Loin de ralentir, l’attaquant Brendan Gallagher, du Canadien de Montréal semble plus en feu que jamais dans les présentes séries éliminatoires.

En effet, le petit fougueux attaquant du Tricolore, qui avait présenté une fiche de 24-23-47 avec un différentiel de plus 18 lors des 82 matchs réguliers de l’équipe, présente un rendement de 3-1-4 avec un différentiel de plus cinq en 11 matchs éliminatoires.

Il obtient beaucoup de tirs sur les gardiens adverses, car il avait totalisé 254 tirs lors du calendrier régulier, au deuxième rang de l’équipe, tout juste derrière Max Pacioretty, qui a réalisé 302 tirs en 80 matchs, le troisième plus haut total de la LNH, derrière Alex Ovechkin, des Capitals de Washington (395) et Rick Nash, des Rangers de New York (304).

Dans les présentes éliminatoires, Gallagher a réussi 41 tirs au but, le deuxième plus haut total du circuit, derrière Alex Ovechkin, des Capitals de Washington, qui a réalisé 49 tirs en 12 rencontres.

Ce qu’il faut retenir de Gallagher, c’est sa fougue de tous les instants et il dérange beaucoup les gardiens et les défenseurs adverses et provoque des pénalités et un fait à souligner, il n’a pas visité le banc des pénalités lors des 11 matchs du Canadien, dans les présentes éliminatoires.

Nous constatons souvent que les petits joueurs semblent épuisés lors des séries de fin de saison, mais ce n’est certainement pas le cas de Brendan Gallagher cette année.

Les Capitals n’ont pas atteint la 3e ronde depuis 1998 !

On sait que les Capitals de Washington n’ont jamais connu beaucoup de succès dans les séries éliminatoires et c’est encore plus frappant depuis une quinzaine d’années.

En effet, la formation dirigée par Barry Trotz, qui domine la présente deuxième ronde (3-2), après les cinq premiers matchs disputés contre les Rangers de New York, n’a pas réussi à atteindre la finale de l’Association de l’est depuis la saison 1997-1998.

Lors de cette saison-là, les Capitals avaient causé une surprise, car ils avaient atteint la finale de la Coupe Stanley pour la seule fois de leur histoire, eux qui n’avaient pas participé aux éliminatoires en 1996-1997 et qui avaient aussi raté les séries en 1998-1999!

Les Capitals, qui avaient défait respectivement les Bruins de Boston, en six matchs (4-2), les Sénateurs d’Ottawa, en cinq matchs (4-1) et les Sabres de Buffalo, en six rencontres (4-2), avaient frappé un noeud dans la finale, car ils avaient été balayés en quatre matchs (0-4), face aux Red Wings de Detroit, qui gagnaient l’honneur pour une deuxième saison de suite.

Pour illustrer leur médiocrité depuis 1998, soulignons qu’ils ont raté les éliminatoires en six occasions, été éliminés au premier tour six fois et en deuxième ronde à trois reprises.

La pire élimination fut celle de la première ronde de 2009-2010, car ils avaient remporté le Trophée des Présidents, pour avoir terminé au premier rang du classement général et après avoir pris une avance de 3-1 après les quatre premiers matchs, ils avaient perdu les trois matchs suivants, s’inclinant dans la limite de sept rencontres, face au Canadien de Montréal.

En 2008-2009, ils avaient également été une forte déception, lors de la deuxième ronde, car ils avaient flanché pour s’incliner en sept matchs, contre les Penguins de Pittsburgh, qui avaient remporté la Coupe Stanley.

En 2012-2013, ils avaient une avance de 3-2 après les cinq premiers matchs de la première ronde, face aux Rangers de New York, mais ils avaient perdu les deux derniers matchs de la série, ayant été blanchis dans les deux occasions.

Soulignons qu’ils n’ont atteint la troisième ronde que deux fois, en 1997-1998 et aussi en 1989-1990, mais avaient été balayés en quatre matchs (0-4), cotnre les Bruins de Boston, lors de la finale de la Conférence Prince de Galles.

Que feront-ils lors du match de ce dimanche, eux qui ont raté une excellente chance d’éliminer les Rangers de New York, vendredi soir, en s’inclinant 2-1, en prolongation, au Madison Square Garden, un match où ils détenaient une avance de 1-0 vers la fin de la troisième période, avant de plier l’échine.

Tous les 10 matchs des Rangers ont été décidés par un seul but !

Les Rangers de New York savent ce que c’est que de jouer du hockey serré avec des résultats très bas, car tous leurs 10 matchs se sont terminés par un seul but d’écart !

Ils ont remporté six gains contre quatre défaites dans ces circonstances, 5-2 dans les matchs dont le résultat final a été de 2-1, un gain de 3-2 et des revers de 1-0 et de 4-3.

Les Capitals de Washington ont disputé neuf matchs sur 12 décidés par un but, ayant une fiche de 6-3 dans les neuf décisios, alors que les Blackhawks de Chicago ont joué six matchs sur 10 qui ont pris fin par un seul but d’écart, ayant une fiche parfaite de 6-0 sur ce plan.

Le Canadien de Montréal a été impliqué dans sept matchs décidés par un but, affichant un dossier de 4-3 dans ces circonstances.

Soulignons que les Penguins de Pittsburgh sont la seule autre équipe qui a vu tous ses matchs être décidés par un seul but d’écart, ayant eu un dossier de 1-4 dans leurs cinq matchs joués contre les Rangers de New York, lors de la première ronde.

L’an dernier, les Rangers avaient eu 11 de leurs 25 matchs qui avaient été décidés par un but, affichant un dossier de 6-5 lors de ces situations.

En ajoutant la fin des séries éliminatoires de l’an dernier, les Rangers ont maintenant disputés 12 matchs de suite qui ont été décidés par un but, car les deux dernières rencontres de la finale, face aux Kings de Los Angeles, avaient pris fin par un résultat de 2-1, au Madison Square Garden et de 3-2, en 2e prolongation, au Staples Center.

Encore plus, 15 des 16 dernières parties éliminatoires de l’équipe ont été décidées par un seul but et seule la troisième rencontre de la finale (3-0), le 9 juin 2014, n’était pas dans cette catégorie.

La dernière partie de la série finale de l’Association de l’est, face au Canadien (1-0) et les deux premières de la finale, face aux Kings de Los Angeles, 3-2 en prolongation et 5-4, en 2e prolongation étaient dans cette lignée.

Que verrons-nous lors du match de ce dimanche, alors qu’ils font encore face à l’élimination, contre les Capitals de Washington?

Le défenseur Keith Yandle est ordinaire avec les Rangers de New York

Après avoir connu quelques bons moments vers la fin de la saison régulière, le défenseut Keith Yandle, des Rangers de New York, ne produit pas les résultats souhaités dans les éliminatoires.

En effet, obtenu des Coyotes de l’Arizona, le 1er mars dernier, le talentueux arrière-garde, qui avait présenté un dossier de 2-9-11 avec un différentiel de plus six et un temps d’utilisation de 19:55 minutes, lors de ses 21 matchs disputés avec la formation d’Alain Vigneault, est plus silencieux lors des séries, n’ayant pas encore trouvé le fond du filet, affichant un dossier de 0-3-3 avec un différentiel négatif de moins un et un temps d’utilisation de 17:39 minutes, lors de ses 10 rencontres jouées.

Il est 0-1-1 avec un différentiel de moins trois dans les cinq rencontres de la présente série.

Les Rangers, qui n’ont marqué que 18 buts en 10 rencontres éliminatoires, une minable moyenne de 1,80 par match, s’attendaient à plus de la part de celui qui avait toujours produit en attaque, dans l’uniforme des Coyotes de Phoenix-Arizona.

Soulignons que le jeu de puissance des Rangers de New York, affiche un faible rendement de 12,90%, n’ayant marqué que quatre buts en 31 supériorités numériques, dont aucun filet en huit supériorités numériques lors de leurs quatre matchs disputés à l’étranger dans les présentes séries, 0 en 5, dans les deux matchs du premier tour, face aux Penguins de Pittsburgh, au Consol Energy Center et 0 en 3, dans les deux rencontres disputées contre les Capitals de Washington, au Verizon Center.

Dans la transaction, les Rangers avaient cédé John Moore, Anthony Duclair, un choix de deuxième ronde et un choix conditionnel de première ronde, en retour de Yandle, Chris Summers et un choix de quatrième ronde en 2016. 

Il n’a jamais marqué un but à l’étranger dans les éliminatoires

On remarque que Yandle n’a jamais réussi à marquer un but à l’extérieur lors des séries éliminatoires.

Affichant un dossier global de 3-19-22 avec un différentiel de moins deux en 37 rencontres en séries de fin de saison, il a une fiche de 0-9-9 avec un différentiel de plus un dans ses 16 matchs disputés à l’étranger, comparativement à 3-10-13 avec un différentiel de moins trois, lors de ses 21 matchs locaux.

Dans la présente série, ses trois assistances ont été capitales, car elles sont survenues lors de trois victoires, toutes par le même résultat de 2-1.

Le Wild du Minnesota a fait preuve d’une incroyable discipline !

Même s’il a été éliminé, lors de la deuxième ronde, le Wild du Minnesota a été vraiment discipliné lors des séries éliminatoires.

En effet, la formation dirigée par Mike Yeo, qui après avoir vaincu les Blues de St. Louis, en six matchs (4-2), lors de sa première série a été balayée en quatre matchs (0-4, lors de sa deuxième série, face aux Blackhawks de Chicago et n’a écopé que de 38 minutes de punition en 10 rencontres, une moyenne vraiment basse de 3,80 minutes par partie.

Cette moyenne est la plus basse du circuit, devant les Rangers de New York (5,90), ayant eu 59 minutes de pénalité en 10 rencontres et les Jets de Winnipeg, dont la moyenne a été de 7,00, ayant eu 28 minutes en quatre rencontres.

Dans le cas du Wild, il faut souligner la discipline de tous leurs joueurs, car ils n’ont écopé que de 19 punitions mineures et aucune majeure ou inconduite, ce qui est une preuve qu’ils étaient tous guidés vers le succès de l’équipe.

Dans ses 10 rencontres, le Wild a connu trois matchs avec trois mineures, quatre rencontres avec deux mineures, deux parties avec une seule mineure et aussi une rencontre, sans aucune pénalité, celle du 20 avril dernier, un gain de 3-0, face aux Blues de St. Louis, au Xcel Energy Center.

L’équipe a écopé de moins de punitions que certains joueurs individuels !

Pour illustrer la discipline du Wild du Minnesota et l’indiscipline de certains joueurs, soulignons que le total de 38 minutes de punition de l’équipe est égal ou plus bas que la fiche de quatre autres joueurs !

Le défenseur Deryk Engelland, des Flames de Calgary totalise 48 minutes, Brandon Bollig, des Flames de Calgary, 38 minutes, alors que Brandon Prust, du Canadien de Montréal a eu 35 minutes et Andrew Shaw, des Blackhawks de Chicago, qui a écopé de 34 minutes de punition.

Encore plus, le Wild a eu moins de minutes de pénalité pour la totalité de ses 10 rencontres que Deryk Engelland, des Flames de Calgary, qui a reçu pas moins de 42 minutes lors de la seule rencontre du 17 avril dernier, un revers de 4-1, face aux Canucks de Vancouver, au Rogers Arena.

Dans le cas de Prust, qui n’avait écopé que de quatre minutes de pénalité, lors de ses sept premiers matchs, il a reçu pas moins de 31 minutes, lors du match de dimanche dernier, face au Lightning de Tampa Bay, mais il a été discipliné depuis cette rencontre, n’ayant pas visité le banc des pénalités dans les trois derniers matchs.