Garon et Gervais intègrent la famille
Tampa Bay Lightning mercredi, 28 sept. 2011. 02:33 mercredi, 11 déc. 2024. 14:55
Au cours des derniers mois, la perception du Lightning de Tampa Bay a complètement changé si bien que Mathieu Garon et Bruno Gervais n'ont pas eu besoin de se faire prier pour accepter de poursuivre leur carrière dans cette organisation où ils découvrent une nouvelle réalité.
Quatre mois après être passé à une victoire d'accéder à la finale de la coupe Stanley, les membres du Lightning ont repris le boulot et ils complètent leur camp d'entraînement en sol québécois afin de raffermir les liens.
« Je ne veux pas faire de grosse déclaration avec ça parce qu'il y a plusieurs bonnes organisations, mais je pense que nous sommes la place à aller pour les joueurs autonomes », a prétendu le capitaine Vincent Lecavalier qui a retrouvé tout le plaisir de jouer.
Garon et Gervais sont au nombre des nouveaux venus et ils apprivoisent avec plaisir un contexte de travail étranger à celui qui régnait chez les Blue Jackets de Columbus et les Islanders de New York.
«C'est vraiment un gros changement, notre entraîneur (Guy Boucher) n'a pas une approche commune. Ça représente un nouveau départ et j'apprécie cette opportunité. Ça ne fait pas longtemps que j'ai commencé et déjà j'ai énormément appris», s'est empressé d'admettre Gervais qui espère relancer sa carrière avec l'équipe floridienne.
« On remarque une grosse différence, notamment par rapport à l'approche de Guy et c'est vraiment intense, a ajouté Garon au sujet du Lightning et du camp d'entraînement. Je recherchais une équipe qui pouvait gagner et mon choix a été facilité dès qu'ils m'ont approché. »
Difficile de contredire les deux athlètes québécois en apercevant les joueurs effectuer le « très apprécié » exercice des bandes ainsi que des push up à travers une séance d'entraînement intense du début à la fin.
« Il nous challenge beaucoup et il est très exigeant envers nous, mais en même temps, il approche d'abord la personne avant le joueur. C'est agréable et on ne peut pas demander mieux. Il va dans la bonne direction et c'est soit que tu embarques dans le bateau ou que tu débarques », a expliqué le défenseur de 26 ans au sujet de Boucher.
En raison de l'élimination tardive face aux Bruins de Boston, les attentes sont encore plus élevées pour le Lightning alors Garon et Gervais sont accueillis à bras ouverts, surtout après les pertes de Simon Gagné et de Sean Bergenheim.
« C'est toujours intéressant d'accueillir des francophones avec nous, ça rajoute à la famille. Ce sont des joueurs implantés dans la LNH et on fait confiance à nos dirigeants pour trouver des joueurs pour nous aider. On les intègre dans notre famille et on espère le mieux pour eux », a exprimé l'ancien du Canadien, Marc-André Bergeron.
Si leur arrivée plaît dans le vestiaire, l'entraîneur est du même avis et il se réconforte aussi de l'arrivée de Garon pour une raison particulière.
« Ça va me donner de meilleures heures de sommeil, a-t-il lancé en riant et pensant aux ennuis devant le filet de son équipe tôt la saison dernière. (Dwayne) Roloson sera épaulé par un des meilleurs adjoints de la LNH, ce qui nous procure une stabilité d'esprit, mais ça ne garantit pas encore les performances. »
« Ce n'est pas seulement la responsabilité de Guy d'intégrer les nouveaux gars, ça revient aussi aux vétérans de le faire et de leur montrer le système », a tenu à ajouter Martin St-Louis, l'un des grands leaders de cette formation.
Des preuves à faire surtout pour Gervais
Le Lightning a conclu la dernière saison au septième rang pour les buts comptés, mais au 22e échelon pour les buts accordés et la direction met l'accent sur cette facette à améliorer. La partie n'est donc pas gagnée pour Gervais qui se retrouve en compétition avec quelques coéquipiers.
« Nous avons huit défenseurs de calibre de la LNH à notre disposition. Lui et Matt Gilroy sont nouveaux et j'ai toujours respecté ceux qui étaient là avant pour leur donner les premières chances, mais ça devient rapidement ouvert à tous », a indiqué Boucher sans détour.
« Il possède d'excellentes forces et ça va dépendre de nos besoins selon les matchs. Il ajoute certaines choses qu'on attendait de sa part, mais nous misons sur huit bons défenseurs et il n'y a pas de garantie dans ce sport », a renchéri Martin Raymond qui est l'un des adjoints de Boucher en compagnie de Daniel Lacroix.
En 2010-11, Gervais a souvent sauté son tour de la formation partante des Islanders et ce sort pourrait lui être réservé encore cette année.
« Ça dépendra de plusieurs éléments dont de l'adversaire et j'emploie parfois sept défenseurs pour certains matchs. Je vois tous les joueurs comme des athlètes qui peuvent s'améliorer et obtenir plus de temps de glace. Je n'attribue jamais de numéro à un joueur et je trouve ça un peu ridicule quand on parle d'un défenseur numéro un, deux, trois J'essaie de ne pas leur attribuer une étiquette parce que ça les limite », a ajouté Boucher en conversation à l'Aréna Mont-Tremblant.
« Les entraîneurs m'ont dit de revenir à mes forces comme bien bouger la rondelle, utiliser mon patin et donner la rondelle à nos attaquants qui ont beaucoup de talent », a évoqué Gervais qui est conscient du contexte.
En ce qui concerne Garon, le message est aussi limpide que les indications de Boucher lors des séances d'entraînement.
« C'est très clair cette année, Roloson est le gardien qui nous a amenés jusqu'à la fin et il est notre numéro un. Garon peut le pousser et jouer beaucoup de matchs tout en étant stable.
« Mathieu est un excellent joueur d'équipe, un excellent gardien et l'un des plus sous-estimés de la LNH. Il nous aidera à compter sur un duo complet », a vanté Raymond.
« On n'a pas parlé du nombre de matchs que je pourrais disputer et je n'aime pas recevoir un nombre fixe en début de saison parce que ça dépend des résultats », a évoqué l'expérimenté gardien de 33 ans.
Si Garon a bien garni son coffre d'outils avec les années, il semble encore très jeune comparativement à Roloson (41 ans), mais ce ne facteur n'est pas proportionnel à la quantité de matchs qu'il disputera.
« Je ne peux pas me fier sur son âge pour prévoir mon utilisation. D'un autre côté, j'ai déjà joué avec lui à Edmonton donc je savais quel genre de personne il était. »
Boucher a appris plusieurs choses à sa première année dans la LNH et il a décidé que le duo Roloson-Garon ne vivra pas la réalité qui existait il y a près d'un an entre Dan Ellis et Mike Smith.
« L'an dernier, on avait deux bons gardiens qui se battaient pour le poste de numéro un et les amateurs du Québec ont déjà vu cela à Montréal. Ce n'est pas facile parce que ça élimine toute place à l'erreur et les gardiens vivent souvent mal cette compétition », a conclu l'ancien pilote des Bulldogs de Hamilton et des Voltigeurs de Drummondville.
Quatre mois après être passé à une victoire d'accéder à la finale de la coupe Stanley, les membres du Lightning ont repris le boulot et ils complètent leur camp d'entraînement en sol québécois afin de raffermir les liens.
« Je ne veux pas faire de grosse déclaration avec ça parce qu'il y a plusieurs bonnes organisations, mais je pense que nous sommes la place à aller pour les joueurs autonomes », a prétendu le capitaine Vincent Lecavalier qui a retrouvé tout le plaisir de jouer.
Garon et Gervais sont au nombre des nouveaux venus et ils apprivoisent avec plaisir un contexte de travail étranger à celui qui régnait chez les Blue Jackets de Columbus et les Islanders de New York.
«C'est vraiment un gros changement, notre entraîneur (Guy Boucher) n'a pas une approche commune. Ça représente un nouveau départ et j'apprécie cette opportunité. Ça ne fait pas longtemps que j'ai commencé et déjà j'ai énormément appris», s'est empressé d'admettre Gervais qui espère relancer sa carrière avec l'équipe floridienne.
« On remarque une grosse différence, notamment par rapport à l'approche de Guy et c'est vraiment intense, a ajouté Garon au sujet du Lightning et du camp d'entraînement. Je recherchais une équipe qui pouvait gagner et mon choix a été facilité dès qu'ils m'ont approché. »
Difficile de contredire les deux athlètes québécois en apercevant les joueurs effectuer le « très apprécié » exercice des bandes ainsi que des push up à travers une séance d'entraînement intense du début à la fin.
« Il nous challenge beaucoup et il est très exigeant envers nous, mais en même temps, il approche d'abord la personne avant le joueur. C'est agréable et on ne peut pas demander mieux. Il va dans la bonne direction et c'est soit que tu embarques dans le bateau ou que tu débarques », a expliqué le défenseur de 26 ans au sujet de Boucher.
En raison de l'élimination tardive face aux Bruins de Boston, les attentes sont encore plus élevées pour le Lightning alors Garon et Gervais sont accueillis à bras ouverts, surtout après les pertes de Simon Gagné et de Sean Bergenheim.
« C'est toujours intéressant d'accueillir des francophones avec nous, ça rajoute à la famille. Ce sont des joueurs implantés dans la LNH et on fait confiance à nos dirigeants pour trouver des joueurs pour nous aider. On les intègre dans notre famille et on espère le mieux pour eux », a exprimé l'ancien du Canadien, Marc-André Bergeron.
Si leur arrivée plaît dans le vestiaire, l'entraîneur est du même avis et il se réconforte aussi de l'arrivée de Garon pour une raison particulière.
« Ça va me donner de meilleures heures de sommeil, a-t-il lancé en riant et pensant aux ennuis devant le filet de son équipe tôt la saison dernière. (Dwayne) Roloson sera épaulé par un des meilleurs adjoints de la LNH, ce qui nous procure une stabilité d'esprit, mais ça ne garantit pas encore les performances. »
« Ce n'est pas seulement la responsabilité de Guy d'intégrer les nouveaux gars, ça revient aussi aux vétérans de le faire et de leur montrer le système », a tenu à ajouter Martin St-Louis, l'un des grands leaders de cette formation.
Des preuves à faire surtout pour Gervais
Le Lightning a conclu la dernière saison au septième rang pour les buts comptés, mais au 22e échelon pour les buts accordés et la direction met l'accent sur cette facette à améliorer. La partie n'est donc pas gagnée pour Gervais qui se retrouve en compétition avec quelques coéquipiers.
« Nous avons huit défenseurs de calibre de la LNH à notre disposition. Lui et Matt Gilroy sont nouveaux et j'ai toujours respecté ceux qui étaient là avant pour leur donner les premières chances, mais ça devient rapidement ouvert à tous », a indiqué Boucher sans détour.
« Il possède d'excellentes forces et ça va dépendre de nos besoins selon les matchs. Il ajoute certaines choses qu'on attendait de sa part, mais nous misons sur huit bons défenseurs et il n'y a pas de garantie dans ce sport », a renchéri Martin Raymond qui est l'un des adjoints de Boucher en compagnie de Daniel Lacroix.
En 2010-11, Gervais a souvent sauté son tour de la formation partante des Islanders et ce sort pourrait lui être réservé encore cette année.
« Ça dépendra de plusieurs éléments dont de l'adversaire et j'emploie parfois sept défenseurs pour certains matchs. Je vois tous les joueurs comme des athlètes qui peuvent s'améliorer et obtenir plus de temps de glace. Je n'attribue jamais de numéro à un joueur et je trouve ça un peu ridicule quand on parle d'un défenseur numéro un, deux, trois J'essaie de ne pas leur attribuer une étiquette parce que ça les limite », a ajouté Boucher en conversation à l'Aréna Mont-Tremblant.
« Les entraîneurs m'ont dit de revenir à mes forces comme bien bouger la rondelle, utiliser mon patin et donner la rondelle à nos attaquants qui ont beaucoup de talent », a évoqué Gervais qui est conscient du contexte.
En ce qui concerne Garon, le message est aussi limpide que les indications de Boucher lors des séances d'entraînement.
« C'est très clair cette année, Roloson est le gardien qui nous a amenés jusqu'à la fin et il est notre numéro un. Garon peut le pousser et jouer beaucoup de matchs tout en étant stable.
« Mathieu est un excellent joueur d'équipe, un excellent gardien et l'un des plus sous-estimés de la LNH. Il nous aidera à compter sur un duo complet », a vanté Raymond.
« On n'a pas parlé du nombre de matchs que je pourrais disputer et je n'aime pas recevoir un nombre fixe en début de saison parce que ça dépend des résultats », a évoqué l'expérimenté gardien de 33 ans.
Si Garon a bien garni son coffre d'outils avec les années, il semble encore très jeune comparativement à Roloson (41 ans), mais ce ne facteur n'est pas proportionnel à la quantité de matchs qu'il disputera.
« Je ne peux pas me fier sur son âge pour prévoir mon utilisation. D'un autre côté, j'ai déjà joué avec lui à Edmonton donc je savais quel genre de personne il était. »
Boucher a appris plusieurs choses à sa première année dans la LNH et il a décidé que le duo Roloson-Garon ne vivra pas la réalité qui existait il y a près d'un an entre Dan Ellis et Mike Smith.
« L'an dernier, on avait deux bons gardiens qui se battaient pour le poste de numéro un et les amateurs du Québec ont déjà vu cela à Montréal. Ce n'est pas facile parce que ça élimine toute place à l'erreur et les gardiens vivent souvent mal cette compétition », a conclu l'ancien pilote des Bulldogs de Hamilton et des Voltigeurs de Drummondville.