, 40 de moins que l’an dernier, alors qu’on en totalisait 426 après 308 rencontres et l’efficacité a été de 18,02% lors de la présente saison, comparativement à 18,14%, l’an dernier.

(APRÈS 308 RENCONTRES DANS LA LNH)

LES STATISTIQUES DES PÉNALITÉS ET AVANTAGES NUMÉRIQUES

SAISONS-PJ---MINUTES-MOYENNE PAR MATCH

2012–2013-308 — — 8092 — — — 26,27

2013–2014-308 — — 7368 — — — 23,92

SAISONS-PJ---AVANTAGES-MOYENNE PAR MATCH--BUTS------EFF

2012–2013-308 — — — — — 2348 — — -7,62 — — — — — — — — 426 — — 18,14%

2013–2014-308 — — — — — 2142 — — -6,95 — — — — — — — — 386 — — 18,02%

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